Petit mendiant a donné sa SEULE NOURRITURE à 1 millionnaire qui pleurait dans la rue. Ce qu’il a dit.

garçon des rues a offert un trajet à un vieil homme millionnaire sur son vieux vélo jusqu’à l’entreprise de ce dernier, sans imaginer qu’en arrivant sur place, il tomberait sur une photo contenant un détail choquant qui changerait sa vie pour toujours.
“Je n’arrive pas à croire que cette voiture va me laisser tomber maintenant”, lança le millionnaire stressé sur cette route perdue au milieu de nulle part. Sébastien avait toujours été un homme d’habitude, des itinéraires méticuleusement tracés, des horaires suivis avec une précision chirurgicale. Mais ce matin-là, tout semblait conspirer contre lui. Le millionnaire s’était réveillé en retard, bien plus qu’il ne le devrait.
Et pour aggraver les choses, en prenant son téléphone, il remarqua que la batterie était complètement déchargée. Il gromela entre ses dents, irrité par sa propre inattention. Mais il n’y avait pas de temps à perdre. Il devait être à l’entreprise plus tôt que d’habitude.
Une réunion avec un groupe d’investisseurs étrangers était prévu pour 9h du matin. Un partenariat qui pourrait encore faire grandir le nom de sa joaïerie déjà bien établie. Sans réfléchir deux fois, il attrapa les clés de la voiture, enfila sa veste et décida de prendre un raccourci par une route qu’il évitait habituellement. C’était une voix plus étroite, presque déserte, longeant une communauté connue pour ses contrastes avec les quartiers upé que Sébastien fréquentait.
Ce n’était pas vraiment dangereux, mais beaucoup préféraient ne pas passer par là. Lui, cependant n’avait jamais été du genre à juger. Il savait que là aussi vivaient des gens honnêtes, travailleurs, aussi dignes que n’importe qui dans son cercle social. Cela restait tout de même un trajet inhabituel pour quelqu’un comme lui. Le ciel était couvert et l’air du matin apportait une légère humidité.
Sébastien gardait les yeux fixés sur la route, les doigts tambourinant avec impatience. sur le volant. L’horloge du tableau de bord affichait 8h1. “Il me reste encore du temps,” murmura-t-il pour lui-même, accélérant un peu plus. Mais comme si l’univers voulait tester sa patience ce jour-là, un léger rétouffement du moteur attira son attention. Un bruit étrange, un sousbreau.
Puis la voiture perdit de la puissance. Sébastien plissa les yeux confus. Il tenta d’accélérer mais le véhicule tout sauta encore une fois et finalement s’immobilisa complètement sur le bas côté. Non, pas maintenant s’il te plaît, s’exclama-t-il, sentant déjà son sang bouillir d’irritation.
Il tourna la clé à nouveau, insistant, mais rien. La voiture était morte. Il se laissa tomber contre le siège, frustré. Il porta une main à son front comme s’il tentait de se réveiller d’un cauchemar. Il inspire profondément. Ce n’est pas possible, pas aujourd’hui dit-il à haute voix en regardant autour de lui. L’endroit était désert. Aucune voiture ne passait, pas une âme.

Et comme pour compléter son malheur, il se souvint de son téléphone. Il sortit l’appareil de la poche de sa veste écran noire. Aucune batterie. Parfait, formidable !” cria-t-il, jetant le téléphone sur le siège passager. Il sortit de la voiture, en fit le tour et ouvrit le capot. Il observa le moteur comme si cela pouvait l’aider en quoi que ce soit.
Mais Sébastien était un homme d’affaires, propriétaire de l’une des plus grandes chaînes de joaïerie du pays. Pas un mécanicien. Il en savait autant sur les moteurs que sur l’astronomie. Frustré, il poussa la voiture jusqu’au bas côté, la verrouilla, signala l’endroit du mieux qu’il put et commença à marcher.
Il n’avait pas le choix, le temps pressait et il devait absolument rejoindre l’entreprise. Quitte à y aller à pied. Peut-être trouverait-il quelqu’un loin, un téléphone prêté, un coup de main, n’importe quoi. Pendant que le millionnaire poursuivait son chemin, de l’autre côté de cette réalité, non loin de là, un garçon frêle de 12 ans pédalait avec difficulté sur son vieux vélo.
