Leur professeur n’était pas celui qu’ils croyaient

Son professeur n’était pas celui qu’il croyait. Bienvenue dans French African Focktails. On dit souvent que le diable ne vient jamais avec des cornes, mais avec un sourire et un costume repassé. Ce jour-là, à Abidjan, tout a commencé dans une salle de classe et celui que tout le monde respectait allait ouvrir à un jeune élève la porte de la richesse et du malheur.

 Mamadou Konate avait 17 ans. Il étudiait au lycée moderne de Yopougon. Ce quartier-là, c’est pas les Richins, c’est le quartier populaire. Les gens galèrent pour joindre les debouts, mais dans ce lycée, il y avait un professeur qui n’était pas comme les autres, monsieur Traoré, le prof de math. Pendant que tous les autres profs arrivaient à pied ou en taxi brousse, monsieur Traoré garait sa Mercedes-Benz noire devant l’école.

 Une vraie Mercedes, brillante, propre. Les élèves arrêtaient de jouer pour regarder quand il arrivait. Pendant que les autres profs portaient des chemises défréchies avec des taches de cris, monsieur Traoré arrivait en costume trois pièces. Cravat, montre brillante au poignet, chaussures cirées. Il sentait bon de loin.

 Dans les couloirs, les élèves chuchotaient. Ce type-là, il a trouvé. Il connaît les secrets de la réussite. Mamadou, lui, il admirait ce prof. Il le regardait tout le temps, comment il marchait, comment il parlait, comment il tenait la crée pour écrire au tableau. Il voulait devenir comme lui et ses notes en math ont explosé.

 De 12/ 20, il est passé à 18 puis 19. Il est devenu le meilleur élève de monsieur Traoré. Après chaque cours, le prof l’appelait : “Mamadou, viens porter mon cartable à ma voiture.” Et Mamadou sautait de joie. Il prenait le sac en cuir du prof. Il marchait fièrement vers la Mercedes. Il ouvrait la portière. Il regardait l’intérieur en cuir beige.

Il respirait cette odeur de voiture de luxe. Pour lui, c’était l’odeur de la réussite. Un vendredi après-midi, monsieur Traoré a posé sa main sur l’épaule de Mamadou. Tu es le seul élève que je vais t’inviter chez moi. Le seul. Le cœur de Mamadou a bondi dans sa poitrine. Il est rentré chez lui en courant dans leur petite maison de Yopougon couette.

 Maman ! Maman ! Monsieur Traoré m’invite chez lui. Il dit qu’il va être mon parrain.” Sa mère Fatouata était en train de piler du foutou dans le mortier. Elle s’est arrêtée. Le pilon est resté en l’air. Mamadou ! Méfie-toi, le dehors est dangereux. Mais maman, c’est monsieur Traoré, le professeur le plus respecté de l’école.

Sa mère a secoué la tête lentement. Elle n’a rien ajouté. Vous savez comment sont les mamans africaines ? Elles savent des choses, elles sentent des choses mais leurs enfants ne veulent jamais les écouter. 6 mois ont passé. Mamadou a eu son bac avec mention très bien 18/ 20 de moyenne générale.

 Tout Abidjan parlait de lui. Monsieur Traoré a organisé une fête dans sa grande villa à Cocodi. Cocodi, c’est le quartier des riches à Abidjan. des lampions partout, de la musique, des professeurs, des gens importants. Au milieu de la fête, monsieur Traoré a fait signe à Mamadou. Viens, ton cadeau t’attend à l’intérieur. Ils sont entrés dans la villa.

 Les murs étaient couverts de tableaux bizarres, des symboles que Mamadou ne connaissait pas. Ils ont traversé le salon puis le couloir, puis ils sont arrivés dans la salle de bain. Il y avait une énorme baignoire en marbre noir au centre. Monsieur Traoré a ouvert les robinets. L’eau a commencé à couler. Enlève tes chaussures, remonte ton pantalon.

