« Vous êtes des monstres » : L’Accusation Choc de Louis Boyard Contre Marine Le Pen Dégénère en Chaos à l’Assemblée

Article: « Vous êtes des monstres » : L’Accusation Choc de Louis Boyard Contre Marine Le Pen Dégénère en Chaos à l’Assemblée
L’Assemblée nationale a beau être le théâtre de débats réguliers, il est rare qu’elle atteigne un tel niveau de confrontation frontale, où le vocabulaire de l’injure vient fissurer le marbre de la République. Samedi 8 novembre, les murs de l’hémicycle ont tremblé sous le choc d’une invective lancée par le député de La France Insoumise, Louis Boyard, à l’encontre de la droite radicale, en plein examen du budget de la Sécurité sociale. Au cœur de cette tempête, l’Aide Médicale d’État (AME), le dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’une prise en charge de leurs soins. Une mesure que le Rassemblement National (RN) et ses alliés souhaitent rendre payante.
L’AME au Cœur de la Tempête : Une Humanité en Question
L’enjeu de ce débat est lourd de conséquences, à la fois sociales et symboliques. La proposition, déposée par l’aile droite, vise à instituer une participation financière pour l’accès aux soins et aux médicaments des personnes sans-papiers. Pour le député Louis Boyard, cette initiative relève non seulement d’une inhumanité profonde, mais également d’une absurdité bureaucratique dangereuse.
L’élu a dénoncé avec véhémence une “belle bande de bureaucrates à l’extrême droite”. Son argumentaire se concentre sur une faille logique et administrative dévastatrice : comment exiger d’une personne de payer ses soins et ses médicaments si, dans le même temps, la loi lui interdit de travailler légalement ? S’ajoute à cela le cauchemar des délais administratifs. “Vous mettez des délais qui mettent des mois et des mois pour avoir accès à un papier […] et en plus de ça, vous leur faites payer des médicaments et des soins, ce qui est un droit humain,” a-t-il fustigé, insistant sur l’absurdité d’une telle politique.
Pour les Insoumis, l’AME n’est pas un simple geste de “générosité” ou de “charité”, mais une question de dignité et de respect du droit fondamental. Boyard a rappelé avec force les principes fondateurs de la France : “juste pour rappeler aux gens qu’on est en France et qu’on a un truc qui s’appelle la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen.” Il a ensuite porté l’accusation à son paroxysme, concluant sa première intervention par une phrase choc, adressée aux défenseurs de l’amendement : “on découvre ce que vous êtes : des monstres.”
La Réplique Choc de Marine Le Pen : Le Principe de la Souveraineté
L’insulte, lancée dans l’atmosphère déjà surchauffée de l’hémicycle, a provoqué une onde de choc immédiate. Le tumulte a nécessité un rappel au règlement, permettant à la principale visée, Marine Le Pen, de prendre la parole pour une “mise en cause personnelle” qui s’est rapidement transformée en une réplique politique d’une grande fermeté.
Marine Le Pen, sans se laisser décontenancer par l’injure, a d’abord balayé l’étiquette : “je ne sais pas si ces paroles m’étaient destinées… on est tous bon à mettre dans le même sac vu de là-bas.” Elle a ensuite contre-attaqué sur le fond du dossier, s’appuyant sur des chiffres pour justifier sa position. Elle a souligné que les bénéficiaires de l’AME reçoivent en moyenne 2400 € de soins par an. “Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas de cotisation,” a-t-elle déclaré, posant le principe de la participation financière comme une évidence budgétaire et morale, surtout à l’heure où les Français cotisent non seulement pour leur assurance maladie, mais paient également une franchise sur leurs propres dépenses de santé.
Mais la véritable ligne rouge que Marine Le Pen a cherché à tracer est celle de la souveraineté et de la légalité. Elle a rappelé que le débat concernait “des gens qui sont présents illégalement en France dans la clandestinité avec souvent des décisions de justice qui fait qu’il devrait quitter la France.” Pour elle, la perspective n’est pas d’offrir un travail ou des soins complets à ces personnes, mais de les traiter pour ce qu’elles sont : des individus qui “n’ont pas vocation à rester dans notre pays.” Cette distinction, qu’elle juge essentielle, vise à séparer la situation des immigrés en règle, qui “font l’effort de venir en France légalement […] de travailler, de s’intégrer,” de celle des clandestins. Le Pen a martelé que son approche n’était “pas une question d’être des monstres,” mais une question de respect des lois et de ceux qui les respectent.
