Le président français Emmanuel Macron préside les commémorations à Paris marquant les dix ans des attentats du Batclan, qui ont fait 130 victimes. Le gouvernement islamiste et des kamikazes ont perpétré une série d’attaques coordonnées à travers la ville, culminant à la salle de concert du Batclan. Le président Macron s’est rendu sur chacun des lieux.
Il y a quelques minutes, il se trouvait au 11e étage, près du restaurant Bella Keepers, où 21 personnes ont perdu la vie. Accueillons notre correspondant à Paris, Hugh Scoffield, qui suit la cérémonie. Il est important de rappeler qu’il s’agissait d’une véritable déferlante à travers Paris. Hugh, nous avons commencé au stade, puis nous avons suivi les 10e et 11e étages avant que les attentats n’atteignent finalement le Batclan.
Oui, on parle de l’attaque du Batclan, du massacre du Batclan, mais il s’agit en réalité de plusieurs massacres. Parce qu’il y a eu une série d’événements coordonnés et délibérément planifiés ainsi par un groupe de trois hommes. Tout d’abord, au Sad France, où se déroulait un match amical de football entre la France et l’Allemagne, ils se sont fait exploser sur le parvis, à l’extérieur du stade. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à comprendre que quelque chose de très grave se passait à Paris cette nuit-là. Peu après, un deuxième groupe a ouvert le feu près d’ici. Je suis maintenant devant le Bat Club, il est environ 21 heures. Une quarantaine de personnes profitent de la fraîcheur du soir, prennent un verre, et puis, bien sûr, le terrible dénouement a eu lieu ici, au Batclaw, la célèbre salle de concert où jouait le groupe de death metal américain Eagles.
Un autre groupe de trois hommes a fait irruption, semant l’horreur parmi les quelque 1 500 personnes rassemblées à l’intérieur. Quatre-vingt-dix personnes ont été tuées par balle avant que les hommes à l’intérieur ne se fassent exploser. Bref, une nuit que personne n’oubliera jamais. Quelles leçons la France a-t-elle tirées de ces dix dernières années, Hugh ? Et comment a-t-elle évolué depuis les attentats ? Euh… eh bien, la France a changé.
Nous avons tous changé. Notre perception de la vie, de ce que c’était que de vivre dans un pays, a changé. L’innocence, la naïveté, appelez ça comme vous voulez, ont disparu. Nous sommes soudainement sortis d’une période où l’on tenait pour acquis que la vie continuerait son cours paisiblement, avec ses petits hauts et ses bas, mais sans rien de terrible.
Nous sommes entrés dans une ère où ce genre de violence abominable pouvait s’abattre sur n’importe qui. Ce qui distinguait cette attaque de celle, plus importante, survenue plus tôt dans l’année chez Charlie Ebdo, si vous vous souvenez, le magazine, c’est qu’il s’agissait d’une attaque ciblée. Les gens avaient alors pu se rassurer en se disant : « Ils ne vont pas s’en prendre à moi, si ? » Eh bien si, ils allaient s’en prendre à eux, car ce qui avait été attaqué ce soir-là, c’était la vie, la vie ordinaire, la vie d’une capitale occidentale.
Des gens étaient assis dehors, des jeunes buvaient dans les bars, il y avait un concert de rock, un match de football. C’étaient des choses ordinaires, des gens ordinaires vaquant à leurs occupations. C’était une attaque contre les valeurs et la vie d’une ville, et c’est pourquoi elle a été si profondément ressentie et pourquoi elle a changé la psyché, la mentalité de chacun d’entre nous, et a changé le paysage politique.
Nous avons vu le président Macarron en compagnie de Fulham, qui était président à l’époque. Ce n’est pas vraiment une journée politique, mais je sais que les journaux français sont aujourd’hui remplis de ce qui s’est passé hier soir à l’Assemblée et que l’échec de la réforme des retraites est peut-être le coup de grâce porté au macaronisme. Quel rôle joue-t-il là-dedans, Hugh ? Il est en plein cœur d’une journée nationale très importante, à un moment où il est profondément impopulaire.