Il l’appelait la Gringalette, sa fidèle compagne. Les pneus usés, le guidon tordu, mais malgré tout, elle le menait partout, affrontant côtes, trous et poussières. Il s’appelait Mathieu. Il n’avait ni père ni mère, seulement la rue comme foyer et le courage comme armure. Sur le porte-bagage du vélo, un énorme sac en plastique rempli de matériaux recyclables, canettes, bouteilles en Pai, ET, morceaux de carton, tout ce qu’il avait réussi à ramasser ces deux derniers jours. Il s’arrêta devant la grille d’une casse, un endroit vieux et
désorganisé, rempli de pièces empilées jusqu’au plafond. Il descendit du vélo en sueur et essoufflé. Il saisit le sac, le traînant avec difficulté jusqu’au comptoir rouillé du lieu. À l’intérieur, un homme ventru à la barbe mal taillée et au regard froid examinait les matériaux sans intérêt.
Il connaissait déjà Mathieu. Il savait que le garçon avait désespérément besoin de cet argent. “Ça fait 10 € dit l’homme en jetant un billet de dix sur le comptoir comme s’il s’agissait d’une vulgaire hordure. Mathieu ouvrit grand les yeux. Il regarda le billet puis le grand sac qu’il avait porté.
Monsieur, vous êtes sûr ? J’en ai ramassé beaucoup cette fois. C’est plus lourd que la dernière. J’en ai oui, le prix a baissé. L’aluminium ne vaut presque plus rien. Si tu veux discuter, va vendre ailleurs. Répondit l’homme en croisant les bras et en fixant le garçon. Mais 10 € ça ne suffit même pas pour acheter un repas, protesta Mathieu, sentant la colère lui monter à la poitrine.
C’est ça ou rien ? Répliqua l’homme en lui tournant le dos. Je te paye même déjà trop. Mathieu baissa la tête. Il voulait tout reprendre et partir. Il savait qu’il était en train d’être trompé. Il savait que cet homme profitait du fait qu’il n’était qu’un gamin des rues. Mais alors, son estomac grondait de faim. L’autre case qu’il connaissait se trouvait de l’autre côté de la ville.
Il n’aurait pas la force de pédaler jusque-là avec le sac sur le dos. Sans alternative, il prit les 10 euros avec ses doigts sales, les serrant dans sa paume. Il s’éloigna en poussant son vélo, murmurant tout bas : “La prochaine fois, j’irai chez l’autre, même si je dois pousser la gringalette jusqu’au bout du monde.” Mais pour l’instant, il devait manger.
Après s’être fait pratiquement rouler à la casse, Mathieu remonta sur son vieux vélo. La gringalette grinçait à chaque coup de mais il ne s’en plaignait pas. Ce vélo était tout ce qu’il avait. Plus qu’un moyen de transport, c’était presque une compagne de vie. Il pédala quelques minutes jusqu’à une petite boulangerie au coin de la rue où il avait l’habitude d’acheter quelque chose lorsqu’il gagnait quelques pièces.
Avec les 10 euros froissés dans la main, il entra et demanda un sandwich au jambon et un petit jus. La vendeuse ne lui accorda presque pas un regard, mais prépara la commande à la hâte. Mathieu s’assit sur le trottoir de la boulangerie, ouvrit le papier qui envelopit le sandwich et mangea avec toute la fin du monde. Chaque bouché semblait une bénédiction.
Cela faisait des heures qu’il n’avait rien dans l’estomac et l’espace d’un instant. Il ferma les yeux en savourant le goût simple et pourtant si précieux de ce pain. Dès qu’il eût terminé, il essuya ses mains sur son short usé, remonta sur la gringalette et repartit prêt pour une nouvelle journée de lutte. Il était encore tôt et il savait qu’il pouvait trouver quelques canettes de plus ou peut-être des bouteilles en plastique ou du carton que quelqu’un aurait jeté.