Santé Publique Contre Sécurité Nationale : Un Antagonisme Profond
Le désaccord ne porte pas uniquement sur les coûts ou la morale, mais sur l’approche même de la santé publique. En réponse à Marine Le Pen, les Insoumis et leurs alliés ont insisté sur le rôle de l’AME comme un rempart sanitaire pour l’ensemble de la population française.
“L’AME est une mesure de défense y compris de la population française en situation régulière,” a souligné un député LFI, précisant que ce n’est “pas une mesure de générosité, c’est un acte de santé publique.” L’argument est simple et stratégique : si des personnes sur le territoire ne peuvent pas se faire soigner pour des maladies contagieuses, c’est l’ensemble des “66 millions de Français” qui se trouvent exposés à la propagation d’épidémies et de virus. Dans cette logique, supprimer l’AME, ou la rendre inaccessible, n’est pas un acte de rigueur budgétaire, mais un “racisme [qui] met en danger les Français.”
Marine Le Pen a rejeté en bloc cette rhétorique, la qualifiant d’”argumentation qui n’a aucun sens et insultant à l’égard des Français.” Elle a opposé à l’AME l’existence de l’AMU (Aide Médicale d’Urgence), un dispositif qui, selon elle, suffit à gérer les problèmes de santé immédiats sans ouvrir la voie à la gratuité totale des médicaments. Elle a d’ailleurs rappelé qu’il n’y a “pas un seul pays au monde qui met en place la gratuité totale des médicaments pour ceux qui sont en situation illégale alors que ceux qui cotisent payent eux-mêmes non seulement leur cotisation mais en plus la franchise dans leur propre pays,” une comparaison qu’elle a jugée incontestable.
Louis Boyard, pour sa part, a tenté de briser cet argumentaire en citant des contre-exemples, demandant une suspension de séance pour pouvoir montrer “sur la carte du monde où est le Brésil par exemple où les soins sont gratuits pour tout le monde,” une demande qui fut d’abord refusée, puis acceptée pour 10 minutes.

Le Chaos Procédural et l’Ombre du Parti Pris
La joute verbale a rapidement dégénéré en un véritable chaos parlementaire. Les rappels au règlement se sont multipliés, culminant avec un tumulte tel que la Vice-Présidente de séance a été contrainte de suspendre la session pour dix minutes.
Mais l’incident le plus révélateur de la polarisation de l’hémicycle fut l’accusation de partialité lancée contre la vice-présidente. Un député a vivement reproché à l’élue présidant les débats d’avoir autorisé Marine Le Pen, lors de son rappel au règlement pour fait personnel (suite à l’insulte de “monstre”), à “dérouler un argumentaire sur le fond des amendements,” ce qui est contraire à l’esprit du règlement. L’accusateur a pointé du doigt un “parti pris évident” en rappelant que la vice-présidente siégeait “dans le même groupe que madame Le Pen,” une situation que l’opposition (le groupe écologiste et social) avait déjà dénoncée.
La vice-présidente s’est défendue avec fermeté, expliquant qu’elle avait laissé Marine Le Pen s’exprimer car elle venait d’être traitée d’”monstre,” une injure grave qui justifiait un rappel au règlement prolongé. Elle a également réprimandé vertement le comportement du député Chanise, qui tapait bruyamment sur sa tablette, rendant les échanges inaudibles et menaçant l’intégrité du matériel de l’Assemblée.
Ce samedi fut donc bien plus qu’un simple débat budgétaire. Il fut une scène de tension où la question de l’AME, en touchant à l’identité nationale, à la justice sociale et à la légalité, a révélé des fossés politiques béants. La suspension de séance, suivie d’une reprise “stérile” des débats, a mis en lumière l’incapacité de la classe politique à trouver un terrain d’entente sur l’un des sujets les plus brûlants de l’actualité française. Le sort de l’amendement n°351, marquant le point d’orgue de cette confrontation, est désormais entre les mains du vote.
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