 Entre dans la baignoire. Mamadou a hésité. Quelque chose avait changé dans l’air. Il sentait une tension bizarre. Monsieur, pourquoi la baignoire ? Fais-moi confiance. Mamadou, je t’ai amené jusqu’ici. Non. Mamadou a obéi. L’eau montait jusqu’à ses genoux. Monsieur Traoré a enlevé ses belles chaussures.

 Il a remonté son pantalon de costume et il est entré dans la baignoire lui aussi. Ferme les yeux. Mamadou a fermé les yeux. Quand il les a rouvert. Il n’était plus dans la salle de bain. Devant eux, il y avait une forêt, une forêt immense, sombre, verte, pleine de bruits, mais pas des bruits normaux. Les arbres parlaient. Bienvenue fils de la lumière.

 Les oiseaux chantaient en parole qu’on pouvait comprendre. Un nouveau vient. Un nouveau vient. Mamadou a hurlé. Monsieur Traoré lui a attrapé le bras fort fort. Calme-toi. Tu es sur le chemin de ta destinée. Ils ont marché 10 minutes, 20 minutes. Le temps était bizarre comme étiré. Et puis au milieu de la forêt, il y avait une chapelle, une structure en pierre couverte de liane.

 Des torchés brûlaient avec des flammes bleues. Des dizaines de personnes étaient à l’intérieur. Des hommes en costume, des femmes élégantes, tous souriaient mais leur sourire était trop large, trop fixe. “Voici notre nouveau frère”, a annoncé monsieur Traoré. Tout le monde a applaudi. Ils ont entouré Mamadou. On lui a donné un verre avec un jus rouge.

On lui a caressé les cheveux. Une femme avec un parfum en ivrant s’est approchée et a murmuré. Ici, c’est la clé de la richesse. Ici, tu ne manqueras jamais de rien. Une heure après, ils étaient de retour dans la baignoire. L’eau coulait toujours comme si le temps ne s’était pas écoulé. Monsieur Traoré souriait.

 Le lendemain matin, Mamadou a reçu les clés d’une Audi à Trois tout neuve. Il avait 19 ans. 2 ans plus tard, à l’université, Mamadou Konate était devenu une vedette. À 21 ans, il conduisait une voiture de luxe. Il portait des vêtements de marque. Les filles couraient derrière lui. Ses camarades le jalousaient.

 Ce type travaille où ? Il a un sponsor, c’est sûr. C’est un fils de ministre. Personne ne savait la vérité. Une fois par mois, Mamadou remplissait sa baignoire à moitié. Il fermait les yeux. Il retournait dans la forêt. Il assistait aux réunions. C’était le prix à payer, un prix facile. Jusqu’à ce jour-là, Mamadou était assis dans le bureau de monsieur Traoré qui était devenu directeur des études maintenant.

Monsieur, vous avez tellement plus que moi. Vous êtes respecté, puissant. Qu’est-ce que je dois faire pour être comme vous ? Juste comme vous. Monsieur Traoré a posé son stylo. Ses yeux sont devenus froids. Au stade où je suis, Mamadou, ça demande des sacrifices. Le sang de Mamadou s’est glacé. Quel genre de sacrifice ? Viens à la prochaine réunion, on en discutera.

Dans la chapelle de la forêt, le quinzee jour du mois, Mamadou a posé sa question devant tout le monde. Je veux monter en grade. Qu’est-ce que je dois faire ? Le grand maître, un vieux avec des cheveux blancs et des yeux jaunes, a souris. Un sacrifice. Ma mère, non. Mon père ? Non. Mes frères et sœurs ? Non.

 Toute l’assemblée a éclaté de rire. On n’est pas dans ces bassesses, jeune homme. On a besoin de nos famille vivante. Non, ton sacrifice sera différent. Le grand maître s’est levé. Tu dois séduire une sœur chrétienne, une vraie, une qui prie, une qui croit en Dieu. Tu dois l’épouser. Mamadou a cligné des yeux. Pourquoi ? parce qu’elle sera ton objet de sacrifice à travers les fausses couches, à travers sa stérilité, à travers sa douleur.