N’importe quoi qui puisse lui rapporter ne serait-ce que quelques centimes, valait l’effort. Ils suivitent une route plus déserte, un chemin de terre battu, traversant une partie de la communauté où il vivait et menant aussi au centre-ville. C’était une voix peu empruntée, surtout par les gens de l’extérieur.
Le décor était simple, entouré d’arbres, de poteau rouillé et de quelques maisons au loin. Ce fut dans ce tronçon que quelque chose d’inattendu attira son attention. Sur le côté de la route, arrêté sur le bas côté, il y avait une voiture, mais pas n’importe laquelle. C’était un véhicule de luxe, brillant même au milieu de la poussière avec des jantes chromées et un design moderne.
Une véritable voiture de rêve de celle que le garçon voyait seulement à la télévision ou dans les vitrines des quartiers riches. Il freina son vélo dans un grincement. Il fronça les sourcils. Regard autour de lui. Rien. Aucun signe de mouvement. Personne à proximité. La voiture était là, seule comme abandonnée. Il descendit du vélo et s’approcha prudemment, intrigué.
Il posa la main sur la vitre teintée du véhicule, essayant d’entrevoir l’intérieur. Rien. La voiture était vide. Il regarda à nouveau autour de lui puis vers l’asphalt. Aucun signe de personne. Bizarre, murmura-t-il en se grattant la tête, méfiant. Pendant un instant, il pensa partir et c’est ce qu’il tenta de faire.
Il monta sur la gringalette et pédala, décidé à poursuivre son chemin. Mais c’est alors qu’il le vit. Un peu plus loin, marchant dans sa direction, venait un homme. Il portait une tenue sociale élégante, chemise blanche, pantalon bien ajustés, chaussures coûteuses. Ses cheveux gris étaient coiffés en arrière.
Même de loin, on pouvait deviner qu’il était pressé, vérifiant constamment sa montre. Mathieu n’eut pas besoin de réfléchir longtemps. Il compit rapidement. Cette voiture ne peut être qu’à lui. Il arrêta son vélo près de l’homme qui sursauta légèrement face à son approche soudaine. Mais en voyant qu’il ne s’agissait que d’un garçon, il relâcha les épaules.
Monsieur, cette super voiture, c’est la vôtre ? Mathieu en désignant du menton l’endroit d’où il venait. “Oui”, répondit Sébastien encore un peu essoufflé. Malheureusement, elle est tombée en panne en plein milieu du trajet et justement aujourd’hui, Mathieu Sourieux. “Vous travailler ?” “C’est ça, dit Sébastien. J’ai une réunion très importante et je n’ai plus du tout de batterie sur mon portable.
Une catastrophe ! En parlant de téléphone, garçon, tu en aurais un à me prêter pour que je puisse passer un coup de fil rapide ?” demanda Sébastien, se rendant aussitôt compte de la bêtise de sa question. Il était évident que ce garçon si pauvre n’avait pas de téléphone. On voyait par son corps maigre qu’il avait du mal à se nourrir. “Ah !” murmura le garçon en baissant les yeux.
“J’ai pas de portable.” Non monsieur, la seule chose que j’ai mon vélo” dit-il en tapotant doucement le guidon de la bicyclette. Sébastien regarda le vélo, puis le garçon, surpris par la façon presque orgueilleuse avec laquelle il le présentait. “Mais merci quand même”, dit l’homme d’affaires, tentant de rester cordial. Je vais continuer à marcher.
Peut-être que je trouverai de l’aide en chemin. Il fit quelques pas mais Mathieu commença à le suivre lentement, pédalant à son côté. Après un instant de silence, il demanda, “Votre travail, c’est où ?” au centre-ville. Je dois être là-bas avant 9h ! Répondit Sébastien un peu lass le garçon leva les yeux vers le ciel déjà bien clair et commenta naturellement. Ah ! En marchant, vous arriverez pas là-bas avant 9h.
Non ! Sébastien soupira. Il regarda de nouveau sa montre. Je sais”, dit-il avec un ton de désespoir contenu. Ce fut alors qu’en regardant la gringalette, une idée folle germa dans l’esprit de Mathieu, quelque chose qui pour beaucoup serait impensable.
