Il a Vu Une Sirène à l’Heure Interdite, et Ceci lui est Arrivé.

À midi, il est interdit de puiser l’eau à la rivière, disait le père Boka aux enfants qui l’écoutait avec attention, les yeux grandement ouverts réunis autour du feu le soir. Va puiser l’auto le matin ou le soir comme tout le monde, mais à midi, laisse la rivière tranquille.
Des choses étranges s’y passent et personne n’est permise d’y être. C’était la tradition dans le village Bomoko, transmise de génération en génération. Mais parmi les enfants qui écoutaient, Longuisant était le plus curieux et le plus têtu. Qu’est-ce qui se cache derrière cette histoire ? Se disait-il. Il n’accordait pas vraiment de l’importance à cette tradition car pensait-il, ce ne sont que des histoires.
Un jour, maman Hudju, la mère de Lungu, lui avait dit d’aller le soir à la rivière puiser pour elle de l’eau dans un bidon avant qu’elle ne retourne du marché. J’irai jouer au ballon le soir”, se dit Lungu. Si je vais chercher de l’eau déjà à midi, maman ne me dérangera pas quand je voudrais aller jouer. Il décida d’aller puiser l’eau à midi pour ne pas déranger son programme du soir.
Ce midi-là, alors que le soleil brillait comme le feu dans le ciel, Lungu prit tranquillement son petit bidon jaune et sortit sur la pointe des pieds de la cour, regardant en arrière pour s’assurer que sa mère ne l’avait pas vu. Il atteignit la rivière. Elle était magnifique et calme, très calme. L’eau était si claire qu’il pouvait voir les pierres au fond et on aurait dit que le ciel y était tombé.
Les arbres autour de la rivière étaient grands et leurs branches touchaient l’eau, créant des ombres fraîches qui dansaient à la surface. Lungu posa son bidon et se pencha pour puiser de l’eau. Mais soudain, il entendit un bruit. C’était un son doux comme un champ. Il leva la tête et regarda de l’autre côté de la rivière.
Son cœur s’arrêta presque. Là, au milieu de la rivière, se tenait une belle femme qui dansait dans l’eau. Elle ne ressemblait à aucune femme qu’il avait jamais vu au village. Ses cheveux étaient longs, noirs et brillants, flottant sur l’eau comme de la soie. Sa peau luisait comme l’arc-en-ciel. Elle tournait et dansait lentement, éclaboussant l’eau avec ses mains et son douchant emplissait l’air.
Longu ne pouvait plus bouger. Ses yeux étaient grands ouverts et sa bouche béante. Il eut froid dans son dos malgré la chaleur du jour. Puis il vit quelque chose qui lui donna envie de fuir. La femme avait une longue queue de poisson jaune et brillante à la place des jambes. Sa queue bougeait dans l’eau, créant de petites vagues tandis qu’elle dansait.
La grand-mère de Lungu lui avait raconté des histoires sur les esprits de la rivière et les sirènes qui vivaient sous l’eau, mais il n’y avait jamais cru. Maintenant, il envoyait une de ses propres yeux en train de danser et de chanter dans la rivière claire. “C’est une sirène”, chuchota-t-il tremblant. Il se cacha rapidement derrière un arbre près de la rivière, l’observant à la dérobée.
Il voulait courir, mais ses jambes semblaient faites de bois. La sirène continua de danser et de chanter, tournant et éclaboussant l’eau comme si elle jouait avec la rivière elle-même. Puis elle s’arrêta soudainement. Elle tourna la tête et regarda directement l’endroit où Lunjou était caché. Ses yeux étaient brillants et ses lèvres s’arrondirent en un petit sourire.
C’est à ce moment-là que les jambes de Lungu l’écoutèrent enfin. Il bondit de derrière l’arbre et se mit à courir. Il courut encore et encore, abandonnant son bidon jaune au bord de la rivière. Les arbres et les buissons lui égratignaient les bras alors qu’il se frayait un chemin à travers eux. Mais il ne s’arrêta pas.
