Elle Nettoyait Les Tombes Des Inconnus Sans Savoir Ce Qui Allait Se Passer.

Dans le petit village de Henkku, niché au cÅ“ur de l’Afrique de l’Ouest, vivait, une jeune femme de 25 ans. Ce village, composé de cases en terre battu était connu pour sa simplicité, mais aussi pour ses mystères enfouis dans les traditions anciennes. Ashta n’avait pas de travail fixe depuis plusieurs mois. Les jours passaient lentement et elle se retrouvait souvent seule et rend dans les ruelles poussiéreuses de ce village qu’elle connaissait depuis sa naissance.

Ashta n’était pas comme les autres jeunes femmes du village. Alors que beaucoup rêvaient de se marier ou de rejoindre une activité traditionnelle comme le tissage ou la culture, elle n’avait qu’une seule obsession. Trouver un but, une raison d’exister dans ce monde qui semblait l’avoir oublié. Ses parents étaient partis depuis longtemps, emportés par une maladie mystérieuse qui avait frappé le village, laissant Hashta seul avec sa douleur et son incompréhension.

 Un matin, après une nuit sans sommeil, Ashta se leva plus tôt que d’habitude. Elle s’habilla simplement, prit un panier vide et se dirigea vers un lieu qu’elle n’avait jamais vraiment observé de près, le cimetière du village. Ce cimetière situé en dehors du village était abandonné depuis des années. Personne ne s’y rendait et les tombes des ancêtres et des inconnus étaient envahies par les mauvaises herbes dès la poussière du temps.

 Lorsqu’Achta arriva devant l’enceinte du cimetière, une étrange sensation la traversa. L’air était plus frais ici comme une brise venant des profondeurs de la terre. La solitude de l’endroit lui parut presque apaisante et une étrange attirance sans paradelle. Alors qu’elle s’approchait des tombes, elle remarqua qu’il y en avait de nombreux sans aucun nom, oublié de tous.

Ces tombes, en particulier étaient envahies par des herbes folles, leurs pierres tombales couvertes de mousse et de salisse. Il y avait là une foule d’âme sans visage, abandonné par ceux qui les avaient oubliés. Un sentiment de compassion s’emparelle et sans vraiment comprendre pourquoi, elle décida d’agir.

Elle se mit à nettoyer la première tombe, frottant la pierre avec un chiffon et enlevant les herbes qui envahissaient le sol. Le travail était difficile et H avait les mains sales, mais elle se sentait étrangement apaisée. C’était comme si chaque coup de balai qu’elle portait sur la tombe était une manière de donner de l’espoir à ses âmes perdues.

 Les heures passèrent et Ashta nettoya sans relâche une tombe après l’autre. Elle se perdit dans cette tâche, oubliant la fatigue, le temps et la chaleur du soleil. Peu à peu, une sensation étrange se fit sentir dans l’air. Il semblait que le cimetière, jusque là silencieux, respirait avec elle. Les oiseaux s’étaient tu et le vent soufflait plus fort autour d’elle comme un murmure lointain.

 Elle avait cette impression curieuse qu’elle n’était pas seule. Alors qu’elle terminait de nettoyer la dernière tombe de la journée, Ashta entendit un bruit léger comme un souffle. Elle se tourna brusquement, mais il n’y avait personne. Elle ossait les épaules, pensant que c’était le vent, mais ce souffle n’était pas celui du vent.

 C’était un murmure à peine audible, un mot qui semblait sortir de la terre elle-même. “Merci, frissonna automatiquement. Ce n’était pas sa propre imagination. Elle en était sûre. Elle avait entendu cette voix. C’était une voix douce, presque un chuchotement venant de quelque part sous ses pieds. Mais d’où ! Le cimetière semblait calme. Rien ne bougeait.

 Elle se secoua et essuya la sueur qui perlait sur son front. C’était sans doute la fatigue. Elle n’en parla à personne. Mais cette expérience, bien qu’inexplicable, changea quelque chose en elle. Elle se sentit étrangement connectée à cet endroit comme si une partie d’elle-même appartenait à ce cimetière silencieux et mystérieux.