 Tu vas monter silence dans la salle. Comment ? Comment je vais convaincre une chrétienne de m’épouser ? Le grand maître a souris. Tu n’es pas un enfant. Mamadou, joue le jeu. Église évangélique, la victoire quartier plateau, Abidjan. Mamadou a repéré cette église un dimanche. C’était une grande église moderne, des projecteurs, une sono puissante.

 Les femmes sortaient après le culte bien habillé, parfumée, souriante. Il a fait un plan dans sa tête. Je n’irai pas avec ma voiture. Je ne vais pas m’habiller en riche. Les chrétiens sont méfiants. Si tu arrives trop frais, ils vont penser que tu es un sorcier. Il a mis un jean simple, un t-shirt blanc, des sandales. Il s’est fait passer pour un étudiant modeste qui cherche Dieu.

 Un dimanche, il a attendu près du portail de l’église. Les gens sortaient. Il a repéré une jeune femme grande, élégante, un sourire doux. Elle tenait une bible sous le bras. Il s’est approché avec l’air désemparé. S’il vous plaît, ma sœur. Elle s’est retournée. Oui, mon frère. Je je me sens perdu. J’ai besoin de prière mais j’ose pas entrer dans l’église. Je ne suis pas croyant.

Les yeux de la fille se sont illuminés. Une âme a sauvé. Une mission divine. Mon frère, ne t’inquiète pas. Dis-moi qu’est-ce qui te tourmente ? Il l’a regardé. Elle était belle, pure, innocente. J’ai trop de problèmes mais j’ai besoin de Dieu. Vous pouvez m’aider ? Elle a sourit. Prends mon numéro. Appelle-moi.

En attendant, lis le Psaume 35. Prie avec ça, tu vas dormir en paix. Merci. Vous vous appelez comment ? Élise. Élise, quoi. Le lendemain, premier appel téléphonique. Allô sœur Élise, c’est Mamadou, le garçon d’hier. Oui mon frère, comment tu vas ? J’ai lu le Psaume 35, ça m’a beaucoup aidé. Merci infiniment. Gloire à Dieu.

 Sœur Élise, je peux vous poser une question ? Vous accepteriez d’être mon ami pour m’aider spirituellement ? Je veux connaître Dieu mais j’ai besoin d’un guide. Silence au téléphone. Puis d’accord Mamadou, je vais t’aider. C’est ma mission. Élise a raccroché. Elle a couru voir sa meilleure amie. Ru Ruth, j’ai rencontré quelqu’un.

 Qui ça ? Un garçon. Il cherche Dieu. Il veut que je l’aide. Il est doux, poli, humble. Ru a froncé les sourcils. Un garçon qui cherche Dieu ou une fille qui prie. Faites attention Élise. La nuit et le jour ne marche pas ensemble. Élise a souris. Tu es toujours négative. Tu sais quand on est habitué au frère Barnabé qui drague avec des versets de la Bible, le jour où tu tombes sur quelqu’un de vraiment sincère, c’est rafraîchissant.

Ru a soupiré. Élise, je prie pour toi. Famille, cette histoire est vraie. Ça vient d’Abidjan. Mais ça peut arriver à Dakar, à Lomé, à Douala, à Kinshasa. Partout où l’ambition rencontre le désespoir, ces pièges existent. Retenez ces choses-là. Si quelqu’un te promet la richesse sans effort, pose-toi une question.

 Quel est le prix réel ? L’argent facile n’existe pas. Derrière chaque fortune rapide, il y a un pacte, un sacrifice, une dette. Les prédateurs spirituels ciblent les cœurs purs. Élise voulait sauver une âme. C’est noble. Mais dans ce monde, la bonté peut devenir une porte d’entrée pour le mal. Soyez vigilants, pas naïfs.

