La mort de Patrick Roy : le chagrin de Karine, sa fiancée, qui est restée à ses côtés jusqu’à son dernier souffle, révèle ce moment de séparation…

Mort de Patrick Roy : la star de TF1 prête à devenir père avec la belle  Karine alors que les médecins le savaient condamné : Le diaporama -  Purepeople

Il y a des visages qui marquent une époque. Des sourires qui s’invitent dans nos foyers avec la régularité d’un rendez-vous familier, devenant presque des membres de la famille. Patrick Roy était de ceux-là. Animateur vedette de TF1, son nom est indissociable de l’émission culte “Une famille en or”, où son charisme, sa bienveillance et son énergie communicative rassemblaient des millions de Français chaque soir. Il était le gendre idéal, l’ami que l’on aurait voulu avoir. Et puis, le 18 février 1993, la nouvelle est tombée, sidérante, brutale : Patrick Roy est mort. Il n’avait que 40 ans.

Derrière l’image publique de l’homme au sommet de sa gloire se cachait un drame intime, une bataille menée dans le silence d’une chambre d’hôpital, loin des projecteurs qu’il maîtrisait si bien. Une bataille contre un ennemi implacable, un cancer des os “foudroyant”, diagnostiqué à peine quelques mois plus tôt. L’histoire de Patrick Roy n’est pas seulement celle d’une étoile filante fauchée en plein vol ; c’est aussi et surtout une histoire d’amour et de dévotion absolue, incarnée par deux femmes : sa mère, et Karine, sa fiancée.

Le destin de Patrick Roy bascule en octobre 1992. Alors au faîte de sa popularité, l’animateur radio et télé ressent des douleurs. Le diagnostic est un coup de massue. Ce n’est pas une simple alerte, c’est une condamnation. Le cancer est agressif, rapide, dévastateur. Il est hospitalisé immédiatement. Pour le public, c’est l’incompréhension. L’animateur disparaît subitement des écrans, remplacé au pied levé. Les rumeurs circulent, mais la réalité est gardée secrète, protégée par le cercle intime.

Commence alors ce que ses proches décriront comme un “calvaire”. Quatre mois. Cent vingt jours de lutte acharnée, d’espoirs déçus, de souffrance physique et morale. Quatre longs mois pendant lesquels le visage solaire de la télévision française va s’éteindre peu à peu. Mais dans cette obscurité grandissante, deux lumières refusent de faiblir. Sa mère, pilier de sa vie, et Karine.

Karine, c’était son avenir. La femme qu’il aimait, celle avec qui il avait prévu de se marier. Leur histoire était celle d’une évidence, d’un bonheur qui ne faisait que commencer. Ils avaient des projets, une vie à construire. La maladie n’a pas seulement attaqué le corps de Patrick ; elle a torpillé un futur. Mais Karine n’a pas fui. Elle n’a pas baissé les bras. Au contraire, elle s’est ancrée à ses côtés, transformant la promesse d’un mariage en un pacte de présence indéfectible.

Pendant ces quatre mois, l’hôpital devient leur monde. Un monde fait de soins, d’attente, de peur. Karine et la mère de Patrick se relaient, refusant de le laisser seul face à la douleur. Elles sont là, jour et nuit. Elles sont les témoins silencieux de sa dégradation, mais aussi les gardiennes de sa dignité. Elles lui tiennent la main, écoutent ses mots, partagent ses silences. C’est un amour à contre-courant de la vie, un amour qui s’exprime non plus dans les projets d’avenir, mais dans l’accompagnement d’un présent qui s’effrite.

Imaginez la force de cette jeune femme. Voir l’homme de sa vie, cette force de la nature, cet animateur débordant de vie, être consumé de l’intérieur. Imaginez le courage qu’il faut pour se lever chaque matin, se rendre à l’hôpital en sachant que l’être aimé est un peu plus faible que la veille, et pourtant lui sourire, lui donner de la force, lui mentir peut-être un peu pour le protéger de la terrible vérité. L’amour de Karine durant ces quatre mois est un acte de résistance pure contre le désespoir.

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Le samedi 18 février 1993, la bataille prend fin. Patrick Roy s’éteint. Et jusqu’à son tout dernier souffle, Karine était là. Elle était à ses côtés, tenant cette main qui n’allait plus jamais serrer la sienne. Elle a accompagné l’homme qu’elle devait épouser jusqu’au seuil de la mort. C’est une image d’une tristesse infinie, d’une tragédie romantique qui dépasse la simple chronique d’une disparition.

La France est sous le choc. On pleure l’animateur, bien sûr. On pleure cette jeunesse fauchée, cette injustice. Mais on découvre aussi, avec une pudeur mêlée d’admiration, l’histoire de Karine. Celle qui est restée “jusqu’au bout”. Son chagrin est immense, exposé malgré elle à la lumière crue des médias venus couvrir la disparition de l’idole.

Trente ans ont passé depuis ce jour funeste. En 2023, Patrick Roy aurait dû fêter ses 70 ans. Une vie entière lui a été volée. Et pourtant, le temps n’a pas effacé son souvenir. C’est là que réside la force de l’empreinte qu’il a laissée. “Personne ne l’a oublié”, confiait sa mère des années plus tard. C’est un fait.

Sa tombe, aujourd’hui encore, reste fleurie. Pas seulement par sa famille, mais par des anonymes. Des admirateurs de la première heure, ou peut-être de nouvelles générations qui découvrent l’homme à travers les archives, et qui sont touchés par son histoire. Ces fleurs déposées par des inconnus sont le symbole d’une affection qui défie le temps, d’un impact qui va bien au-delà de la simple popularité télévisuelle.

Plus touchant encore, sa maman révèle qu’elle reçoit toujours des cadeaux de la part de ses admirateurs. Trente ans après. Des petits gestes, des attentions, qui prouvent que le lien tissé par Patrick Roy avec son public était d’une nature rare et profonde. Il n’était pas juste un animateur ; il était une présence.

Et Karine ? Elle est le fantôme de cette histoire. L’incarnation de ce qui aurait dû être. Elle représente cet amour brisé, cette vie de femme qui a basculé en même temps que celle de son fiancé. Sa dévotion durant les quatre mois de calvaire de Patrick est un témoignage bouleversant. Elle n’a pas eu le mariage, elle n’a pas eu la vie de famille, elle n’a pas eu le futur. Elle a eu l’épreuve. Elle a eu l’accompagnement, la douleur, et le deuil. En restant jusqu’au dernier souffle, Karine a fait preuve d’un amour inconditionnel, de ceux qui marquent au fer rouge, de ceux qui forcent le respect et inspirent les larmes.

La mort de Patrick Roy à 40 ans reste l’une des grandes tragédies du paysage audiovisuel français. Pas seulement à cause de sa brutalité ou de l’âge de l’animateur, mais à cause de tout ce qu’elle a brisé. Elle a stoppé une carrière au sommet, mais elle a surtout détruit un amour et un avenir. Trente ans plus tard, en pensant à Patrick Roy, on voit ce sourire éclatant sur le plateau d’ “Une famille en or”. Mais désormais, on voit aussi l’ombre courageuse et aimante de Karine, veillant sur lui dans une chambre d’hôpital, lui tenant la main, jusqu’à ce que tout s’arrête. Sauf le souvenir. Lui, il est toujours en or.