Mais pour lui, habitué à vivre d’improvisation et de courage, cela paraissait presque logique. “Si vous voulez,” dit-il hésitant. La gringalette peut vous emmener. Sébastien fronça les sourcils. Gringalette ? demanda-t-il confus. Mathieu rit. C’est le vélo, monsieur. Elle s’appelle Gringalette. L’homme d’affaires arca les sourcils stupéfait.
Attends, tu es en train de me proposer un trajet sur ton vélo ? Oui répondit le garçon enthousiaste. Elle est vieille mais elle est rapide. Et d’ici jusqu’au centre-ville, ça descend beaucoup. On arrive avant 9h. Oui. Mais avant que Sébastien ne puisse répondre quoi que ce soit, Mathieu leva les mains comme pour s’excuser. C’était bête de ma part, hein ? Vous avez l’air d’avoir beaucoup d’argent.
Jamais vous voudriez monter sur mon vieux vélo ? Sébastien resta immobile un instant. La situation était absurde. Lui, propriétaire d’une fortune, montait sur le porte-bagage d’un vélo conduit par un gamin des rues, on aurait dit une scène de film, mais il avait besoin de cette réunion, vraiment besoin. Et le temps passait.
Quand Mathieu se préparait déjà à partir, honteux, Sébastien dit : “Attends.” Le garçon s’arrêta. Il regarda par-dessus l’épaule plein d’espoir. L’homme d’affaires fit quelques pas vers lui et demanda : “Tu tu pédales vraiment bien ?” Mathieu n’hésita pas. Il sourit fier et dit : “Très bien monsieur, je suis jamais tombé.
Moi et la Gringalette, on est inséparable.” Sébastien hésita un bref instant, regarda le garçon, la bicyclette, la route devant eux. Il soupira profondément, secoua la tête avec un sourire incrédule et dit : “Si j’accepte la course.” Mathieu ouvrit un grand sourire enfantin, comme s’il venait de gagner un prix.
“Alors, montez, monsieur, mais tenez-vous bien, hein ?” dit-il en tapant sur le porte-bagage de la gringalette avec enthousiasme. Encore réticant, le millionnaire ajusta mallette et monta avec difficulté à l’arrière du vélo. C’était inconfortable, serré et étrange. Il se sentait comme un adolescent mal préparé à l’improvisation, mais il n’eut même pas le temps d’organiser ses pensées.
Avant même qu’il puisse ajuster sa posture, Mathieu donna la première poussée avec force. Gringalette partit comme une flèche. “Tenez-vous bien, hein, parce que là, ça va être avec émotion”, cria le garçon en riant tandis qu’il descendait la pente à toute vitesse. Sébastien sentit un frisson lui parcourir la colonne. Un froid comme si quelque chose d’incontrôlable allait se produire.
Mais étonnamment, la sensation fut rapidement remplacée par une autre. Une émotion différente, presque nostalgique, une joie qu’il n’avait pas ressenti depuis longtemps, le vent sur son visage, son cœur battant non pas de stress, mais d’adrénaline, comme s’il redécouvrait quelque chose qu’il avait perdu depuis des années.
“Ça va là-bas, monsieur ?” cria Mathieu par-dessus son épaule. Tu peux pédaler, vas-y”, répondit Sébastien se tenant fermement au côté du siège. Ce fut alors qu’ils passèrent sur une bosse. Le vélo s’envola une fraction de seconde comme s’ils allaient décoller. L’homme d’affaires poussa un cri involontaire pendant que le garçon riait fièrement.
“Tu as vu gringalette volante ?” Cette combinaison de danger et de divertissement continua. Mathieu pédala avec une agilité impressionnante, évitant les trous, contournant les virages, descendant les pentes avec une confiance inébranlable. Aucun doute. Il maîtrisait ce vélo comme s’il faisait partie de son propre corps.