Ses petits pieds frappait le sol produisant des bruits sourds, mais il s’en moquaient. Tout ce qu’il voulait, c’était rentrer à la maison et raconter à sa mère ce qu’il avait vu. Quand il atteignit le village, il était en sueur et respirait lourdement. Quelques femmes le regardèrent avec surprise et des enfants qui jouaient dans le sable s’arrêtèrent pour l’observer. Lungu ne s’arrêta pas.
Il courut dans la cour où sa mère se tenait avec une cuillère en bois en train de l’appeler. Lungu, où étais-tu ? Viens ici. Lungu courut vers elle, agrippant son pagne avec des mains tremblantes. Ses yeux étaient écarquillés et des larmes encoulaient alors qu’il essayait de parler. “Maman, maman, j’ai vu”, essaya-t-il de dire, mais plus aucun mot ne sortit.
Longu ouvrit à nouveau la bouche pour parler, rien ne vint. Il ne pouvait plus entendre la voix de sa mère. C’était comme si le monde était devenu silencieux. Il se toucha les oreilles et des larmes emplirent ses yeux alors qu’il regardait autour de lui confus. “Lungu, parle-moi. Lungu ! Qu’est-ce qu’il y a ?” cria sa mère en le secouant.
Mais Lungu ne pouvait pas l’entendre. Il essaya de crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche. C’était comme si on lui avait volé sa voix. Les gens du village se rassemblèrent autour d’eux, chuchotant et montrant du doigt. Il est allé à la rivière pendant la chaleur du midi une vieille femme en secouant lentement la tête. Ah ! Les esprits ont pris sa voix et son noui.
La mère de Lungu s’effondra sur le sol, pleurant et se roulant dans le sable. Elle serra Lungu contre sa poitrine, sanglotant, mais Lungu ne pouvait entendre ses pleurs. Le monde était silencieux et dans son esprit, il ne pouvait voir que le visage de la sirène lui souriant depuis la rivière. La mère de Lungu pleurait en le tenant.
Lungou, s’il te plaît, parle-moi. Lungu, est-ce que tu m’entends ? Mais Lungu ne pouvait pas l’entendre. Soudain, la mère de Lungu se leva rapidement, entraînant Lungu avec elle. Je ne laisserai pas les esprits de la rivière prendre mon fils”, cria-t-elle. Elle serra fermement la petite main de Lungu et commença à courir avec lui à travers les chemins du village, ses pieds reenpant le sol poussiéreux tandis qu’elle se frayait un chemin parmi les gens rassemblés.
Ils coururent jusqu’à atteindre un petit sentier qui menait au sanctuaire du guérisseur traditionnel. Le sanctuaire était une petite maison en terre avec des chiffons rouges attachés à des bâtons tout autour. De vieilles calebasses, des plumes et des coquilles pendaient à l’entrée. De la fumée s’élevait d’un petit feu et l’odeur des herbes était forte aux alentours.
Le guérisseur traditionnel Baba Enkeni était assis sur un tabouret bas en bois broyant des herbes. Ses yeux étaient perçants et profonds comme s’il pouvait voir tout ce qui était caché. La mère de Lungu s’effondra au pied de Ban Kenny, pleurant et tenant Lungu. Baba, s’il vous plaît, aidez-nous.
Les esprits ont pris la voix de mon fils. Il ne peut pas entendre. Il ne peut pas parler. S’il vous plaît, Baba, aidez-nous. Baba en Kenny regarda Lungu attentivement. Lungu pleurait silencieusement, s’introduisant les doigts dans les oreilles. Baba Kenny hocha lentement la tête. Il est allé à la rivière à midi pour chercher de l’eau, n’est-ce pas ? La mère de Lungu leva les yeux choqué, essuyant ses larmes.
Oui, Baba, comment le savez-vous ? Baba Kenny se leva et entra dans le sanctuaire, puis ressortit avec un petit savon noir enveloppé dans un chiffon rouge. Les esprits de la rivière sont en colère. Le garçon a vu ce qu’il n’était pas censé voir et maintenant ils ont pris sa voix et son nuit, dit-il. Il tendit le savon à la mer de Lingu.
