Celia (Love in the Meadow) prend une décision finale qui enthousiasme énormément les fans.

L’horloge tourne, et le temps des faux-semblants est révolu. À une semaine seulement du bilan de la saison 20 de “L’amour est dans le pré”, la pression est à son comble. Les masques tombent, les cœurs balancent et les décisions, si longtemps mûries, doivent enfin être prises. C’est l’heure des choix finaux. Pour certains, comme Pierric et Mathieu, il a fallu prendre son courage à deux mains pour annoncer la fin de l’aventure à une prétendante. Pour d’autres, comme ce pauvre Jean-Louis, le retour à la case départ est brutal : Isabelle, lui rendant bonnet, écharpe et gants, l’a replongé dans un célibat qu’il espérait avoir quitté.

Mais dans le Tarn-et-Garonne, c’est un autre drame, plus intime et tout aussi puissant, qui s’est joué. Chez Célia, l’éleveuse de chevaux au regard franc, l’atmosphère était électrique. Deux hommes, deux tempéraments, deux avenirs possibles. D’un côté, Florent, le cuisinier. De l’autre, Clément. L’agricultrice a dû trancher, et sa décision, révélée dans l’épisode 13, restera comme l’un des moments les plus intenses et psychologiquement complexes de la saison. Car ce choix, loin d’être une simple conclusion heureuse, ouvre la porte à une nouvelle forme d’incertitude.

Depuis le début du séjour à la ferme, un malaise palpable s’était installé entre Célia et Florent. La première fissure était apparue très tôt, et elle n’avait fait que s’agrandir. Florent, blessé dans son orgueil, n’avait pas apprécié d’apprendre qu’il n’était pas le “premier choix” de l’éleveuse, celui qui l’avait marquée au speed-dating. Ce détail, qui aurait pu être anecdotique, a agi comme un péché originel, installant d’emblée une dynamique de défiance. Florent devait “rattraper” quelque chose, et Célia semblait évaluer s’il en était capable.

Le test de la vie à la ferme, souvent révélateur, n’a fait qu’envenimer les choses. Une activité, censée les rapprocher, a tourné au “fiasco” total. On imagine la scène : Célia, dans son élément avec ses chevaux, et Florent, peut-être maladroit ou distant, incapable de partager son univers. C’est là que le verbe “se comprendre” a pris tout son sens. “Je me rends compte qu’avec Florent, je crois qu’on ne se comprend pas”, avait lucidement regretté la jeune femme. Ce n’était pas une question d’attirance, mais de connexion. “J’ai l’impression que quand j’exprime une opinion, c’est même pas à laquelle il n’adhère pas… mais c’est qu’il ne la comprend pas.” C’est le dialogue de sourds, l’impasse sentimentale.

Le coup de grâce a été porté lors de la fameuse soirée entre amis. C’est le test social ultime de “L’amour est dans le pré”. Voir le prétendant interagir avec son cercle proche, ses piliers. Et là, le vernis a craqué. “C’était perturbant”, a confié Célia face caméra, “parce que du coup, Florent m’a montré une facette de lui-même qui ne me plaît pas.” Elle n’en dira pas plus, mais le mal était fait. Les “grains de sable” qu’elle sentait depuis le début s’étaient accumulés. “La machine ne fonctionne pas”, a-t-elle analysé, fataliste. “J’ai l’impression que ça a confirmé un peu mes doutes.” La messe était dite.

Face à cette incompatibilité grandissante, la place de Clément semblait se dessiner naturellement. Plus discret, peut-être plus aligné sur les attentes de Célia, il avait su, sans faire de vagues, marquer sa différence. Le moment de la décision, chargé d’une tension extrême, est enfin arrivé. Célia, prenant une grande inspiration, s’est tournée vers Clément pour lui livrer le fond de sa pensée.

“J’ai beaucoup réfléchi”, commence-t-elle, avant de prononcer les mots que le jeune homme espérait : “C’est toi que j’ai choisi.”

Un soulagement immense ? Une explosion de joie ? Pas si vite. Car Célia, fidèle à sa complexité et à son honnêteté, a immédiatement tempéré cette victoire par une confession désarmante, une angoisse qui la ronge de l’intérieur. “Je pense que toi et moi, on a beaucoup de choses qui nous rassemblent”, a-t-elle enchaîné, “mais il faut quand même que je t’avoue que ça me stresse un petit peu.”

Et là, le véritable enjeu de sa décision se révèle. “J’ai quand même l’angoisse de me dire : est-ce qu’une fois la rivalité disparue, est-ce qu’il va toujours s’intéresser à moi ?”

Cette phrase, d’une vulnérabilité poignante, est le cœur du problème. Célia ne craint pas de s’être trompée de personne ; elle craint la nature même de la séduction. Elle a peur que Clément, ce prétendant stoïque, ait été motivé davantage par le jeu de la conquête, par la “rivalité” avec Florent, que par un intérêt sincère pour elle, la femme, l’éleveuse, dans sa totalité. C’est la peur classique de l’après, la peur de n’être qu’un trophée que l’on range sur l’étagère une fois la compétition terminée.

La réaction de Clément a été à son image : “très stoïque”. Mais derrière ce masque de sérénité, le jeune homme a assuré que l’intérieur bouillonnait. “Même si d’extérieur je suis resté zen, il y a de la joie, du bonheur, de l’excitation”, s’est-il finalement réjoui. De quoi rassurer Célia ? Pas totalement. Mais l’agricultrice veut y croire. Elle veut croire qu’elle est “à l’aube de quelque chose” et que, malgré cette peur viscérale, “le scénario parfait se dessine.”

Restait l’épreuve la plus redoutée : annoncer la nouvelle à l’éconduit. Célia a pris Florent à part, le cœur lourd. “Ce n’est pas des décisions faciles à prendre”, lui a-t-elle dit, avec une bienveillance évidente. “Je voulais t’annoncer que le choix se portera sur Clément.” L’explication fut à la fois douce et sans appel : “On a des besoins différents, des tempéraments aussi différents.”

La réaction de Florent fut à la hauteur de l’enjeu, empreinte d’une dignité qui force le respect. Loin des crises ou des reproches, le cuisinier a encaissé la nouvelle avec une maturité exemplaire. “Il n’y a pas de rancune, rien”, a-t-il immédiatement assuré, concluant leur aventure par une étreinte respectueuse.

Il n’est pas dupe. Il sait que la partie était perdue d’avance, que les “grains de sable” étaient devenus des rochers. Mais il part la tête haute, avec cette phrase magnifique de philosophie : “Ça ne s’est pas terminé de la manière dont j’aurais voulu. C’est la vie.”

Célia est donc désormais face à son choix. Elle a choisi Clément, mais elle a aussi choisi l’incertitude. Son angoisse est-elle un simple trac avant le grand saut, ou un véritable “drapeau rouge” signalant un déséquilibre dans la relation naissante ? La personnalité stoïque de Clément est-elle un havre de paix ou le signe d’un jardin secret qu’elle ne pourra jamais pénétrer ?

Alors que cette saison 20 de “L’amour est dans le pré” s’achève, le “scénario parfait” de Célia reste à écrire. Le bilan, la semaine prochaine, nous dira si sa peur était fondée ou si, au contraire, l’amour a réussi à balayer les dernières ombres du doute. Une chose est sûre : le plus dur ne fait que commencer.