 Le diable ne se présente jamais avec des cornes. Il arrive en Mercedes, en costume trois pièces avec un sourire charmant, avec des promesses dorées. Si tu ne le combats pas, il t’a déjà vaincu. La suite de cette histoire va vous glacer le sang. Qu’est-ce qui va se passer entre Mamadou et Élise ? Comment le piège va se refermer ? Est-ce qu’elle va découvrir la vérité avant qu’il soit trop tard ? Partagez cette histoire massivement.

 Taguez trois personnes qui doivent la lire. Les semaines ont passé. Mamadou et Élise s’appelaient tous les jours. Il parlent de Dieu, de la Bible, de la vie. Mamadou jouait bien son rôle. Il posait des questions sur la foi. Il envoyait des messages doux. Mais quelque chose s’est passé qu’il n’avait pas prévu. Élise est tombée amoureuse de lui.

 Elle ne l’a pas dit directement, mais ça se voyait. La façon dont elle souriait quand il appelait, la façon dont elle attendait ses messages, elle priait pour lui chaque soir. Et Mamadou, lui aussi a commencé à ressentir quelque chose. C’était flou, différent, mais il l’a chassé de sa tête. Il avait une mission, un sacrifice à accomplir.

 Un jour au téléphone, Mamadou a lâcher des informations. Tu sais, Éise, je n’ai pas été totalement honnête avec toi. Comment ça ? Je ne suis pas pauvre. J’ai des biens, des voitures, des maisons. Je roule en grosse voiture. La vie me respecte. Les gens m’appellent tonton Mamadou. Élise est restée silencieuse un moment.

 Pourquoi tu ne me l’as pas dit avant ? Parce que je ne voulais pas que tu penses que je cherche à t’impressionner. Je voulais que tu me connaisses pour qui je suis vraiment. Elise a sour au téléphone. Son cœur battait fort. Cet homme était différent, humble malgré sa richesse, cherchant Dieu malgré son succès. “Viens à l’église dimanche prochain,” a-t-elle dit “je veux que tu rencontres ma communauté.

” Dimanche, église évangélique, la victoire. Mamadou est arrivé dans sa belle voiture. Cette fois-ci, il ne se cachait plus. Costume élégant, chaussures brillantes, montre au poignet. Écoutez bien ce que je vais vous dire là. Les sorciers n’ont pas peur de l’église. Dans les églises, il y a plein de sorciers qui vont à la montagne de prière.

 Beaucoup vont au programme de jeûne. Ne vous trompez pas. Les sorciers n’ont pas peur de l’église. Mamadou est entré, il a serré des mains, il a souris, il a chanté les cantiques. Personne n’a rien remarqué. Après le culte, tout le monde parlait de lui. C’est qui ce jeune homme-là ? C’est l’ami d’Élise.

 Il cherche Dieu et il a l’air d’avoir les moyens. Les mois ont passé. Mamadou venait à l’église régulièrement. Il donnait des offrandes généreuses. Il participait aux activités et surtout il gâtait Élise. Des cadeaux, des sorties, des restaurants chics, des voyages. Élise est devenue la plus belle de l’église.

 Elle s’habillait maintenant comme une star. Les autres sœurs la regardaient avec envie. Vous savez comment c’est ? Tout le monde ne va pas à l’église pour prier. Certaines femmes viennent pour montrer les habits qu’elles ont acheté pendant la semaine. D’autres viennent parce que le pasteur est célibataire. Rares sont ceux qui viennent vraiment pour chercher Dieu.

 Mamadou n’a jamais vraiment dragué Ése. Il n’a pas eu besoin. L’argent parlait pour lui, les cadeaux parlaient pour lui. Sa gentillesse calculée parlait pour lui. Un soir, après 6 mois de fréquentation, Mamadou a prit la main d’Élise. Élise, Quissi, veux-tu m’épouser ? Elle a pleuré de joie. Oui oui Mamadou mille fois oui. Le mariage a été grandiose.

