“Je ne l’ai pas écouté. J’aurais dû” : Faudel révèle le conseil que lui a donné Johnny Hallyday et qui aurait pu sauver sa carrière

J'ai payé le prix fort" : Faudel n'a pas écouté la mise en garde de Johnny  Hallyday et s'en est mordu les doigts - Closer

Vingt ans plus tard, Faudel révèle comment sa carrière est partie en fumée à cause d’un conseil de Johnny Hallyday qu’il n’a pas suivi.

Il y a vingt ans, Faudel faisait partie intégrante du paysage musical français. Pourtant, sa carrière s’est arrêtée du jour au lendemain, à cause de ses choix politiques… En effet, le chanteur de Mon Pays était présent le 6 juin 2007 à l’inauguration de la présidence de Nicolas Sarkozy à la place de la Concorde à Paris. Entouré de Doc Gynéco et de Mireille Mathieu, il ne se doute pas que ce choix aura des conséquences terribles. Un drame qui aurait pu être évité s’il avait écouté les conseils de Johnny Hallyday…

Un soutien aveugle à Nicolas Sarkozy, qui va se retourner contre lui

En choisissant de soutenir Nicolas Sarkozy, Faudel pensait être en accord avec les valeurs de l’ancien ministre de l’Intérieur : “Quand il est devenu ministre de l’Intérieur, il a tenu un discours sur l’égalité des chances, qui collait à ce que moi j’avais vécu. Alors je me suis engagé derrière lui parce que j’y croyais, parce que c’était ce que j’incarnais”. Mais dans les semaines qui suivent, les critiques pleuvent et son public, jeune et populaire, ne se reconnaît pas dans son choix. Après une tournée annulée, il se fait même planté par sa maison de disques.

Faudel à propos de Johnny : “Ce n’est pas pour rien qu’il était le taulier”

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Interrogé par Paris Match, Faudel révèle que Johnny Hallyday lui-même ne pensait pas que c’était une bonne idée : “Le 6 mai 2007, on avait fait des balances dans l’après-midi place de la Concorde. Johnny était là. À un moment, je l’ai vu monter dans sa voiture avec Laeticia et ils se sont arrêtés près de moi. Johnny a baissé sa vitre et m’a dit : ‘Je ne le sens pas ce truc, tu ne devrais pas rester là’. Je ne l’ai pas écouté. J’aurais dû. Ce n’est pas pour rien qu’il était le taulier”. Aujourd’hui, bien qu’il regrette cette décision, il assume ce choix et comprend pourquoi il a heurté son public : “J’ai été utilisé comme ‘l’Arabe de service’, je le sais. Pas forcément par lui, mais par ses équipes, par ce personnel politique. J’ai payé fort le prix d’avoir été précurseur”. Il conclut, avec amertume : “La musique m’a beaucoup donné. Mais elle m’a aussi beaucoup pris.” Et vous, pensez-vous que ce choix aurait dû avoir autant d’incidence sur sa carrière ?