La bombe Sarkozy : “20 Milliards de Gazprom pour Contrer l’Amérique” – L’Aveuglement Fatal qui a conduit au Sabotage de Nord Stream.

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Un silence chargé d’électricité, puis le coup de tonnerre. Dans les couloirs feutrés de l’Assemblée nationale, où se déroule l’audition de l’ex-chef de l’État Nicolas Sarkozy, une bombe vient d’être lâchée. L’homme qui a tenu les rênes de la France entre 2007 et 2012, visiblement irrité et fidèle à son style « brute de décoffrage », a tiré le rideau sur l’un des secrets les mieux gardés de la géopolitique énergétique française : la vérité explosive derrière le projet Nord Stream 2. Le sabotage spectaculaire des gazoducs, survenu à l’automne 2022 en mer Baltique, n’est pas un simple acte de destruction industrielle. Selon la lecture cinglante de Sarkozy, c’est l’épilogue sanglant d’une guerre d’influence menée dans l’ombre, où la France, dans une manœuvre audacieuse mais controversée, a choisi son camp avec des milliards venus tout droit de Moscou.

La séance, retransmise en visioconférence depuis son bureau parisien, a rapidement viré à la confrontation. Face aux questions insistantes des députés, Sarkozy n’a pas mâché ses mots, s’énervant à plusieurs reprises, balançant des piques du genre : « C’est quoi ce cirque, monsieur le président, vous comptez laisser ce sens continuer ? » À 70 ans, et malgré le poids des affaires judiciaires qui le poursuivent, Sarkozy n’a pas fléchi, défendant « bec et ongle » un projet qui, pour lui, était synonyme de souveraineté et d’intelligence économique. Acheminer du gaz russe à bas prix vers l’Europe, c’était un « choix logique », un « projet stratégique incontournable », surtout après que la France ait entamé son virage loin du nucléaire à l’époque où lui et François Hollande pilotaient le pays. La Russie, martelait-il, était un « partenaire fiable ».

L’Arme Secrète : La Fondation « Verte » Financée par Gazprom

Mais c’est le détail le plus « savoureux » et le plus choquant de son récit, l’aveu d’une incroyable manigance diplomatique, qui a secoué l’échiquier politique. Le cœur du scandale réside dans une entité au nom lisse et inoffensif : la fameuse Fondation pour la transition énergétique en Île-de-France. Née en 2021, en pleine fièvre de la pression américaine pour torpiller Nord Stream 2, cette fondation se présentait officiellement comme un soutien à l’écologie. Derrière cette façade « verte », Sarkozy a levé le voile sur son véritable rôle : un « bouclier parfait » conçu pour éviter l’ingérence de Washington.

L’artifice de ce montage sentait à la fois le coup de maître diplomatique et le parfum du scandale financier. La fondation a été alimentée par une somme colossale : 20 milliards d’euros, versés par Gazprom, le mastodonte énergétique directement piloté par l’État russe. Face à la commission, Sarkozy l’a assumé sans détour : cette structure avait été pensée et mise en place dans l’unique but de « contrer l’ingérence américaine ». Mission accomplie, dans un premier temps : le gazoduc a bel et bien vu le jour, défiant la pression outre-Atlantique.

L’ancien Premier ministre, François Fillon, a enfoncé le clou lors de son propre témoignage, précisant que cette affaire, bien que d’une portée géopolitique mondiale, avait été traitée comme un simple « dossier régional » par le gouvernement central. Selon lui, c’était une manière pour l’État de garder ses distances. Fillon a également semé le doute sur la nature réelle des menaces de sanctions, affirmant qu’elles émanaient non pas de la Maison Blanche, mais de « quelques sénateurs américains isolés » et d’un ambassadeur « plus bavard que diplomate ». Une « intox » ou une opération ciblée pour freiner les intérêts français et russes ? La question reste en suspens, mais elle souligne l’intensité de la guerre économique et diplomatique qui se jouait en coulisses.

