France Gall : Sa tombe est hors du commun avec un secret bien particulier, sa volonté a été respectée.

Il y a tout juste cinq ans, France Gall s’est éteinte. Décédée des suites de la récidive de son cancer du sein à 70 ans, France Gall repose désormais entourée de Michel Berger et de leur fille Pauline. Un caveau magique et totalement unique qui est régulièrement arboré de splendides arcs-en-ciel…

Morte le 7 janvier 2018 à Neuilly-sur-Seine, France Gall a rejoint l’amour de sa vie Michel Berger (décédé le 2 août 1992) et leur fille Pauline (emportée par un mucoviscidose en 1997) au cimetière Montmartre à Paris. Si France Gall avait déclaré qu’elle trouvait “sinistres” les cimetières à nos confrères du magazine Paris Match, elle avait tout imaginé pour que sa dernière demeure soit un endroit empreint de beauté et de poésie.

Ainsi, le couple et leur fille reposent dans un caveau familial unique protégé par un immense mausolée de verre. Loin des tombes faites de pierre ou de marbre, celle de la chanteuse, de l’artiste et de leur fille n’a rien de commun avec les structures mortuaires traditionnelles. À l’intérieur du mausolée de verre, un grand cerisier japonais garni de fleurs roses surplombe leurs tombes. Elle la décrivait comme une cage “à oiseaux avec des fleurs et des arbres de toutes les couleurs“.
Une tombe empreinte de magie
Apparu en 2012, ce mausolée a été érigé lors de la commémoration des 20 ans de la mort de Michel Berger. Sa construction révèle également un secret particulier : lorsque le soleil frappe son verre, la plaque sur laquelle sont inscrits les noms du chanteur et de sa fille devient moins lisibles, et des arcs-en-ciel apparaissent. Une mise en lumière exceptionnelle qui impressionne toujours les visiteurs du cimetière de Montmartre.

Accompagnée de leur fille Pauline décédée à 19 ans à peine, France Gall a également respecté la dernière volonté de sa fille qui avait indiqué dans son testament vouloir reposer à côté de son papa. À l’époque, l’interprète du titre Ella, elle l’a avait dû demander à sa belle-famille de déplacer le corps de son mari jusque dans le caveau des Gall, à Paris. Une demande qui avait d’abord été refusée par ses beaux-parents, mais qui avait fini par être acceptée après de nombreuses négociations.

Pour rappel, le couple était également parent de Raphaël, né en 1981. Très discret, celui-ci utilise son vrai nom de famille, Hamburger, et est devenu compositeur et produit de la musique, notamment de très nombreuses bandes-originales dont Blood Ties de Guillaume Canet et Demain tout commence, d’Hugo Gélin et Nous York de Géraldine Nakache.

Il est aujourd’hui le co-producteur de la formidable comédie musicale Starmania, l’opéra rock de Michel Berger et Luc Plamandon qui se joue à guichets fermés à la Seine Musicale à Paris et qui partira en tournée dans toute la France.

Cinq ans après la disparition de France Gall, le 7 janvier 2018, l’artiste repose désormais au cimetière de Montmartre, dans un caveau familial empreint de poésie et de beauté. Un lieu où l’amour et la mémoire sont préservés de manière tout à fait unique. La chanteuse, emportée par un cancer du sein à l’âge de 70 ans, a voulu que sa dernière demeure soit un espace empli de lumière et de couleurs, loin des cimetières traditionnels qu’elle trouvait “sinistres”, comme elle l’avait confié au magazine Paris Match.

C’est donc dans un mausolée de verre que reposent France Gall, son mari Michel Berger, décédé en 1992, et leur fille Pauline, partie trop tôt à l’âge de 19 ans des suites de la mucoviscidose. Ce mausolée, érigé en 2012 lors de la commémoration des 20 ans de la mort de Michel Berger, est un véritable hommage à la beauté et à la poésie de la vie. À l’intérieur de cette structure translucide, un cerisier japonais majestueux, orné de fleurs roses, surplombe les tombes des trois êtres chers. Un jardin suspendu, un véritable petit coin de paradis. France Gall l’avait décrit comme “une cage à oiseaux avec des fleurs et des arbres de toutes les couleurs”, un espace qui invite au recueillement et à la contemplation.

Mais ce mausolée cache un secret encore plus magique : lorsque le soleil frappe le verre, des arcs-en-ciel apparaissent, illuminant le caveau d’une lumière féerique. Ce phénomène, qui ne cesse de surprendre et d’émerveiller les visiteurs du cimetière, renforce encore le caractère mystique et émouvant de ce lieu de mémoire. Les plaques gravées avec les noms de Michel Berger et de Pauline deviennent partiellement invisibles sous les effets de la lumière, symbolisant l’impermanence de la vie et l’éternité de l’amour familial.

France Gall a ainsi respecté la volonté de sa fille, Pauline, qui avait exprimé dans son testament son désir d’être enterrée aux côtés de son père. Une requête qui n’a pas été immédiatement acceptée par ses beaux-parents, mais qui a finalement été réalisée après de nombreuses négociations. Ce geste témoigne de l’amour incommensurable qu’elle portait à sa fille et à son mari, et de son désir de les réunir pour l’éternité.

Raphaël, le fils du couple, né en 1981, a pris une part discrète dans cette démarche familiale. Aujourd’hui co-producteur de la comédie musicale Starmania, il œuvre dans l’ombre pour maintenir vivants l’héritage et les souvenirs de ses parents. Très discret, il utilise son vrai nom, Hamburger, et a fait sa place dans le monde de la musique, en composant des bandes-originales pour des films tels que Blood Ties de Guillaume Canet et Demain tout commence d’Hugo Gélin.

À travers ce mausolée, France Gall a réussi à transmettre un message d’amour, de beauté et de réconciliation, un hommage aussi poignant que particulier à sa famille. Ce lieu unique, où la magie de la lumière se mêle à la mémoire des disparus, demeure un témoignage intemporel de l’amour familial et de la volonté de France Gall de rendre hommage à ceux qu’elle a tant aimés. Un véritable sanctuaire d’émotions et de souvenirs, où l’on peut presque entendre, entre les souffles du vent, les échos de chansons d’amour immortelles.