 Elle décida de revenir le lendemain pour continuer son travail. C’était le début d’une étrange aventure. Un simple acte de nettoyage allait bientôt la conduire à un voyage qui changerait sa vie à jamais. Maista n’avait aucune idée que ce qu’elle venait de faire en nettoyant ses tondes oubliées allait éveiller quelque chose de bien plus grand qu’elle n’aurait pu imaginer.

 Un mystère ancien enfoui dans les profondeurs du cimetière était sur le point de se réveiller et avec lui une force puissante et insoupçonnée qui allait transformer sa vie à jamais. Une matinée, après plusieurs jours de travail acharné, Ashta se rendit au cimetière comme d’habitude. Le vent soufflait légèrement, apportant avec lui une sensation étrange, un frisson qui parcourait l’air.

 Alors qu’elle s’agenouillait devant une vieille tombe qu’elle n’avait pas encore nettoyée, elle ressentit un léger tremblement sous ses mains. Une brise froide effleura sa nuque et un murmure se fit entendre, faible mais distinct. Ce n’était pas le vent, c’était un chuchotement. Elle se figea, les yeux écarquillés, cherchant des yeux l’origine de ce bruit.

 Rien autour d’elle ne semblait bouger, mais le chuchotement persistait. Ce n’était pas une voix humaine. C’était un murmure ancien comme si les pierres elles-mêmes parlaient. Acheta se leva lentement et d’un coup, les feuilles mortes qui jonchaient le sol tourbillonnaire en un petit tourbillon devant elle.

 Elle n’eut pas le temps de réagir que l’air autour d’elle sembla s’épaissir. Des ombres indéfinies flottaient dans l’ombre des arbres, glissant comme des silhouettes oublié, observant. Elle respira profondément et se tourna vers la tombe qu’elle était en train de nettoyer. Il y avait quelque chose d’étrange à propos de cette pierre tombale.

 Plus elle y regardait, plus elle sentait un lien inexplicable s’établir. La tombe semblait ancienne, plus vieille que les autres et l’inscription gravée sur la pierre était à peine lisible, effacée par le temps. Ce nom Kossi, le souvenir d’un nom perdu oublié des vivants. Le murmure se fit plus fort, presque pressant.

 Elle baissa les yeux et soudain une lumière pâle illumina la tombe. Un rayon de lune perça à travers les nuages et se posa directement sur le nom gravé. Ashta sentit une chaleur étrange s’élevait en elle. C’était comme si l’air autour d’elle s’était remplie de force. Une force douce mais puissante qui semblait la relier à ce cimetière, à ses âmes oubliées.

 Elle posa doucement sa main sur la tombe et à ce moment précis, une voix claire, faible mais nette raisonna dans son esprit. acheta. Merci. La jeune femme sursauta, retirant précipitamment sa main. Son cœur battait la chamade. Elle se redressa en arrière, les yeux grand ouverts. La voix semblait venir de la tombe elle-même.

 Une voix douce, remplie de gratitude mais aussi de tristesse. Elle se retourna brusquement. Derrière elle à quelques pas se tenait une silhouette. Une vieille femme vêtue d’un pagne poussiéreux, les cheveux blancs comme neige. Ses yeux brillaient d’une lumière intense et un sourire étrange comme celui d’un rêveur éveillé se dessina sur son visage ridé.

 La vieille femme s’avança lentement, mais elle ne marchait pas. Elle semblait flotter. Ses pieds touchaient à peine le sol. Elle tendit la main vers Achta et en silence un vent glacial souffla autour d’elle. Ils t’ont choisi, Achta”, dit la voix de la vieille femme, claire et envoûante. “Ils t’ont appelé et tu ne peux plus revenir en arrière.

” Achta se fija corps tout entier tremblant de peur et de confusion. La vieille femme n’était pas une vivante. Elle n’était pas une simple illusion. C’était un esprit, un des ancêtres du village, peut-être celui de Kossi, celui qui l’avait guidé ici. Avant qu’Achta ne puisse répondre, l’esprit de la vieille femme disparut dans un nuage de brume ne laissant derrière elle que la sensation d’une présence indéfinissable, comme si les ombres elles-mêmes l’avaient englouti.