Au fur et à mesure qu’ils avançaient, ils laissèrent derrière eux les ruelles et les maisons modestes de la communauté. Ils entrèrent dans des rues bordant des murs couverts de graffiti où quelques personnes s’arrêtaient pour observer cette scène insolite. Tous connaissaient bien Mathieu, le garçon des rues qui vivait avec son vieux vélo.
Mais maintenant, il transportait sur le porte-bagage un homme bien habillé, d’allure noble, un contraste frappant. Certains habitants fronçèrent les sourcils, d’autres rient sans rien comprendre. “Qu’est-ce que ce gamin est encore en train de faire ?” murmura un homme observant de loin. Mais Mathieu ne se préoccupait pas des regards. Il ne pensait qu’à courir contre le temps.
Bientôt, le paysage changea radicalement. Les petits immeubles laissèrent ça pour place à de grands bâtiments modernes. Les murs décrépis se transformèrent en vitrines brillante et les visages simples du quartier furent remplacés par des personnes en costume portant des vêtements coûteux, pressés. Des voitures de luxe circulaient sur les avenues.
C’était le cœur de la ville. Et au milieu de tout ce décor luxueux, ils étaient là. Un garçon chaussé de tongue rafistolé, vêtu d’un t-shirt trop large, pédalant comme s’il n’y avait pas de lendemain. Et un millionnaire en costume italien essayant de garder l’équilibre tant bien que mal à l’arrière du vélo.
Ils s’arrêtèrent à un feu rouge. Mathieu respirait fort mais il était animé. Il regarda Sébastien qui réajustait son veston froissé. Monsieur, si vous voulez descendre ici, ça va. Le centre-ville est juste à côté. Vous trouverez un taxi facilement pour votre entreprise. Sébastien regarda autour de lui. Tout le monde les observait.
Des regards de jugement, de surprise, parfois même de moquerie. Mais il y avait en lui quelque chose de plus fort que tout cela. Un sentiment étrange. Ce n’était pas seulement de la gratitude, c’était plus profond. une connexion qu’il ne savait pas expliquer. Non, continue. Je veux que tu m’emmènes jusqu’au bout et je vais te récompenser pour ça, garçon. Surpris, Mathieu cligna des yeux plusieurs fois.
Quand le feu passa au vert et qu’il recommença à pédaler, il répondit avec fermeté. Je fais pas ça pour une récompense. Non, ma mère m’a toujours appris qu’on doit aider les autres. Où qu’elle soit maintenant, j’espère qu’elle est fière de moi. Sébastien sentit son cœur se serrer en entendant ses mots. Il inspira profondément. La voix du garçon, si sincère le toucha d’une manière inattendue.
Elle est très fière de toi, j’en suis certain, dit-il d’une voix éme. Mais malgré tout, je veux te donner quelque chose. Si c’était un taxi, je payerais la course. Et toi, tu as fait bien plus que ça. Mathieu sourit mais timidement. Il n’était pas du genre à demander quoi que ce soit. Mais à cet instant, la fin parlait plus fort.
Écoute, si le monsieur pouvait juste payer mon déjeuner, ce serait déjà beaucoup. Un petit plat simple de riz et de haricot, ça serait parfait. Quelques coups de pédales plus tard, Sébastien regarda sa montre. 8h55. Il restait 5 minutes avant sa réunion et voilà qu’ils étaient devant l’imposant immeuble où se trouvait son entreprise de joyerie.
Il était arrivé à temps grâce à ce garçon. Il descendit du vélo et réajusta son veston. Il sourit, reconnaissant : “Tu es mon invité aujourd’hui. On va déjeuner ensemble. Je suis juste pressé maintenant à cause de la réunion. Mais dès qu’elle sera terminée, c’est moi qui t’emmènerai dans un restaurant, un de ceux vraiment bon. Mathieu ouvrit grand les yeux, surpris.
Mais monsieur, c’est pas nécessaire. N’importe quel repas simple suffit. J’y tiens, dit le millionnaire. Ferme mes gentils. Tu as sauvé ma journée. Maintenant, je veux faire la même chose pour toi. L’homme d’affaires tendit la main et les deux se serrèrent la main. cellant l’accord comme deux vieux amis. Ensuite, Sébastien désigne à l’entrée.
