Ségolène Royal : “On est gouvernés par la peur et la férocité”

rejoint par Sgolen Ramal. Bonsoir madame la ministre. On va évoquer cette actualité dans un premier temps avec vous parce que c’est évidemment toute l’île de Lon qui est sous le choc et au-delà de toute la France. Il y a aussi la maman aussi des victimes qui sont là évidemment sous le choc. Est-ce que vous faites le constat et peut-être le faites-vous dans ce livre qui est publié chez Fillard mais qui va garder les enfants d’un d’unvagement de la société ? Vous dites encore une fois, il faut une autorité, une restaurer une juste

autorité. Golen Royal bien sûr. Je pense que tous les repères sont brouillés aujourd’hui. Et les premières victimes de ce brouillage des repères, c’est la nouvelle génération qui n’a jamais été aussi anxieuse quand on voit qu’en quelques années, les les pensées suicidaires des jeunes et des adolescents quasiment doublé, que un adolescent et un jeune sur 10 se dit en situation de de difficultés de souffrance psychique que la consommation de drogue n’a jamais été aussi élevée.

Et donc la question centrale de ce liv qu’est-ce qu’on va leur laisser ? Qu’est-ce qu’on va leur laisser comme planète ? Qu’est-ce qu’on va a les anxiétés en plus ? Qu’est-ce qu’on va leur laisser du du modèle social français ? Qu’est-ce qu’on va leur laisser comme optimisme ? Quel qu’est-ce qu’on va leur laisser comme tranquillité ? Et cette questionlà, elle est elle est cruciale et au fond la politique ne devrait s’occuper que de cela.

C’estàdire pour chaque décision, est-ce que oui ou non ça sécurise ou pas la nouvelle génération qui en plus traduit son anxiété par le fait de de de la cette baisse de la natalité qui est quand même un signe de de manque de pessimisme sur l’avenir maisoléron ça me touche particulièrement parce que vous le savez c’est en région poitouchar ce que les gens se disent en plus c’est que même dans les villages tranquilles au fond on n’est pas à l’abri de ces actes de folie en plus à connotation terroriste même si ce n’est

pas retenu pour l’instant, mais on voit quand même de tous les mécanismes de déstabilisation de des équilibres qui sont perturbé en fait. C’est Royal, vous êtes avec nous, on a fait le conseil il y a quelques instants avec Alain Bower d’un d’une augmentation de la violence dans notre pays de de du nombre de crimes commis d’homic tout simplement.

Il y a quelque chose qui s’est désinhibé dans notre société, quelque chose qui a craqué. Quelque chose a craqué, c’est évident. D’abord parce que on est aussi accablé par des mauvaises nouvelles tous les jours. Les jours passent, il y a cinq ou six horreurs qui sont répandues dans les médias. Jamais une information positive alors qu’il y a aussi des informations positives, des choses positives qui se passent mais on n’est pas il y a pas d’injection de positif dans la société donc à l’égard des jeunes non plus et

comme ils sont des heures entières sur les réseaux sociaux il n’y a que du négatif. Donc finalement au bout du compte, ils finissent par haïr cette société qui leur propose que des projections négatives. C’est pas la guerre à nos frontières, c’est effectivement des attentats, c’est des horreurs d’abus sexuel tous les jours.

 Tous les jours. Et c’est vrai que peut-être qu’il y a une réflexion à voir aussi pour injecter dans la société des les choses positives. Un enfant et un adolescent, un peuple ne peut pas grandir s’il n’a pas de de repère positifs. auquel il peut s’identifier pour pouvoir à son tour grandir et et prospérer et et se développer positivement.

 C’est Golen Royal et notre invité ce soir dans Penchline sur ces news et sur européens. Avant de parler de votre livre mais qui va garder les enfants, j’aimerais vous faire écouter le témoignage de la maman de Matise. Je sais que vous êtes très sensible évidemment à cette douleur là. Son fils a été percuté mortellement par un criminel de la route parce qu’on peut pas dire que c’est juste un chauffard.

Il était en plein refus d’obtempérer cet homme-là. Écoutez ce qu’elle dit. Quelles leçons elle en tire sur notre société et la justice ? Aujourd’hui en France, les délinquants n’ont pas peur. Ils savent ils connaissent très bien les lois. Ils savent très bien qu’ils sont ils qu’ils ne craignent rien.