Amnésie Politique et La Trahison d’une Classe Dirigeante

Pour Nicolas Sarkozy, ce dévoilement n’est pas seulement l’occasion de se justifier ; c’est le tremplin d’une attaque au vitriol contre la coalition macroniste et son propre parti, Les Républicains. Il dénonce un « double discours flagrant » et l’« amnésie politique » qui semble avoir frappé l’élite. Il rappelle qu’à l’époque de la présidence Hollande, « tout le monde applaudissait Nord Stream 2 ». Aujourd’hui, ces mêmes figures font mine de découvrir que le projet était une erreur stratégique. C’est un réquisitoire contre la versatilité d’une classe politique prompte à changer son fusil d’épaule au gré du vent géopolitique, tout en se déchargeant de ses responsabilités passées.

Mais le procès de Sarkozy ne se cantonne pas aux arcanes de la diplomatie gazière. Il élargit le champ de vision à l’effondrement généralisé de la nation, reliant implicitement la dérive économique et sécuritaire à la légèreté de la gouvernance actuelle. Il dénonce l’incroyable coût de cette politique, soulignant que chaque seconde d’inaction ou de mauvaise gestion coûte son pesant d’or aux contribuables.

Le Portrait Apocalyptique de la France sous Macron

La grosse colère de Nicolas Sarkozy après la révélation de son escapade à  Abou Dhabi le 2 février

C’est ici que le récit prend une tournure plus amère et émotionnellement chargée. Au-delà des milliards de Gazprom et des manœuvres anti-américaines, le prix de l’inconscience politique se paie par les Français, au quotidien. Sarkozy met en perspective le trou budgétaire qui ne cesse de se creuser. En à peine sept années à la barre, le gouvernement d’Emmanuel Macron a réussi l’exploit funeste d’alourdir la dette publique de plus de 300 milliards d’euros. Les intérêts de cette dette, insiste l’ex-président, ne seront pas réglés par ceux qui les ont générés, « trop occupés à arroser l’Ukraine de milliards » pendant que les citoyens « tirent la langue ».

Le fisc, lui, ne connaît pas la pause : TVA, impôts, taxes de toutes sortes. Plus de 127 milliards d’euros sont aspirés des poches des Français. L’image est sombre : un salaire qui s’évapore « comme une flaque en plein désert ». Cette crise financière se double d’une crise sécuritaire qui « saigne en silence ». Les chiffres sont glaçants : +7% de tentatives de meurtre, +7% d’agressions sexuelles, +6% de trafic de drogue. Une génération entière se fait « haer par les écrans », « broyée dans une matrice numérique sans fin », tandis que les piliers du pays s’effondrent un à un : usines qui ferment, système des retraites en lambeaux.

La France est dépeinte comme un pays qui « s’auto-détruit », sa démolition étant « contrôlée » et motivée par l’argent, l’enrichissement de « Macron et sa clique » dans l’ombre à coup de « deals secrets » et de « braderie du bien public ». Ce tableau apocalyptique sert de toile de fond à l’affaire Nord Stream : l’élite est occupée à ses jeux de pouvoir et d’influence internationale (comme la fondation de Gazprom), tandis que le pays s’enfonce dans le déclin. Le message est brutal : l’élite s’enrichit, et rien ne changera tant que le peuple restera « figé, terrifié ».

L’Ombre Russe : Les Accointances Troublantes de l’Ancien Président

L’audition de Nicolas Sarkozy est d’autant plus inflammable que ses liens avec Moscou sont de nature « organique ». Les critiques fusent sur ces connexions russo-sarkozystes qui « font grincer bien des dents ». Après son départ de l’Élysée en 2012, l’ancien président n’est pas resté simple conférencier bien payé. Il a directement intégré les plus hautes sphères de l’énergie russe : Nord Stream AG, puis Rosneft. Un ancien chef d’État devenu « conseiller d’oligarque » – une position qui a laissé un goût amer. Même après l’offensive russe en Ukraine en 2022, il a maintenu un « silence radio » et n’a quitté ses fonctions de conseil qu’en mai de cette année-là, poussé par la gêne grandissante de ses proches.