Tu peux attendre à l’intérieur. Assis-toi dans la boutique. Sois tranquille, je ne vais pas être long. Mathieu, a qui est ça ? D’accord monsieur. Je vais juste attacher la gringalette au poteau pour que personne ne prenne ma petite. Pendant que Sébastien entrait précipitamment dans le bâtiment, Mathieu s’accroupit avec précaution et attacha le vélo avec un morceau de corde qu’il transportait toujours. Il vérifia deux fois que tout était bien serré.
Ce vélo était sa vie, son bien le plus précieux. Une fois sûr que la gringalette était en sécurité, il se redressa, essuya ses mains sur son pantalon et regarda l’entrée de la boutique avec un immense sourire. C’était un jour spécial. Pour la première fois depuis longtemps, il savait qu’il ne mourrait pas de faim.
Il entra dans l’établissement, la poitrine gonflait comme s’il portait un trophée invisible. Dès qu’il franchit la porte en vert, Mathieu eut l’impression d’entrer dans un autre monde. L’extérieur du bâtiment était déjà luxueux, bien sûr, mais à l’intérieur, à l’intérieur, cela frôlait l’incroyable. Tout brillait. C’était comme marcher à l’intérieur d’un coffre rempli d’or.
Les vitrines de verre exposaient des colliers aux pierres étincelantes, des bagues serties de diamants gros comme une petite prune, des boucles d’oreilles qui ressemblaient davantage à des œuvres d’art. Le sol était si poli qu’il reflétait le plafond. Les murs, décoraient de moulures élégantes encadraient des toiles modernes et discrètes. Un léger parfum de fragrance coûteuse flottait dans l’air. Tout respirait la richesse.
Mathieu resta immobile quelques secondes, les yeux écarquillés. “Puré !” murmura-t-il pour lui-même sans se rendre compte que sa bouche était grande ouverte. Tant de fortune, tant d’éclat. Tout cela était si loin de sa réalité que cela semblait presque irréel. Mais malgré l’émerveillement, son esprit voua immédiatement vers quelque chose de bien plus urgent.
La nourriture, du riz, des haricots, peut-être un morceau de viande, un soda bien frais. Son estomac grogna rien qu’à l’idée. Avec cette pensée en tête, il marcha jusqu’à une chaise rembourrée près de l’entrée et s’y assis. Il ne se soucia alors de rien ni de personne. Il voulait seulement attendre son Sébastien et garantir le déjeuner promis.
Ce qu’il ignorait, c’est que au loin, trois regards l’observaient attentivement. La première était Fabienne, une femme d’environ soixante-duit ans. Elle était la mère de Sébastien, mais contrairement à son fils, portait sur le visage une expression de supériorité presque permanente. Les lèvres toujours pincées, les yeux durs, comme si le monde entier lui était inférieur.
Elle se tenait au côté du gérant de la boutique Richard, un homme grand en costume impeccable, considéré comme le bras droit de Sébastien. Et avec eux, la jeune Larissa, une vendeuse récemment embauchée, encore en période d’apprentissage. “Mais qu’est-ce que c’est que ça ?” s’exclama Fabienne. Le dégoût clairement visible dans son regard. “Comment est-ce que ce gamin sale est entré ici ?” Richard ouvrit de grands yeux.
Visiblement déconcerté. Je je n’en sais rien madame Fabienne. Ce genre de gens n’entre pas d’habitude ici. Faites traîner cette créature dehors maintenant, ordonna-t-elle avec mépris. Et jetez-le dans la rue comme on le fait avec des déchets. Avant que Richard ne puisse réagir, Larissa s’approcha un peu hésitante.
Excusez-moi, madame, je peux essayer de parler avec le garçon. lui demander gentiment de sortir. Fabienne se retourna avec des ds. Quelqu’un t’a demandé ton avis ma chérie ? Ce genre de gens n’a aucune éducation. Impossible de demander gentiment. Sans quitter Richard des yeux, elle ordonna de nouveau. Expulse-le maintenant.