Ce soir, vous utiliserez ce savon pour le laver. Ne le laissez pas dormir sans l’avoir utilisé ou les esprits le prendront complètement. La mère de Lungou serra le savon fermement, acquiessant tandis que des larmes coulaient sur ses joues. Merci Baba. Que les dieux vous bénissent. Elle se leva et tira la main de Lungu.
Ils rentrèrent au village lentement. La mère de Lungu tenant sa main comme si elle ne la lâcherait plus jamais. Cette nuit-là, le ciel était sombre et la lune se cachait derrière les nuages. Le vent soufflait doucement, faisant trembler et chuchoter les arbres près de leur maison dans l’obscurité. La mère de Lungu fit bouillir de l’eau et la versa dans une petite bassine à l’extérieur de la maison.
Elle prit le savon noir et le frotta dans ses mains, faisant mousser l’eau. “Viens”, dit-elle, l’attirant pour qu’il se tienne dans la bassine. Elle utilisa un petit chiffon pour laver Longou soigneusement de la tête au pied, priant doucement avec des larmes dans les yeux. “S’il vous plaît, esprit, laissez mon fils tranquille.
Laissez-le parler à nouveau. Laissez-le entendre à nouveau, s’il vous plaît. Après le bain, elle l’essuya avec un linge propre et l’allongea sur la petite natte à l’intérieur de la pièce. Dors, mon fils, demain, tu parleras à nouveau. Elle s’endormit à côté de son fils sur la natte, ronflant doucement. Mais Lungu ne pouvait pas dormir.
Il fixait le plafond, pensant aux yeux brillants de la sirène et à son doux champ. Son cœur battait vite et il avait peur de fermer les yeux. Soudain, la pièce devint froide. Longuou sentit un vent souffler à l’intérieur malgré la fenêtre fermée. Il tourna la tête et vit quelque chose qui le glaça. La sirène se tenait dans le coin de la pièce.
Elle luisait doucement comme la lune et ses cheveux flottaient autour de ses épaules. Ses yeux étaient brillants. Lungu essaya de crier mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il essaya de réveiller sa mère mais son corps refusait de bouger. La sirène leva la main et lui fit signe d’approcher. Lungu tremblait, ses dents claquaient de peur, ses jambes bougèrent d’elles-même et il se leva lentement, regardant sa mère qui dormait toujours, la bouche ouverte, ronflant doucement.
Maman, aide-moi”, essaya de dire, mais aucun motit. La sirène lui fit à nouveau signe. “Viens !” Les larmes coulèrent le long des joues de Lungu tandis qu’il faisait des pas lents et tremblants vers elle. Quand il arriva, la sirène prit sa petite main dans la sienne, douce et froide.
Lungu frissonnait, levant les yeux vers son visage lumineux, mais elle n’avait pas l’air en colère, elle avait l’air triste. Ils commencèrent à marcher vers la porte. La porte s’ouvrit toute seule avec un petit grincement et le vent froid souffla dans la pièce, faisant vaciller la petite flamme de la lanterne.
Lungu regarda en arrière pour voir si sa mère se réveillerait pour le sauver. Mais elle dormait toujours, se tournant sur la natte d’un côté à l’autre. La sirène sortit et Longu la suivit. Ils sortirent de la cour et entrèrent dans la nuit noire et silencieuse. La lune sortit de derrière les nuages, éclairant le chemin tandis qu’il marchait.
Lungu ne cessait de regarder en arrière, espérant que quelqu’un le verrait et le rappellerait. Mais le village était silencieux. “Où m’emmène-elle ?” pensa Lungu pleurant silencieusement. À l’intérieur de sa petite maison en terre, Mama Lungu dormait profondément sur la natte. Son drap blanc serré autour de sa poitrine. Mais soudain, elle se réveilla.