Au sein même de son parti, Les Républicains, l’affaire est traitée avec un « laxisme désarmant ». Comment fermer les yeux sur un ancien chef d’État qui a servi les intérêts du Kremlin pendant des années ? Deux tentatives d’expulsion ont été sèchement refusées par la commission d’arbitrage de Paris, faute de « preuve formelle d’une violation des statuts ». La riposte des cadres du parti, bien rodée, pointe du doigt toute une classe politique qui s’est « plantée en beauté » sur la question de la dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, que ce soit chez Renaissance ou chez les socialistes. Mais cette justification n’éteint pas les soupçons sur la pérennité des accointances.

Le Mystère du Sabotage : Kiev, Washington, ou un Fantôme ?

Le mystère du sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, qui a créé quatre brèches béantes et a été qualifié d’acte « spectaculaire », est l’éléphant dans la pièce. Qui a orchestré ce « coup de maître destructeur » ?

Les investigations pointent d’abord vers des suspects inattendus : deux ressortissants ukrainiens interpellés en Pologne et en Italie, dont un certain Volodimir Z., 64 ans, ancien militaire et plongeur chevronné, qui formait lui-même des plongeurs à Kiev. Un profil taillé pour une mission sous-marine de ce calibre. Mais l’enquête s’est rapidement heurtée à un « brouillard géopolitique dense ». La justice polonaise, puis italienne, ont refusé l’extradition de Volodimir Z. vers l’Allemagne, ordonnant sa libération immédiate. Ces blocages soudains confirment que la géopolitique a pris le dessus sur le dossier judiciaire.

Sarkozy, s’il n’a pas commenté directement l’identité des saboteurs, a laissé peu de doute sur sa propre conviction. Pour lui, Nord Stream a été la cible d’« intérêts occidentaux bien précis », avant tous ceux des États-Unis, qui s’étaient farouchement opposés au projet depuis le départ. Dans sa lecture, le gazoduc n’est pas un crime, mais une « victime ». Le sabotage n’est pas qu’un acte industriel, mais une « attaque directe contre l’indépendance de l’Europe et contre la France elle-même », car le pipeline incarnait la « souveraineté énergétique du vieux continent ». L’affaire s’enlise dans un jeu d’ombres : coup monté par Kiev pour affaiblir Moscou ou opération orchestrée par des puissances plus grandes encore ?

L’Avenir sous les Projecteurs : Les Noms qui Font Trembler les Murs

L’affaire est loin d’être close. La commission d’enquête de l’Assemblée nationale continue d’élargir son champ d’action, promettant un « spectacle électrique ». Les noms qui s’annoncent font déjà trembler les murs du palais Bourbon. Dans les semaines à venir, des figures de poids seront appelées à la barre, dont les anciens ministres de l’économie, Emmanuel Macron et François Fillon, et surtout, l’actuel Premier ministre, Gabriel Attal. L’objectif est de remonter jusqu’à l’origine du projet, de déterminer qui a « soufflé l’idée » de la fondation financée par Gazprom, et si la Russie « tirait réellement les ficelles en coulisse ».

Le but est d’obtenir des réponses claires : l’initiative était-elle purement française ou une manœuvre dictée par Moscou ? Le verdict pourrait tomber avant les législatives de l’an prochain. D’ici là, l’audition de Nicolas Sarkozy, avec ses aveux de manœuvre anti-américaine financée par Moscou et son réquisitoire contre la dérive nationale, met à nu l’entremêlement des fils entre pouvoir, argent et influence internationale. Une chose est certaine : le scandale met en évidence la fragilité de la souveraineté française et la duplicité d’une élite jouant une partie d’échecs dont le peuple paie le prix fort. L’histoire ne fait que commencer.