Oui, les Français sont passés maîtres dans l’art de mettre de côté toutes les divergences et l’aversion pour le président Macron, justement en ce jour où l’unité nationale est de mise. C’est d’ailleurs ce que les gens ressentent avant tout, je crois, et ils le voient, pendant les prochaines heures, comme le représentant de la France, le chef de l’État, celui qui doit s’exprimer dans ces moments-là pour parler au nom de la nation et exprimer cette douleur. Mais il y a un point plus important à souligner : nous vivons une période très instable. Son pouvoir politique, en effet, est en déclin. Le pouvoir se déplace vers une assemblée nationale, un parlement très divisé, où les voix de l’extrême gauche et de l’extrême droite sont de plus en plus prépondérantes, ce qui crée un sentiment de division et de polarisation dans le pays, ce qui est très malsain et qui, selon certains, notamment dans le contexte du Moyen-Orient, avec tout ce qui se passe à Gaza, est
propice à davantage de tensions et de dangers. Oui, en effet. C’est très intéressant. Hugh Scoffield, merci. Lors de l’attaque du théâtre Batlan, un ressortissant britannique a été tué, tandis que plusieurs autres ont survécu et ont livré par la suite des témoignages poignants lors du procès.

L’avocat Thomas Ral, décoré de l’Ordre de l’Empire britannique (MBE) à titre honorifique pour ses services rendus aux ressortissants britanniques en France, a apporté son soutien aux victimes devant la justice française. C’est une distinction très rare et nous sommes très honorés de l’accueillir parmi nous. Merci d’être avec nous. Selon vous, que représente cette commémoration pour les survivants, les familles des victimes que vous avez soutenues ? Je pense qu’elle signifie deux choses.
Premièrement, ces commémorations constituent une première étape du processus de deuil. Ainsi, d’un point de vue français, cette journée d’unité est importante, symboliquement parlant. Le deuxième point, pour revenir à votre question, concerne les leçons tirées. Je pense que nous avons tiré de nombreux enseignements du statut des victimes étrangères, notamment britanniques. L’ampleur de l’attentat a soulevé des questions en France quant au traitement des victimes étrangères, notamment en termes de barrière linguistique, de procédures judiciaires et d’approche générale.
Imaginez que ces victimes britanniques ont dû attendre cinq ans pour être jugées ; elles ont fait preuve d’un courage incroyable. On constate également que le système judiciaire français tire des leçons de cette expérience et évolue, notamment en matière de justice restaurative. Vous jouez un rôle crucial pour combler ce fossé, mais je me demande quel impact émotionnel ce travail a sur un avocat.
Beaucoup d’émotions, certes, mais rien de comparable à ce que les victimes ont vécu. Par exemple, ces victimes devaient initialement se rendre à Paris pour trouver un avocat. Nous, nous allions à Londres ou à Newcastle pour les rencontrer. Le poids émotionnel est immense, et c’est pourquoi nous avons mis en place un soutien psychologique.
Mais chose intéressante, lors du procès, au moment des témoignages, une vingtaine de victimes britanniques ont témoigné. Elles ont fait preuve d’une dignité et d’un courage remarquables qui, je pense, ont inspiré les autres victimes françaises à suivre leur exemple. Y a-t-il un souvenir, une anecdote, un moment précis qui vous a marqué dans l’expérience de votre cliente ? Oui, il y en a un : le début des témoignages.
On voit ces victimes arriver dans la salle d’audience, les accusés à gauche. Elles ont attendu cinq ans. Une victime britannique s’est jointe à elles. Elle a pris du recul par rapport au slogan français : « Vous l’aurez, vous n’aurez pas ma haine. » Cette victime britannique a déclaré : « Je ne suis pas d’accord. Je vous hais, mais j’ai aussi pitié de vous. » Et elle a pris la parole, soutenue par le ministre britannique Bonier.
Cette victime a prononcé un discours de dix minutes sur la pitié et la haine. Ce fut, je crois, un moment clé de dignité et de courage, et je pense qu’il a inspiré beaucoup de Français. Elle a terminé son discours en disant qu’elle allait finir par utiliser une expression familière, que le traducteur n’a pas pu traduire à temps. Elle a alors levé deux doigts vers l’accusé, ce qui a interrompu l’audience. Je tiens à saluer la dignité dont ils ont fait preuve.
C’est remarquable et, je pense, une leçon pour les procès futurs. Merci pour votre soutien. C’est un grand plaisir de vous parler dans cette émission. Thomas, nous avons reçu l’avocat français qui a soutenu les victimes britanniques de l’attentat contre le Bataillon d’aviation et qui a été décoré de l’Ordre de l’Empire britannique pour son aide aux familles et aux survivants.
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