Elle sentit une brise froide sur son visage et ouvrit les yeux, clignant dans l’obscurité. Elle s’assit lentement, regardant autour de la petite pièce, sentant que quelque chose n’allait pas. “Lungu”, appela-t-elle doucement. Elle tourna la tête sur le côté, s’attendant à voir son fils allongé sur la natte à côté d’elle, mais l’espace était vide.
Elle tendit la main dans l’obscurité, touchant la natte pour chercher Lunjou, mais il n’était pas là. La peur monta dans sa poitrine comme un feu. “Lungu”, appela-t-elle à nouveau, plus fort cette fois, sa voix tremblante. Elle regarda autour de la pièce, essayant de voir clairement, mais l’obscurité était épaisse.
Puis elle remarqua que la porte était ouverte. Son cœur se mit à battre vite et ses mains tremblaient. Elle sortit, regardant autour de la cour. sous la lumière de la lune qui brillait sur le sol. “Lungu ! Lungou !” cria-t-elle à nouveau, sa voix raisonnant dans la nuit silencieuse. Il n’y eut aucune réponse. “Mon fils, où es-tu ?” hurla-t-elle.
Sa voix se brisant tandis que des larmes coulaient sur ses joues. Elle tomba à genou, pleurant bruyamment, prenant du sable dans ses mains et le laissant retomber. Son cœur était lourd et la peur l’enveloppait comme un épé tissu. S’il vous plaît, que quelqu’un m’aide ! Lungou a disparu. Lentement, des portes commencèrent à s’ouvrir dans le village.
Un par un, les voisins sortirent, tenant leurs petites lanternes et leurs lampes, regardant autour d’eux avec des yeux endormis. “Mam Lungu, qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi cries-tu ?” demanda une vieille femme en serrant son pagne tandis qu’elle s’approchait. Il est minuit. Pourquoi pleures-tu dehors ? Mam Lungu leva les yeux vers eux, des larmes et du sable sur le visage. Lungu a disparu.
Lungu n’est plus là. Je ne trouve pas mon fils. Les gens se regardèrent, la peur grandissant dans leur cœur. Ils se souvenaient tous que Lungu était devenu sourd et mua après être allé à la rivière et maintenant il avait disparu au milieu de la nuit. Peut-être que les esprits de la rivière l’ont emmené”, s’exclama une femme, se couvrant la bouche de la main.
“Nous devons le trouver avant qu’il ne soit trop tard”, dit un autre homme, soulevant sa lanterne plus haut pour éclairer la route. Les gens commencèrent à se rassembler autour de Mam Lungu, essayant de la réconforter tandis qu’elle pleurait et se roulait par terre. “Nous le trouverons, Mamal Lungu. Ne t’inquiète pas, nous le trouverons”, lui dirent-il.
Mais leur voix était pleine de peur. Ils levèrent leurs lanternes et commencèrent à fouiller le village. Ils allèrent d’une cour à l’autre, appelant le nom de Lungu. Lungu ! Lungu ! Où es-tu ?” criait-il, leur voix se mêlant au vent froid. Ils cherchèrent derrière les cuisines, près des toilettes, autour du manguier et aux abords du village où commençaient les buissons.
Mais partout, c’était silencieux et il n’y avait aucun signe de Lungu. Une des vieilles femmes du village s’approcha de Mama Lungu et dit : “Nous devons aller voir Baba Enk. Il est le seul à pouvoir nous aider.” Mama Lungu quiessa essuyant ses larmes avec le dos de la main. Elle souleva ses jambes affaiblies et se mit à marcher à côté de la vieille femme, tenant sa lanterne faible vers le sentier menant au sanctuaire de Bab Kenny.
Quand elles atteignirent le sanctuaire de Bab Kenny, Mama Lungu n’attendit pas et ne frappa pas doucement. Elle cogna à la porte en bois avec ses points, criant “Baban Kenny ! Baban Kenny ! S’il vous plaît, ouvrez la porte ! Aidez-moi !” La porte s’ouvrit lentement et Bab Kenny se tenait là avec sa petite lanterne portant un pagne rouge autour de la taille.