 En fait, je pense que aujourd’hui il a il est persuadé lui-même que c’est question de temps mais que il sera pas puni au à juste mesure de ce qu’il a fait et qu’il a enlevé la vie à un gamin quoi. Et puis c’est des gens pour moi, c’est des gens qui ont pas d’humanité, qui sont démunis de toute humanité et qui doivent payer mais cher, très cher.

Vous comprenez la douleur de cette maman ? Évidemment, c’est douloureux parce qu’on se met comme toutes les mamans, on se met à sa place quoi. C’est c’est vraiment épouvantable. Et il y a cette demande de justice et goal. Oui, puis peut-être demand moi je me suis toujours demandé pourquoi dans les alors c’est pourquoi dans les les refus d’obtempéré, il y avait pas l’autorisation de tirer dans les pneus de la voiture.

 Voyez parce que c’est on va pas non plus tirer comme quand ça se fait au Royaume-Uni à chaque refus d’obtempéré pour tuer les gens. Mais pourquoi est-ce qu’il y a pas des interceptions plus efficaces comme dirait dans les les roues des voitures pour pouvoir arrêter les véhicules ? C’est peut-être technique ce que je dis là, mais c’est vrai que ce que ce que les Français ne comprennent pas, c’est que il pu y avoir autant de refus d’obtempérer et on ne peut pas non plus passer à l’échelon supérieur qui consistera à donner le droit de tirer et comme ça se

fait dans dans d’autres pays. Donc il y a un vrai travail à faire sur cette questionlà et puis globalement c’est parce que les jeunes n’ont pas de permis de conduire donc il s’arrêtent pas. Bah là, il lui avait été retiré et l’homme avait plus de 30 ans. Donc du coup, il il lui avait été retiré. Ce qui me frappe et après je passerai la parole à à nos débatteurs c’est Golen Royal, c’est que les victimes parlent désormais. La maman d’Élias a parlé.

 La maman de Lola a pris la parole. La maman de Mathis, on l’a entendu. La maman d’Adrien Perez qui a perdu son fils, tué par un homme qui a fait à peine la moitié de de sa peine. Elles en ont marre que on les oublie et qu’elles soient les grandes oubliées encore une fois de ce système aujourd’hui les les victimes et ce sont des femmes.

 Vous voyez ? Et ça rejoint un peu votre livre parce que votre livre parle de la condition des femmes bien sûr mais comme comme quand on est victime et qu’on a pas réparation parce qu’on ne peut pas avoir réparation d’un d’un enfant qui perd la vie donc forcément on se dit on est on a un ressenti atroce par rapport à une société qui a pas pu imposer le les lois à temp mais c’est toute la société qui perd ses valeurs.

 Voyez aussi quand il y a quand personne ne respecte plus les règles à tout niveau, quand il y a de la corruption partout et ben à ce moment-là, vous savez l’éducation ça se fait aussi par l’exemple hein. Donc il faut remettre d’apom je pense toute la société par rapport aux droits et au devoirs, par rapport au repères, par rapport à l’éducation, par rapport à l’obéissance et par rapport à l’exemplarité des exemples à tout niveau.

Et vous dites dans votre livre pour une juste autorité ne pas les laisser sans limite. Il faut qu’il y ait des limites. Donc il faut des sanctions. C’est ça que vous nous dites. C’est la juste limite. C’est la juste limite. Un enfant sans limite est un enfant maltraité au fond parce que la limite ça permet de de tester sa sa résistance et ensuite de transgresser le moment venu la limite pour s’inventer de nouvelles limites.

 H et donc cette question là des repères, des limites, des racines qu’on a parfois considéré comme superflu pour les enfants ou pour les adolescents, non ? Et et c’est ce parallèle aussi avec un peuple, il a besoin de racine, il a besoin de limites, il a besoin de règles, mais que tout le monde que tout le monde y obéisse.

 Et surtout le droit fondamental d’un de la jeune génération, c’est le droit à la tranquillité, c’est le droit à vivre en paix. À vivre en paix. Et ça, ils ne l’ont plus. Il y a une il y a l’autre jour, j’ai interrogé un jeune qui avait lu mon livre d’ailleurs une dédicace, il me dit alors je lui dis “Qu’est-ce que vous en pensez ?” Il il avait ce mot, je trouve très très intéressant.