Cocodi villa a décoré pasteur invité de marque. Tout le monde félicitait le couple. Élise a quitté sa petite maison de Yopougon. Elle est allée vivre avec Mamadou dans sa grande villa. Leur humble demeure comme on dit 6 mois sont passés. Pas de grossesse. Un an, toujours rien. 2 ans, rien. Mamadou a commencé à s’impatienter.

Élise, ça fait 2 ans qu’on est marié. Tu ne tombes pas enceinte. C’est quoi le problème ? Je ne sais pas, chérie. Peut-être qu’on devrait voir un docteur. Tu me mets en retard, tu sais, j’ai accepté des choses pour nous. Et toi, tu ne peux même pas me donner un enfant. On est où là ? Élise a commencé à pleurer souvent. Mamadou parlait mal.

 Il était froid, distant. Puis un jour, miracle, Élise est tombée enceinte. Chérie, chérie, je suis enceinte. Mamadou a explosé de joie. Il lui a offert une belle voiture, une Corolla toute neuve. Il a organisé une fête grossesse de deux semaines seulement et il y avait déjà une fête. Un mois, 2 mois, 3 mois, 4 mois. Fausse couche.

Élise était dévastée. Elle a pleuré pendant des jours. Mamadou l’a consolé. Il lui a acheté des cadeaux. Il lui a dit que ce n’était pas grave. On va réessayer. Mon amour, Dieu est grand. Deuxème grossesse. 3 mois après. Fausse couche. 3è grossesse. Fausse couche. 4è grossesse. Fausse couche. 5e grossesse. Fausse couche.

 Cinq fausses couches au total. Chaque fois qu’Élise perdait un bébé, Mamadou recevait quelque chose. Une nouvelle maison, une promotion mystérieuse, de l’argent qui tombait du ciel. Son pouvoir grandissait, mais Élise, elle dépérissait. Un jour, elle a décidé d’entrer en prière sérieuse. Jeune, montagne de prière, nuit blanche.

 Son pasteur l’a appelé un matin. Sœur Élise, j’ai prié pour toi. Dieu m’a montré quelque chose. Quoi ? Pasteur, ton mari est dans des choses mystiques. C’est lui qui mange tes enfants. Il utilise tes grossesses comme sacrifice. Élise a senti son sang se glacer. Non, c’est pas possible. Prie, Dieu te montrera la vérité.

Élise est rentrée à la maison. Elle a observé Mamadou, ses sorties mystérieuses, ses bains à minuit. ses yeux vident parfois. Un soir, elle a pris son courage. Mamadou, je veux divorcer. Il a levé les yeux de son téléphone. Son visage est devenu froid. Ses yeux ont changé. Si tu divorces de moi, c’est l’arrêt de mort que tu signes.

Quoi ? Personne ne divorce ici. On est ensemble jusqu’à ce que Jésus revienne. Tu comprends ? Éise a eu peur. Elle a vu quelque chose dans ses yeux, quelque chose de sombre. Le lendemain, pendant que Mamadou dormait, elle a pris ses affaires. Elle a tout laissé, la maison, la voiture, les bijoux, tout.

 Elle est partie chez ses parents. Mamadou était furieux. Il est allé à la chapelle dans la forêt. Ma femme m’a demandé le divorce. Elle veut me quitter. Qu’est-ce que je fais ? Le grand maître a souri. On t’avait prévenu. Quand elle va découvrir ton secret, elle va vouloir partir. Amène-nous un habit à elle.

 On va la prendre. Mamadou est retourné à la villa. Il a fouillé dans les affaires qu’Ése avait laissé. Il a pris une de ses robes. Il l’a amené à la chapelle. Ce soir-là, Éise était à la montagne de prière avec son église. Elle priait, elle chantait, elle pleurait. Dans la chapelle, ils ont mis la robe d’Élise dans un bassin.