Qu’y a-t-il Mam Lungu ? Pourquoi êtes-vous ici à cette heure ? Mam Lungu s’effondra sur le sol, pleurant bruyamment. Baba ! Lungu a disparu. Je ne le trouve pas. Je me suis réveillé et il n’était pas à côté de moi. La porte était ouverte et je ne le trouve nulle part. Les yeux de Bab Kenny s’écarquillèrent et il la regarda choqué.
Vous en êtes sûr ? Vous avez cherché partout ? Oui, Bab Kenny. Les voisins et moi avons fouillé tout le village, mais nous ne l’avons pas trouvé. Bab Kenny se tourna et regarda le petit feu qui brûlait dans son sanctuaire, ferma les yeux et soupira profondément. C’est sérieux. Les esprits de la rivière sont vraiment venus le chercher.
Nous devons agir rapidement avant la fin de la nuit. Si les esprits l’emportent complètement avant le lever du soleil, nous ne le récupérerons peut-être jamais. Baban Kenny ouvrit une petite boîte en bois. De l’intérieur, il sortit une petite calebasse remplie d’eau. L’eau était claire et elle brillait sous la faible lumière de la lanterne.
“Prenez cette calebasse, Mamalungu”, dit-il la lui tendant. Mam Lungu la prit avec des mains tremblantes, regardant l’eau à l’intérieur. Que dois-je en faire, Baba ? Vous irez à la jonction des chemins, à la lisière du village. Quand vous serez là, vous poserez doucement la calbasse sur le sol. Vous verserez l’eau et vous appellerez le nom de Lungu trois fois.
Si les esprits le permettent, Lungu vous répondra et reviendra vers vous, dit Baba An Kenny. Les yeux de Mam Lungu s’écarquillèrent à d’espoir. Merci Baba. Que les dieux vous bénissent. Elle serra son pagne, teint la calebasse contre sa poitrine et se précipita dans la nuit froide où le vent soufflait et la lune brillait, éclairant le chemin poussiéreux tandis qu’elle marchait rapidement vers la jonction des chemins où trois routes se rencontraient à la lisière du village.
Quand elle y arriva, elle posa doucement la calbasse sur le sol au milieu de la route. Elle souleva la calasse et versa l’eau lentement, la regardant s’écouler sur la poussière. Elle se releva, le cœur battant vite et avec des larmes dans les yeux, elle appela Lungou ! Soudain, elle entendit une petite voix douce dans l’obscurité.
Maman, maman ! Ses yeux s’écarquillèrent et elle regarda rapidement autour d’elle. Lungou ! Lungou ! Mon fils, viens vers moi.” Mais Lungu ne sortit pas. Elle pouvait entendre sa voix, mais elle ne pouvait pas le voir. Elle appela encore et encore. Lungou, s’il te plaît, viens vers moi. Chaque fois, elle entendait sa petite voix lui répondre dans l’obscurité.
Maman ! Mais il ne sortait pas. Pourquoi ne viens-tu pas vers moi, mon fils ? Sanglotta mamu. Finalement, elle se releva, essuya ses larmes et ramassa la calbasse vide. Elle retourna au sanctuaire de Baban Kenny, le cœur lourd de peur et de douleur. Quand elle arriva, elle frappa à la porte et Baban Kenny l’ouvrit rapidement.
“Avez-vous fait ce que je vous ai dit ?” demanda-t-il. “Oui, Baba.” “J’ai entendu la voix de Lungu, mais il n’est pas venu vers moi. Il a seulement répondu, mais je ne pouvais pas le voir.” Le visage de Baban Kenny devint sérieux et il hocha lentement la tête. Cela signifie que les esprits le retiennent. Il faut aller à la source, là où ils le retiennent, là où tout a commencé.
Je vais venir avec vous maintenant. Il prit sa petite lanterne, serra son pagne rouge et partit avec Mama Lungu vers la rivière. Le vent était froid et l’obscurité profonde, mais ils ne s’arrêtèrent pas. Quand ils atteignirent la rivière, Baby posa la calbasse sur le sol, alluma l’enroduit dans la calbasse. Il leva les mains et ferma les yeux, appelant d’une voix grave.