Richard acquessa, avala difficilement sa salive et marcha vers le garçon. Ses pas étaient hanté fermes, son visage fermait. Il s’arrêta devant Mathieu et dit d’une voix dure : “Garçon, tu dois sortir. Cet endroit n’est pas pour toi.” Matthieu leva les yeux, surpris. Il lui fallut une seconde pour comprendre ce qui se passait.
“Mais je suis en train d’attendre monsieur Sébastien. Il m’a invité à déjeuner avec lui”, dit-il avec sincérité, sans se rendre compte de la gravité de la situation. Richard cligna des yeux. Cette phrase tomba comme une bombe. Quoi ? Monsieur Sébastien ? Il a dit qu’après la réunion, il allait déjeuner avec moi.
Je lui ai donné un trajet avec la gringalette et il a promis de m’emmener dans un restaurant. Gringalette ? Répéta Richard confus. C’est quoi ça ? Mon vélo !” expliqua le garçon en montrant du doigt l’extérieur, là où sa fidèle compagne était attachée au poteau. Pendant ce temps, de loin, Fabienne observait la scène avec une indignation grandissante. Elle leva les yeux au ciel et souffla bruyamment.
Mais qu’est-ce qui se passe là-bas, bon sang ? Pourquoi Richard n’a-t-il pas encore sorti ce garçon sale de la joaïerie ? Elle marcha vers eux, ses talons claquant sur le sol lustré comme des coups de fouet. Larissa la suivit, visiblement mal à l’aise avec la situation. Fabienne s’arrêta devant le garçon, gardant les yeux fixés sur Richard, comme si Mathieu n’existait même pas.
Quelle est-ce Richard ? Pourquoi ce garçon est-il encore ici ? Je t’ai dit de le sortir. Richard tente d’expliquer. Madame, il a dit que monsieur Sébastien, “Je ne veux pas entendre d’excuses, interrompit Fabienne en criant. Je me fiche de ce que ce gamin a dit. Je veux savoir pourquoi tu n’as pas suivi l’ordre et pourquoi il n’est pas déjà dehors.
” Mathieu tenta de se défendre. “Mais madame, je vous jure, votre monsieur Sébastien, c’est-toi !” lança Fabienne sans même le regarder. Personne ici ne te parle. Le garçon avala difficilement, la gorge serrée. Il sentit son visage brûler. Il ne savait pas si c’était de la honte ou de la colère, mais il savait qu’il ne pouvait rien faire.
Il n’était qu’un garçon des rues. Il n’avait aucune voix là-dedans. Richard, sous pression, fit ce qu’on lui avait ordonné. Il attrapa fermement le bras du garçon. Allez, garçon ! Tu dois sortir. Mathieu tenta de se libérer. Non, je suis sérieux. Il va revenir. On a un déjeuner marqué. Il a dit.
Fabienne soltou un rire amè sarcastique regardant le garçon comme s’il était un clown de cirque. Sébastien est mon fils garçon et il est le propriétaire de cette entreprise, un des hommes les plus riches du pays. Jamais, j’ai dit jamais. Il ne se rabaisserait à déjeuner avec un mendi en salle comme toi. Maintenant, dégage. Larissa qui observait jusqu’alors en silence ne parvint plus à se contenir.
Pardon madame, dit-elle en se plaçant entre Fabienne et le garçon. Mais ce n’est pas comme ça qu’on traite une personne. C’est juste un enfant. On peut lui parler, écouter ce qu’il a à dire. Il n’y a pas besoin de tout ça. Fabienne se retourna furieusement, les yeux écarquillés.
Tu parles seulement quand on te le demande, compris ? Je sais très bien comment traiter ce genre de gens, ce genre de niveau. Et des gens comme lui doivent être traités de cette manière, sinon ils n’apprennent jamais. Mathieu là au milieu se sentait de plus en plus petit. C’était comme si le monde s’effondrait sur sa tête. La douleur dans sa poitrine brûlait plus que la faim qu’il portait.
Le rêve du déjeuner, de la reconnaissance, tout se brisait devant lui. Mais elle accreditava encore. Il avait encore de l’espoir. Sébastien reviendrait. Il l’avait promis. Et le garçon savait que les promesses sincères étaient faites pour être tenu. Richard serrait toujours le bras de Mathieu avec force, le traînant vers la porte, tandis que l’enfant tentait encore de parler, protester, expliquer.