La Terre trembla légèrement sous ses pieds et un silence lourd, presque suffoquant, s’installa autour d’elle. Ashta savait que sa vie était désormais liée à celle des morts de ce cimetière. Un mystère ancien venait de la toucher. Un pouvoir invisible grandissait en elle et les esprits la guidaient.

 Mais dans quel but ? Elle n’en avait aucune idée. Au village, les rumeurs circulaient, les regards sur elle changeaient. Les murmures sur son comportement étrange se firent plus insistants. Certains disaient qu’elle avait changé. Sa peau était plus éclatante, presque surnaturelle. Ses yeux avaient acquis une profondeur étrange, comme si elle voyait à travers les gens, comme si elle connaissait leurs secrets les plus intimes.

 Mais ce n’était pas que son apparence qui inquiétait les villageois. C’était les événements mystérieux qui se produisaient depuis qu’Achta avait commencé à nettoyer les tombes. Les récoltes étaient moins abondantes que d’habitude et plusieurs bétailles tombaient malades sans raison apparente. Le village, autrefois prospère, semblait souffrir sous un fardeau invisible et les habitants, cherchant des coupables, trouvèrent en achet une cible idéale.

 Un matin, alors qu’elle se rendait au marché pour acheter des vivres, elle remarqua que tout le monde l’évitait. Les regards des marchands étaient glacés et les enfants la suivaient à distance, murmurant des paroles de méfiance et de peur. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait du stand de tissu, une vieille femme, l’air crispée, la regarda et cracha sur le sol.

 “Sorcière”, murmura-t-elle. “Ce n’est pas toi qui nettoie ses tombes, c’est le mal qui t’utilise.” Hashta sentit un frisson glacé lui parcourir les chines. Elle recula de quelques pas, mais avant qu’elle puisse répondre, plusieurs autres villageois s’approchèr d’elle. L’un d’eux, un jeune homme du nom de Yao po du doigt Achta avec un air accusateur.

 “Ce que tu fais pas naturel”, lança-t-il d’une voix forte. “Depuis que tu as commencé à entretenir ces tombes, des choses étranges se produisent. Tu as pactisé avec les esprits et tu veux transformer notre village en un cimetière.” Le cÅ“ur d’Ashta battait la Chamade. Elle n’avait jamais voulu de tout cela. Elle n’était qu’une jeune femme perdue qui voulait juste apporter un peu de lumière aux âmes oubliées.

 Mais face à l’accusation, elle resta silencieuse. Les murmures s’intensifièrent et elle sentit le poids des regards sur elle. Avant qu’elle ne puisse se défendre, plusieurs femmes du village, menées par la vieille femme, s’approchèr d’elle, les mains tendues comme pour l’attraper. Tu as réveillé les morts, Acheta et maintenant tu dois payer.

 Les rires de certaines villageoises raisonnèrent dans l’air, lourdes crainte et de dédains. Les villageois étaient désormais convaincus qu’elle avait fait un pact avec les esprits du cimetière. Sorcière, cria l’un d’eux. Sorcière, sorcière. Une tension palpable s’empara du village. Ashta était acculée, entourée par les regards remplis de peur et de colère.

 Elle avait l’impression que les murs se refermaient autour d’elle. Elle tourna les yeux vers le cimetière comme si elle cherchait une réponse là-bas. C’était là que tout avait commencé, là que tout s’était noué. Mais le cimetière était calme à l’extérieur du village, loin des cris et des accusations. Alors qu’achta se tenait seul au milieu de cette foule hostile, une voix familière, faible et lointaine, raisonna dans son esprit.

 Ne craint rien, les semaines qui suivirent changèrent à jamais la vie d’Achta. Alors que le village continuait de sombrer dans la pénurie, une étrange transformation se produisit autour de sa petite maison, juste à l’orée du cimetière. Asta, toujours guidé par cette force invisible, décida de cultiver un jardin, un simple jardin de fruits et de légumes dans le sol fertile près de la tombe de Cossi.

