“On n’en peut plus !” : À quelques jours de Miss Univers 2025, Eve Gilles disparaît un petit moment avec d’autres candidates.

Plus que quelques jours avant le nouveau concours Miss Univers auquel participe Eve Gilles. A l’approche de ce grand rendez-vous, les préparations se veulent de plus en plus intensives et pourtant, notre représentante française a disparu pendant quelques heures avec d’autres candidates pour une raison spéciale.

Dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 novembre prochain (à 2 heures du matin heure française sur Paris Première) aura lieu la nouvelle et 74e élection du concours Miss Univers 2025, depuis l’Impact Arena de Pak Kret, au Nord de Bangkok en Thaïlande, le nouveau pays hôte du concours international. C’est Eve Gilles qui se prépare activement à relever ce nouveau défi, sous les couleurs de la France elle qui a été notre reine de beauté en 2024. Elle espère alors succéder à la Danoise Victoria Kjær Theilvig, sacrée l’an dernier, à Mexico.

Mais Eve Gilles sait aussi relâcher la pression et, il y a quelques jours, la jeune femme de 22 ans a tout simplement déserté le lieu des répétitions avec d’autres candidates pour s’accorder un petit moment de détente. C’est ce qu’elle a raconté sur TikTok où elle partage son quotidien actuel en Thaïlande.

On sature, matin, midi et soir

“De base, en entraînement, on avait à manger, mais on s’est dit : sortie McDo“, a-t-elle confié à sa communauté. Et pour son amie d’ajouter : “C’est sortie scolaire du moment parce que, on aime bien les lunch box, mais là on sature, matin, midi et soir, on n’en peut plus !”

Qu’on se rassure, tout le monde est ensuite bien rentré pour poursuivre les préparatifs et se remettre sérieusement dans la compétition. Le soir de l’élection, Eve Gilles devra se démarquer face à plus de 120 candidates venues du monde entier, dont deux ont la particularité d’être âgées de 42 ans. Notre ancienne Miss France se retrouve aussi en concurrence avec d’autres françaises, lesquelles représentent les départements d’Outre-mer. Il s’agit de Célya Abatucci, l’ambassadrice de la Martinique et Ophély Mézino, celle de la Guadeloupe.

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À l’approche du grand soir, la vie des candidates se déroule au rythme effréné des répétitions, des séances photo, des réunions officielles et des obligations médiatiques. Entre chorégraphies millimétrées, essayages interminables et entraînements quotidiens, la pression monte de jour en jour. Dans les coulisses, l’atmosphère est un subtil mélange d’excitation, de fatigue et de solidarité, comme le confie Eve Gilles dans ses différentes publications : « On vit toutes la même aventure, donc forcément, ça crée des liens. »

Depuis son arrivée en Thaïlande, la jeune Française a multiplié les apparitions remarquées, notamment lors des premières présentations avec le comité Miss Universe. Souriante, déterminée et très proche de ses abonnées, elle documente son quotidien avec authenticité, montrant autant les paillettes que les moments plus difficiles de la préparation. Car derrière l’apparente légèreté du concours se cache une discipline de fer. « On ne se rend pas compte, mais c’est très intense. On répète tout le temps », explique-t-elle.

Ce fameux détour par le McDonald’s local, devenu un petit événement viral sur TikTok, illustre bien la réalité humaine qui se cache derrière les strass. « On avait besoin de souffler, tout simplement », raconte Eve avec humour. Une parenthèse qui en dit long sur la charge mentale des candidates : rester souriante, impeccable, concentrée, tout en gardant de l’énergie pour affronter les épreuves du grand soir.

Les organisateurs, eux, veillent au grain : planning serré, protocoles précis, codes à respecter… Le concours Miss Universe n’est pas seulement un défilé, mais un véritable marathon international où chaque détail compte. Chaque candidate doit maîtriser son pas, sa posture, ses interventions médiatiques, ses robes et même sa gestion du stress. Les coachs, stylistes et responsables du comité ne laissent rien au hasard.

Pour Eve Gilles, l’enjeu est double. Non seulement elle porte les couleurs de la France, mais elle incarne aussi la continuité d’une nouvelle génération de Miss, davantage engagée, plus authentique, plus transparente avec son public. Depuis son sacre en 2024, elle s’est imposée comme l’une des figures les plus singulières du paysage des reines de beauté, notamment grâce à son image moderne, son style affirmé et sa volonté d’assumer pleinement ses particularités.

À Bangkok, la rumeur court déjà qu’elle fait partie des candidates à surveiller de près. Plusieurs comptes spécialisés dans les concours internationaux la placent même dans leurs favoris, saluant son charisme naturel et sa maîtrise de la scène. « Eve dégage quelque chose d’unique », soulignent certains commentateurs. « Elle a ce mélange de douceur et de force qui plaît beaucoup au jury. »

Mais la compétition s’annonce féroce. Plus de 120 jeunes femmes, toutes extrêmement préparées, se disputeront la couronne. Les deux candidates de 42 ans, une première historique, attirent également l’attention médiatique, tout comme les représentantes des Philippines, du Mexique, du Venezuela ou encore de la Colombie, pays traditionnellement redoutables dans ce concours.

Les Françaises d’Outre-mer, Célya Abatucci (Martinique) et Ophély Mézino (Guadeloupe), sont elles aussi très suivies. Leur présence crée une situation inédite : trois candidates francophones liées à la France en compétition la même année, un fait rarement observé dans l’histoire de Miss Universe.

Au-delà des enjeux et des pronostics, la soirée promet un spectacle impressionnant. Costumes nationaux grandioses, interviews déterminantes, défilé en robe de soirée, round final… Le show, retransmis dans plus de 160 pays, attire chaque année des millions de téléspectateurs.

Pour Eve Gilles, l’objectif est clair : montrer le meilleur d’elle-même, faire rayonner la France et vivre cette aventure unique sans regrets. Ses dernières publications témoignent de sa motivation intacte : « Peu importe le résultat, je veux tout donner. »

La scène de l’Impact Arena n’attend plus que les candidates. Après ces petites échappées gourmandes et ces respirations improvisées, l’heure est désormais venue de retourner sous les projecteurs. Le compte à rebours est lancé. Et pour la France, l’espoir reste plus que jamais permis.