Nam diễn viên nổi tiếng người Pháp Tchéky Karyo đã qua đời vì bệnh ung thư ở tuổi 72 - LINFO.re - Pháp, Tin tức

Un drame qui bouleverse la France

Le cinéma français vient de perdre l’un de ses visages les plus marquants. Tchéky Karyo, acteur charismatique au regard intense, s’est éteint à 72 ans, laissant derrière lui une carrière impressionnante et une histoire d’amour aussi belle que tragique. Sa disparition a provoqué une onde de choc dans le monde du septième art. Mais ce qui émeut le plus aujourd’hui, c’est le témoignage bouleversant de sa femme, Valérie Kerusoré, qui a accompagné son époux jusqu’à son dernier souffle.

Un couple uni par le théâtre et la passion

L’histoire d’amour entre Tchéky Karyo et Valérie Kerusoré ressemble à un scénario de film. Ils se rencontrent en 1997, sur les planches, lors de la pièce Solness, le constructeur d’Ibsen. Elle, jeune actrice passionnée, lui, comédien confirmé, déjà reconnu pour ses rôles intenses et profonds.
Malgré leurs 20 ans d’écart, une étincelle naît immédiatement. « C’était comme une évidence », aurait confié Valérie à des proches. Ensemble, ils ont bâti une vie solide, loin des tumultes médiatiques. De leur union naîtront deux enfants, un garçon et une fille, aujourd’hui jeunes adultes.

Valérie n’est pas une inconnue du grand public. Fille du footballeur Raymond Kerusoré, idole des années 70, elle a elle-même su tracer son chemin. Les téléspectateurs se souviennent de son visage dans la série Kaamelott, où elle a conquis le cœur du public par sa présence discrète mais marquante.

Le combat contre la maladie

Pendant des années, Tchéky Karyo a mené un combat silencieux contre la maladie. Selon des sources proches du couple, un cancer diagnostiqué il y a plusieurs années aurait été à l’origine de son affaiblissement progressif. L’acteur, d’une nature pudique, n’avait jamais voulu médiatiser son état de santé.
« Il voulait qu’on se souvienne de lui pour ses rôles, pas pour sa souffrance », a confié un ami de longue date.

Valérie, elle, est restée à ses côtés jusqu’au bout, soutenant son mari avec une force admirable. Dans l’intimité, elle aurait été son pilier, celle qui, jour après jour, affrontait avec lui la douleur, la peur, mais aussi l’espoir. « Il se battait pour ses enfants, pour elle. Il ne voulait pas partir », raconte un proche du couple.

Un artiste d’une intensité rare

Tchéky Karyo, né Baruh Djaki Karyo à Istanbul, avait bâti sa réputation sur des rôles puissants et souvent torturés. En France, il a marqué les esprits dans des films comme La Balance, Nikita, Dobermann ou encore The Missing. À l’international, il s’est imposé comme l’un des rares acteurs français capables de s’imposer à Hollywood, collaborant avec Luc Besson, Michael Bay ou encore Roland Emmerich.

Mais derrière le professionnel exigeant se cachait un homme d’une grande sensibilité. Dans ses rares interviews, il évoquait souvent sa passion pour la musique et la poésie. « Jouer, c’est vivre mille vies à la fois », disait-il un jour, un sourire mélancolique aux lèvres.

Les derniers jours d’un homme libre

Les derniers jours de Tchéky Karyo se sont déroulés dans l’intimité de son foyer, entouré des siens. Valérie Kerusoré, bouleversée mais digne, aurait tenu sa main jusqu’au dernier moment. Selon un proche, l’acteur aurait murmuré quelques mots d’amour à sa femme avant de s’éteindre paisiblement.

« Il est parti comme il a vécu : dans le calme, la pudeur et la dignité », confie un ami de longue date.
Une source proche du couple évoque des adieux d’une rare intensité : « Ils se regardaient en silence. C’était comme si tout était dit. Leur amour n’avait plus besoin de mots. »

Une pluie d’hommages

Dès l’annonce de sa mort, le monde du cinéma et de la télévision s’est ému. Sur les réseaux sociaux, les hommages se multiplient. Des réalisateurs, des acteurs et des fans évoquent un homme « vrai », « entier », « habité par la passion du jeu et la profondeur de l’âme humaine ».
Un ancien collègue sur le tournage de La Balance a écrit :

« Tchéky n’était pas seulement un acteur. C’était une présence. Il entrait dans une pièce, et tout s’arrêtait. On savait qu’on allait vivre un moment rare. »

Les chaînes de télévision françaises ont déjà commencé à rediffuser certains de ses plus grands films, rendant hommage à une carrière exceptionnelle qui aura marqué plusieurs générations.

Valérie Kerusoré : la femme dans l’ombre

Depuis sa disparition, Valérie Kerusoré garde le silence. Mais selon des proches, elle prépare un hommage intime à son mari, probablement une cérémonie discrète, à l’image de leur couple. Elle aurait confié à une amie :

« Je n’ai pas perdu un acteur, j’ai perdu mon âme sœur. »

Celle qui partageait sa vie depuis près de trente ans doit désormais affronter l’absence, tout en protégeant leurs enfants de la tempête médiatique.
« Elle est dévastée, mais elle veut honorer sa mémoire avec douceur et respect », explique un proche.

Un héritage immortel

Tchéky Karyo laisse derrière lui bien plus que des films. Il laisse une empreinte émotionnelle profonde sur le cinéma français. Ses rôles, toujours habités, ont inspiré des générations d’acteurs.
Mais surtout, il laisse une leçon de vie : celle d’un homme qui a aimé sans mesure, qui a vécu sans artifices, et qui a affronté la mort sans peur.

Son départ nous rappelle à quel point le temps est fragile. Comme l’a écrit un internaute bouleversé :

« Tchéky Karyo, c’était la voix du courage, du regard franc, de la vérité brute. Il nous manquera. »

Épilogue d’une vie d’artiste

Décès de Tchéky Karyo : l'acteur de « Nikita » et « Les Visiteurs »  s'éteint à 72 ans

Dans les couloirs du cinéma français, une page se tourne. Le nom de Tchéky Karyo résonnera encore longtemps, comme celui d’un homme qui a su conjuguer l’art et l’humanité, la force et la tendresse, la lumière et l’ombre.

Et dans le cœur de Valérie Kerusoré, sa compagne, il ne s’éteindra jamais vraiment. Car certains amours, même face à la mort, ne connaissent pas de fin.