 Il dit “Mais on est balloté.” Bah si vous êtes balloté comme un bouchon qui flotte, on est balloté donc on est plus éduqué et on a plus confiance dans le dans le futur et ça c’est pas possible. Et donc toute la politique devrait s’occuper que de cela. Ça devrait ça devrait être le cœur de le cœur des préoccupations et ça devrait être l’essentiel.

 Or là qu’est-ce de quoi elle s’occupe de la politique ? d’urgence des batailles sur la qualité s’occupe d’elle-même surtout la politique d’elle-même les gens s’aiment la plupart des hommes politiques s’aiment eux-mêmes avant d’aimer le le peuple dont ils sont provisoirement dépositaire de de la souveraineté populaire c’est provisoire et comme ils sont même pas capables d’expliquer à quoi eux-mêmes obéissent qu’est-ce qui les guide qu’est-ce qui les fait agir à quel principe ils obéissent quels sont leurs objectifs donc si ceux qui vous

dirigent ne sont pas capables de dire à quoi eux-mêmes obéissent ils sont pas là pour commander ils sont là pour obéir aussi a des principes supérieurs pour guider un peuple et une nation vers le meilleur d’elle-même, on ne sait pas. Donc il se dispute entre eux, il s’acharne sur la fiscalité. Pourquoi ? Pourquoi faire ? Et pendant ce temps-là, en effet, les jeunes vont mal, les entreprises sont faillites, les agriculteurs sont au désespoir et et donc il y a il y a l’essentiel passe à côté du superflux dans les débats

politiques. C’est ça qu’il faut remettre au cœur. Et ce livre, c’est un c’est c’est un message de d’encouragement et de d’amour d’une certaine façon à cette nouvelle génération qui est dépossédée. Je dis même elle est raquetée. On leur prend tout. On leur prend la planète, on le on leur donne des dettes, on leur transmet un effondrement du système éducatif et social, on leur transmet l’anxiété, on le on narrive pas à lutter contre les les violences sexuelles.

 Ça ça devrait être éradiqué aussi. Je donne des exemples très concrets. Il y a des des modes opératoires très efficaces et donc cette question, on leur donne plus le droit à la beauté. C’est un droit fondamental le droit à la beauté pour les jeunes. Là, ils ont droit à la leader tous les jours.

 Tous les jours, tous les jours. H et sur les réseaux sociaux tous les jours. Et en particules, les filles dans les les les vous savez, il a deux petites filles de 9 ans qui se sont suicidées récemment pour harcèlement. Mais c’est inadmissible. C’est on est en pleine journée du harcèlement. Vous on est en pleine journée du harcèlement.

C’est insupportable. Ça devrait même pas exister parce qu’on connaît maintenant on sait les mots à dire la conduite à tenir comment est-ce qu’un enfant le fait acteur de sa propre autodéfense en lu disant ton corps t’appartient personne n’a le droit d’y touch même pas de te chatouiller personne n’a le droit de t’imposer quoi que ce soit si les tous les enfants entendaient ça l’adulte référent auquel ils peuvent s’adresser le parent l’éducateur et cetera, pourrait recueillir cette parole qui est même parfois une parole fragile mais on

on s’est parfaitement maintenant identifié qui est les mots qui fragiles qui recouvrent des situations dramatiques et ça ça devrait pouvoir être éradiqué. On va juste écouter quelques témoignages d’enfants qui ont été harcelés ces golemal et puis je vous passe la parole. J’ai été harcelée pendant pendant mon année de CM1 et CM2 puis pendant mon année de 5e.

Souvent c’est des mot rabaissé. On me disait oui, tu es moche, tu es la et cetera. J’ai commencé à me faire du mal. J’ai fait des titres de suicide. Je m’aimais plus comme personne vraiment, je voulais disparaître de de la surface de la terre. Ça a détruit une partie de ma personne que je ne retrouverait pas mais qu’aujourd’hui j’ai enfin que j’ai essayé j’ai essayé de combler ce trou avec d’autres choses et ça va mieux heureusement.

Voilà pour ces témoignages de jeunes qui ont été harcelés. Catherine a une question à ses golen royal sur ce livre mais qui va garder les enfants phrase qui lui avait été lancée à l’époque je ne l’ai pas lu. Chacun connaî la portée de cette phrase. Oui. La présidentielle de 2007. Je ne l’ai pas lu.