Longu, Lungou, fils de Hudju, Lungu, sors maintenant. L’air devint très froid et les feuilles autour d’eux se mirent à trembler bien qu’il n’y eut pas de vent fort. Mam Lungu tremblait, ses mains serrant son pagne tandis qu’elle regardait dans la rivière avec peur. Soudain, il virent quelque chose bouger du milieu de la rivière et du coup, la sirène émergea tenant la main de Lungu.
Ses cheveux flottaient et sa peau luisait doucement sous la lumière de la lune. Ses yeux étaient brillants comme des étoiles dans l’obscurité. Mam Lungu eut un OK et recula de peur. Mais Baba En Kenny resta ferme. “S’il vous plaît, laissez le garçon partir”, dit-il d’une voix profonde. La sirène les regarda avec des yeux tristes. “Il m’a vu danser dans la rivière.
Il a enfrain la loi de la rivière.” “Je sais”, répondit Babain Kenny, “ma ce n’est qu’un enfant et il ne savait pas. Il est le seul fils de sa mère. S’il vous plaît, ayez pitié.” La sirène regarda Lungu qui tremblait. Puis Mam Lungu qui pleurait, elle secoua lentement la tête. Il est trop tard. Il m’a suivi et il est maintenant à moi.
Amalungu tomba à genou, pleurant et suppliant. S’il vous plaît, laissez mon fils, je ferai tout ce que vous voudrez. S’il vous plaît, laissez-le partir. La sirène regarda les larmes de Mam Longu et son visage sembla s’adoucir. Il y a un moyen, dit-elle doucement. Il faut restaurer l’équilibre de la nature. Vous devez me donner quelque chose en échange.
Mam Lungu leva les yeux pleine d’espoir. N’importe quoi. Je vous donnerai n’importe quoi. La sirène regarda autour d’eux, ses yeux brillants. Donnez-moi votre souvenir le plus précieux, le souvenir qui vous rend le plus heureuse. Mam Lungu fut surprise. Elle regarda Lungu puis Baba Kenny, puis la sirène. Mon souvenir le plus précieux ? demanda-telle confuse.
La sirène hocha la tête. Oui, le souvenir qui vous rend le plus heureuse. Si vous me le donnez, je laisserai votre fils partir. Vous devez juste accepter et tout sera fait. Mam Lungu réfléchit un instant. Elle regarda Lungu, ses petites mains tremblant dans la main de la sirène et elle prit sa décision. D’accord, je vous le donne.
Laissez mon fils partir, dit-elle fermement. La sirène sourit doucement. Elle leva sa main en direction de Mama Lungu. Mama Lungu ferma les yeux, sentant une chaleur étrange sur son front, dans sa gorge et dans ses oreilles. Puis la sirène baissa sa main. C’est fait, dit-elle. Ton fils est libre. Elle lâchangu et celui-ci sentit une force le transporter et l’amener sur la berge.
Lungu se précipita vers sa mère, l’agrippant et pleurant. “Maman !” cria-t-il. Mam Lungu le serra contre sa poitrine, pleurant de joie. Lungu, mon fils, tu es revenu. Elle le serra fort, sentant son petit corps chaud contre le sien. Elle leva les yeux pour remercier la sirène, mais celle-ci avait déjà disparu. Baban Kenny se tenait à côté d’eux, souriant doucement.
“Rentrons à la maison maintenant”, dit-il. Ils retournèrent au village. Lungu tenant fermement la main de sa mère. Il pouvait parler et entendre à nouveau et il ne cessait d’appeler sa mère, racontant comment la sirène l’avait emmené et comment il avait eu peur. Mais Mama Lungu remarqua quelque chose d’étrange. Elle ne pouvait plus parler.
Sa voix avait disparu, emportée par la sirène. Elle ne pouvait plus entendre ce que son fils disait, mais elle regarda Lungu qui marchait à côté d’elle, parlant et riant. et elle su que cela en valait la peine. Elle avait sauvé son fils et c’était tout ce qui comptait. Ainsi l’histoire.
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