 Elle avait vu les terres autour d’elle devenir étonnamment plus fertiles chaque fois qu’elle les touchait. Les mauvaises herbes et les herbes folles disparaissaient d’elle-même et les plantes semblaient prospérer de façon presque surnaturelle. Au début, personne ne comprit comment un simple jardin, apparemment banal, pouvait résister à la sécheresse et à la pauvreté qui affectait les autres terres.

 En quelques semaines, son jardin était devenu un oasis de verdure. Des arbres fruitiers chargés de mangues, de papaille et d’oranges apparaissaient là-haut, auparavant, il n’y avait que des sols secs et stériles. La vue de ce jardin luxuriant tout près du cimetière suscita d’abord la curiosité des villageois. Mais à mesure que les fruits mûrissaient, une colère noire envahit le cÅ“ur de certains.

 Ashta semblait avoir trouvé un moyen de faire pousser la vie là où d’autres échouait. Il était hors de question que l’on laisse une sorcière apporter la prospérité au village alors que tout le monde souffrait. La réussite d’Achtaveilla la jalousie des villageois. La simple vue des fruits qui tombaient des arbres de son jardin fut interprétée comme un affront à leur misère collective.

 Les murmures devinrent des accusations. Elle a pactisé avec les esprits pour attirer la prospérité. Mais pour quel prix ? Les villageois se rassemblèrent furieux. Ils se réunirent pour décider de l’avenir d’Achta. Un matin, un groupe de jeunes hommes se rendit à sa maison avec des torchées et des oou déterminés à détruire son jardin et à mettre fin à ce qu’ils appelaient son règne de sorcière.

Il pensait que s’il détruisait ses récoltes, la malédiction sur le village serait levée. Achta, ressentant la montée de la colère dans le village, s’avança avec calme jusqu’à la porte de sa maison. Elle savait ce qui allait se passer. Mais elle ne pouvait pas fuir. Elle avait trop appris, trop compris pour reculer.

 Maintenant, le groupe de villageois arriva devant elle. Ils pointèrent leurs armes vers Achta et l’un d’eux, un jeune homme nommé Simoko, cria : “Sorcière, tu as fait ça pour nous asservir, pour que nous te craignions. Nous allons détruire ce que tu as créé et mettre fin à ton pouvoir maléfique.” Le vent soufflait fort autour d’eux, mais Tachta resta immobile, les yeux fermés, se concentrant sur l’énergie qui l’entourait.

 Une sensation intense, une chaleur intérieure monta en elle. C’était comme si la terre sous ses pieds réagissait à sa volonté. Le ciel s’assombrissait lentement comme si les éléments eux-mêmes prenaient partie. Elle murmura à voix basse, une incantation que les esprits lui avaient transmis, un ancien champ qui raisonnait dans ses os.

 Et soudain, la nature entière sembla réagir. Le vent se leva en rafale violente comme une furie déchaînée. Les arbres autour du jardin se mirent à frémir, leur racine se tordant comme si elles cherchaient à se libérer de la terre. Les villageois reculèrent, effrayés. La terre se mit à trembler sous leurs pieds comme une alarme silencieuse.

 Puis le ciel s’assombrit d’un coup. Un éclair frappant le sol juste à côté d’Achta fit éclater un arbre du jardin en une explosion de bois et de feu. À cet instant précis, les esprits du cimetière se manifestèrent. Des silhouettes translucides, flou et puissantes, sortirent des tombes et se dirigèrent vers les villageois.

 Les villageois, maintenant terrifiés, se mirent à courir dans toutes les directions. L’un d’eux, un homme plus âgé, se jeta à genoux, implorant la clémence d’Achta. Ce jour-là, Ashta comprit que son pouvoir n’était pas seulement une bénédiction, c’était une malédiction aussi. Elle avait éveillé quelque chose de bien plus grand que ce qu’elle avait imaginé et elle ne pouvait plus reculer.

 Ses liens avec les esprits étaient désormais trop puissants. Elle ne savait pas combien de temps elle pourrait les maîtriser. Mais une chose était certaine, elle serait désormais une cible pour tous ceux qui la redoutaient. Merci d’avoir regardé la vidéo et n’oubliez pas de vous abonner et d’activer la cloche de notification pour ne rien manquer.