 Alors il m’est difficile de lui poser. Je le regrette. Je vais le lire mais là vous le je le découvre avec elle ce soir. Donc euh je voilà. Non, je voulais juste dire enfin à ces golines royal ou à vous, c’est que vous vous me disiez tout à l’heure que les mères aujourd’hui, les les qui ont perdu leurs enfants os parler.

 Mais dans les cas qu’on vient de citer, il y a eu la mère de Lola avec ce procès absolument épouvantable mais qui qui vraiment on avait envie de pleurer. Enfin, c’était c’était l’impensable même irracontable ce que cette petite fille avait pu subir. Mais on a vu que la mère, malgré son gros chagrin, a été apaisée parce qu’elle a eu l’impression que la justice passait et qu’ avait vraiment la perpétuité et que c’était ce que méritait cette meurtrière qui n’aurait pas dû être en France, qui aurait dû être expulsée en Algérie et et qui elle et d’ailleurs la meurtrière n’a

pas fait appel et n’a rien demandé. Donc si les choses se passent et qu’elle ne sortent pas au bout de 10 ans, je veux dire il faut absolument, je pense que c’est pas une consolation mais c’est l’impression que la justice a rendu la justice. Tandis que vous voyez sur les deux cas, à la maman du petit Elias et bien elle dit que la justice n’a pas fait son travail et que les deux qui ont été les meurtriers n’était pas suivi et qu’il a eu aucun suivi de voilà qu’on aurait pu les empêcher de se revoir enfin que vraiment le bé àabas de ce

qu’il faudrait faire alors voilà n’a pas été fait et la maman du de du garçon dont j’ai oublié le prénom qui a témoigné hier sur ces news Adrien Perz elle s’appelle Patricia voilà et bien voir que le le meurtrier de son fils qui a été condamné à 15 ans et vraiment va sortir de prison au bout de 7 ans et qu’il a eu déjà des permissions pour aller au soleil avec sa femme parce qu’il s’est marié, a le droit de vivre.

 Ça c’est quelque chose d’insupportable. Voilà. Je pense que là la justice en ce moment on en parle beaucoup, elle nous déçoit souvent et là en l’ victimes là c’est c’est même quelque chose d’une justice injuste. C’était votre c’était pas un mot la justice injuste faire je je sais je sais pas mettre un avis sur une décision de justice sans avoir accès au dossier par principe.

 Voyez, c’est trop facile parce que on dire on tue votre enfant, on tue on tue votre enfant à la la peine est de 15 ans et que vous voyez que le meurtrier ser au bout de 7 ans là, je pense que vous viendriez pleurer parce que vous ne vous parce que le quantum n’a pas été voilà je pense, je ne sais pas, je connais pas le dossier donc je peux pas je peux pas émettre parce que il faut aussi garde que les Français gardent confiance dans leur justice, voyez.

 Donc si chaque fois qu’il y a une bonne décision de justice, on en parle jamais et vous avez raison de dire c’était très touchant la maman de de Lola avec son frère surtout ils sortent du tribunal et il ils ont le courage encore de remercier la justice. C’est très c’est très très rare et la justice c’est très les prisons n’ont jamais été aussi pleines que maintenant donc la justice est très sévère.

 Alors, c’est vrai qu’il y a des cas qui peuvent choquer extérieurement sans qu’on ait les éléments, mais chaque fois que la justice quand même est vraiment à la au rendez-vous de de l’apaisement des victimes, on nen parle jamais non plus, hein. Donc euh les prisons n’ont jamais été aussi pleines. C’est Golen Royal, pour en revenir à votre livre, vous dites alors la phrase c’est qui va gagner les enfants ? C’est ce qu’on vous a dit au moment de la présidentielle de 2016 en disant mais elle pourra pas faire de la politique

puisqu’elle doit garder des enfants. Vous dites il y a des points communs entre éduqués et présider. é dier comme une mère aime en réyens aujourd’hui on est loin on est très très loin on en est loin on en est très très loin on est gouverné par la peur par la férocité par les égos par des des dirigeants oui qui des des la plupart des hommes politiques s’aiment eux-mêmes c’estd avant de décider quelque chose dire mais est-ce que ça c’est bon pour moi est-ce que ça va me faire monter dans les sondages c’est pas le sujet et je me souviens sur

les sujets 10 secondaires les les violences faites aux enfants, les abus sexuels, la lutte contre la la pédophilie ou la lutte contre le bisutage. Quand je me suis attelée à ces sujets qui moi me semblent essentiels parce qu’un grand pays doit d’abord protéger ses enfants, sinon elle est pas capable de protéger son peuple, hein.