 Ils ont commencé le rituel. La robe devait se transformer en sang. C’était le signe que le sacrifice fonctionnait. Mais rien ne s’est passé. La robe est restée une robe. Le grand maître était confus. Pourquoi on n’arrive pas à la prendre ? Un des membres a dit : “Elle prie trop. On pensait que c’était une de ces jeunes filles qui vont à l’église pour blaguer.

Mais celle-ci, elle prie beaucoup.” Mamadou a regardé le bassin. Quelque chose a changé en lui. Attendez, son Dieu est plus fort que votre Dieu. Apparemment oui. Mais vous me racontez quoi là ? À partir de ce jour, Mamadou a commencé à douter. Il rentrait chez lui. Il s’asseyaient dans le salon et ils apparaissaient, les membres de la secte, en forme d’ombre.

En forme de voix, tu dois nous donner ta femme. Tu dois, tu dois, tu dois. Mamadou ne dormait plus. Il avait peur. Il tremblait. Le grand maître lui a dit : “Puisqu’on a échoué de prendre ta femme, c’est toi qu’on va prendre.” Mamadou savait qu’il allait mourir. Il avait quelques jours, peut-être quelques semaines.

 Il a pris sa voiture, il est allé chez les parents d’Élise. Il a frappé à la porte. La mère d’Élise a ouvert. Elle a voulu fermer la porte. S’il vous plaît, laissez-moi voir Élise. Juste 5 minutes. Élise est sortie. Elle l’a regardé. Il avait maigri, il avait des cernes. Il tremblait. Mamadou, Élise, pardonne-moi. Pardonne-moi pour tout. Amène-moi à l’église.

 Qu’on puisse prier pour moi. Ton Dieu est plus fort. J’ai besoin de ton Dieu. Pour la première fois, il était sincère. És l’a amené à l’église. Les séances de délivrance sont commencées. Mamadou criait, il se débattait, il vomissait, il pleurait. Le pasteur priait, l’église priait. Élise priait. Ça a duré 3 ans, trois bonnes années, des séances chaque semaine, des jeûes, des prières jusqu’au jour où Mamadou a crié Jésus est Seigneur, il est né de nouveau.

Vraiment, il a arrêté les histoires de sectes. Il a brûlé tout ce qui venait de la chapelle. Il a coupé les ponts avec monsieur Traoré. Aujourd’hui, Mamadou et Élise ont trois beaux enfants. Ils sont ensemble, ils sont heureux. Et Mamadou est devenu diacre dans l’église. Il raconte son histoire pour avertir les jeunes.

 Écoutez, c’est une très belle histoire, un très beau témoignage, mais surtout c’est un avertissement. Famille, faisons attention. Faisons très attention. Quelqu’un peut te dire qu’il t’aime, qu’il veut t’aider, qu’il veut être ton parrain, qu’il veut te gâter. Maman qui lit cette histoire, tu as un homme qui t’aime pour rien.

 Il te fait des cadeaux et tout. Prends ça avec beaucoup de réserve. Papa, tu es un jeune garçon. Tu as un parrain qui veut t’aider gratuitement. Prends ça avec beaucoup d’attention. Le dehors est risqué, très risqué. L’argent facile a toujours un prix. Les cadeaux gratuits ont toujours une dette cachée. Les parrains généreux ont toujours un plan caché.

 Ne vendez pas votre âme pour une voiture. Ne vendez pas votre destinée pour une maison. Ne vendez pas votre famille pour la richesse et surtout si vous êtes déjà piégé dans ces choses-là, sachez qu’il y a un Dieu qui est plus fort. Le Dieu d’Élise. Le Dieu qui a sauvé Mamadou, le Dieu qui peut vous sauver aussi. Il n’est jamais trop tard pour revenir.

 Il n’est jamais trop tard pour crier au secours. Il n’est jamais trop tard pour choisir la lumière. Partagez cette histoire massivement. taguer trois personnes qui doivent l’entendre. Quelqu’un va être sauvé par ce témoignage. Restez vigilant, restez bénis et surtout restez en prière.