Dans un entretien diffusé en direct sur Ser Deportivos de la Cadena SER, le journaliste Javier Hernáiz a abordé plusieurs sujets d’actualité avec le sélectionneur de l’équipe d’Espagne. La discussion s’est ouverte sur une semaine particulièrement mouvementée pour la Roja, marquée par de nombreuses inquiétudes liées aux blessures, mais aussi par la nécessité de garder le cap sur l’objectif principal : assurer la qualification pour la prochaine Coupe du monde, un rendez-vous que toute l’Espagne espère disputer avec un groupe au complet.

Interrogé sur l’absence de plusieurs joueurs majeurs – parmi lesquels Lamine Yamal, Nico Williams, Dani Carvajal ou encore Rodri –, le sélectionneur a reconnu que la situation était préoccupante, tout en se voulant rassurant. Il a expliqué qu’il restait encore beaucoup de temps avant la compétition mondiale et que ces joueurs, actuellement à l’infirmerie, avaient toutes les chances d’être remis d’ici là. Cependant, il n’a pas caché une certaine fatalité : le football est un sport exigeant, « miséricordieux dans aucune circonstance », et les blessures sont inévitables, non seulement pour l’Espagne mais aussi pour de nombreuses autres sélections.

Lamine Yamal fue desafectado de la Selección por un insólito motivo | 442

Il a insisté sur le fait que le calendrier international, déjà extrêmement chargé en automne, le serait encore plus au printemps, rendant la gestion physique des joueurs encore plus délicate. Avec la multiplication des matchs, la fatigue s’accumule et les risques augmentent. Face à cette réalité, le sélectionneur a souligné que son staff et lui feraient tout leur possible pour composer avec les joueurs disponibles, tout en espérant limiter l’apparition de nouvelles blessures. « Il faudra prier pour qu’il n’y en ait pas davantage », a-t-il ajouté, tout en reconnaissant que des « mauvaises nouvelles » arriveraient forcément à l’approche des grandes échéances, obligeant la sélection à faire des choix parfois douloureux.

La conversation a ensuite glissé vers un sujet brûlant qui avait fait la une quelques jours plus tôt : l’affaire Lamine Yamal et le malaise ressenti autour de sa récente convocation. Javier Hernáiz a demandé si, selon le sélectionneur, un manque de dialogue pouvait expliquer l’incident, et s’il existait une possibilité d’amélioration à l’avenir. Même si le passé ne pouvait plus être modifié, le journaliste soulignait qu’il restait encore quinze années de carrière internationales potentielles pour la jeune pépite espagnole, et qu’il était donc essentiel d’apaiser les tensions.

Le sélectionneur s’est montré particulièrement optimiste sur ce point. Selon lui, la meilleure nouvelle réside justement dans l’avenir qui s’ouvre devant Yamal, un avenir qu’il espère long et brillant au sein de l’équipe nationale. Il a expliqué que le plus important désormais était de se concentrer sur le présent, de soutenir les joueurs actuellement à sa disposition et de travailler pour décrocher la victoire lors du prochain match contre la Géorgie. Gagner permettrait de clarifier presque définitivement la situation au classement et d’approcher sérieusement la qualification.

À propos de l’épisode médiatique entourant Yamal, il a tenté de minimiser les tensions en affirmant que les relations avec tous les clubs, y compris le FC Barcelone, restaient « merveilleuses ». Il a néanmoins reconnu qu’il était toujours possible d’améliorer la communication et que chaque partie ferait un effort en ce sens. Toutefois, il a rappelé que la priorité absolue restait la performance de l’équipe et son amélioration constante. L’objectif, selon lui, n’est pas seulement de bien jouer, mais de viser l’excellence, de rechercher la « mention d’honneur » dans tous les aspects du jeu.

Lamine Yamal tira por tierra la súplica de Laporta a De la Fuente en la  Selección Española

Le sélectionneur a insisté sur sa volonté de continuer à renforcer l’identité collective de la Roja, de la faire grandir jour après jour pour qu’elle devienne une équipe capable de rivaliser avec les meilleures lors du prochain Mondial. Il a répété que beaucoup de choses allaient dans le bon sens : l’équipe joue bien, parfois même « très bien », mais il reste encore des marges de progression. Ce perfectionnisme assumé est, selon lui, indispensable pour espérer atteindre un niveau d’élite et viser sérieusement la victoire finale.

En conclusion, malgré les blessures, les polémiques et les incertitudes du calendrier, le discours du sélectionneur reste ferme, réaliste et plein d’ambition. Il sait que les prochains mois seront extrêmement exigeants pour les clubs comme pour les équipes nationales, mais il affirme vouloir affronter ces défis avec détermination. L’objectif ultime demeure inchangé : bâtir une équipe compétitive, saine physiquement et mentalement, capable de se battre pour gagner la Coupe du monde. Et pour cela, il faudra non seulement gérer les blessures, renforcer la communication avec les clubs, mais surtout continuer à améliorer le jeu de l’équipe pour qu’elle devienne chaque jour un peu plus forte.