Euh, on me disait “Mais c’est secondaire, mais de pourquoi tu t’occupes de ça ? Mais mais qu’est-ce que ça va te rapporter ? Qu’est-ce que ça va te rapporter ?” Combien de fois j’ai entendu cette cette expression ? Je dis mais ça mais on est là pour ça ça va me rien me rapporter mais ça va me rapporter à l’idée que je me fais de l’engagement politique et de l’action politique pour les autres.

Et donc c’est vrai que que je retourne ce stigma parce que quand on m’a dit mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Pourquoi pas la calcard ses enfants ? La Fabius qui vous a qui avait dit ça. Oui, c’est au fond. Ça veut dire que c’est c’est c’est au fond que j’étais j’étais illégitime puisque j’avais des enfants.

 Bah finalement quand vous avez un enfant dans le terér que vous n’avez plus rien dans dans le cerveau en gros hein. Donc mais qu’est-ce qu’elle fait là en plus ? Qu’est-ce qu’elle vient dans cette compétition qu’elle s’occupe donc de ses enfants puisque c’est son niveau de compétence en gros et même quand j’ai été nommé ministre de la famille, on m’a fait cette réflexion là.

 Je devais être nommé ministre garde, je devais être nommé garde des saut à une chose puis les les chaises ont tourné voilà comme toute composition gouvernementale donc je pars et puis me rattrape et je je on me dit le premier ministre veut vous parler au téléphone donc je prends le téléphone et me dit on a oublié de nommer ministre de la famille toi avec tes quatre gosses tu feras l’affaire mais quel matchisme.

 Alors mais quel match dit et et alors on a oublié les handicapés. Ah oui au fait on a oublié les handicapés. un homme aurait un homme aurait refusé honnêtement. Moi, je me suis dit bah non, c’est quand même important. C’est quand même important. Et c’est là que j’ai fait toutes les réformes concernant le l’enfance et notamment la lutte contre les ces idées que vous développez dans ce livre, c’est col Royal, vous portez vous pourriez les porter à nouveau au plan national.

 Vous pourriez être à nouveau candidate à la présidentielle. Personne ne se l’interdit aujourd’hui. Tout le monde veut y aller. Est-ce un programme de gouvernement ? On peut vous poser cette question. Mais c’est un programme de c’est un programme de d’avenir d’un pays. C’est sûr. C’est sûr.

 Parce que c’est la dette générationnelle. Elle si elle perdure, elle va continuer à nous faire décliner. Et là, on a on a un déclin et on a même une décadence en France. Et si la nouvelle génération n’a plus confiance dans son avenir et ne se dit pas bah à mon tour, je vais avoir confiance dans mon avenir et je vais forger l’avenir pour la génération qui viendra après.

C’est ça l’enchaînement des générations. Et quand on voit qu’on est revenu au taux de natalité, au taux de natalité de 1925 d’il y a un siècle, c’est-à-dire que se trouve effacer toutes les politiques familiales du Conseil national de la Résistance qui avaient réussi à faire de la France un modèle où les femmes avaient à la fois le plus grand nombre d’enfants et le taux d’activité le plus élevé.

 Et tout ça est en train de s’effondrer et ça c’est dangereux et c’est triste en plus. Et et vous pourriez être celle qui porte ses idées. En tout cas, ce qui est très c’est ce qui est important c’est que ça soit porté en tout cas mais pour venir sur un qui pourrait les porter une femme sur un mais je pense que le temps des femmes est peut-être venu hein.

Marine Le Pen par exemple le temps des femmes est venu. Je ne sais pas mais voyez après je veux pas retomber dans un discours de virilisme toxique comme je le décris dans le livre parce qu’il y a de la m je fais la distinction entre la masculinité positive et le virilisme toxique dont on est quand même bien victime dans toutes les formes de décision politiqu et finalement je pas retomber là-dessus sur la transformation voyez d’un d’un projet de société de et d’une réflexion sur l’essentiel de ce qui devrait nous préoccuper et nous

porter en itinéraire personnel. Bon, merci beaucoup.