Les mots sortaient brouillés, pris dans le nœud de son angoisse, mais personne ne l’écoutait. Et ce fut à ce moment-là, au milieu du tumulte, qu’un événement inattendu se produisit. En se débattant, le garçon heurta une des tables à côté et une mallette noire tomba au sol avec un bruit sec, s’ouvrant légèrement et répandant quelques papiers.
Un silence étrange envahit l’air pendant une seconde jusqu’à ce qu’il soit déchiré par un Christ trident. Tu es fou, Garnemain, hurla Fabienne si fort que même Richard sursauta et lâcha de mon fils ! cria-t-elle enragé comme une bête. Tu as fait tomber les documents de Sébastien, espèce de espèce de misérable. Mathieu, le cœur remontait dans la gorge, s’agenouilla rapidement pour ramasser les papiers.
C’était pas exprès madame. Je remettion à tout, je le jure. Mais alors qu’il rangeait les documents, quelque chose glissa entre les feuilles et arrêta net ses mains. Une photographie avait glissé. Il la prit et dès que ses yeux se posèrent dessus, son corps tout entier se figea.
C’était le visage d’une femme, un portrait ancien mais encore net. un visage qu’il connaissait, qu’il connaissait très bien. “Maman,” murmura-t-il paralysé avant qu’il ne puisse comprendre ce que cela signifiait, Fabienne lui arracha la photo des mains avec brutalité. N’ose pas toucher aux affaires de mon fils, hurla-t-elle, le visage entièrement rouge.
Si cet incapable de Richard n’arrive pas à s’occuper de toi, moi je vais le faire. Elle le poussa alors violemment, le faisant trébucher, puis l’attrapa par le bras et le traîna jusqu’à la porte comme si elle tirait un sac d’ordure. Mathieu tenta de parler, d’implorer. Madame, attendez cette photo. Tais-toi, rugit-elle. Lorsqu’ils atteignirent le trottoir à l’extérieur du bâtiment, Fabienne s’arrêta brusquement.
Ses yeux se fixarant sur le poteau où un vélo simple était attaché. Et qu’est-ce que ceste encore ? Vossifat-tel indigné. C’est quoi cette saleté attachée devant la joillerie ? Mathieu, les yeux déjà embués par l’humiliation et le choc de la photo, répondit d’une voix brisée. “C’est la gringalette, mon vélo, madame.
” L’expression de haine sur le visage de Fabienne s’intensifia. Ses yeux brûlaient de rage. “Tu vas apprendre à ne plus jamais revenir ici” ? Dit-elle, puis elle ordonna : “Richard, prends un couteau maintenant.” Richard encore à l’intérieur se figea. Quoi ? Tu as entendu ? Hurla Fabienne. Un couteau et je veux que tu crèves les pneus de cette saleté.
Richard résita mais en croisant le regard de la vieille dame, il comprit qu’elle était hors d’elle. Ses yeux écarquillés, sa bouche tremblante. Elle tremblait de rage. Il savait que s’il désobéissait, son emploi était en danger. Avalance sa salive, il se retourna et alla jusqu’à la cuisine de la boutique. Quand il revint, il tenait dans les mains un petit couteau, la lame brillante. Mathieu se mit à crier.
Non, s’il vous plaît, faites pas ça. La gringalette, c’est tout ce que j’ai. Je l’utilise pour ramasser mes canettes. Richard s’approcha. C’est pas lourd. Ce fut alors que Larissa, visiblement choquée, tenta d’empêcher l’acte. Madame Fabienne, s’il vous plaît, c’est juste un enfant.
Le vélo, c’est ce qu’il utilise pour travailler. C’est de la cruauté. Tu veux y aller avec lui ? répliqua Fabienne se tournant vers la jeune employée avec fureur. “Tu peux sortir aussi si tu as tellement de peine. J’essaie seulement d’être juste”, dit Larissa presque en larme. “J’ai besoin de ce travail mais je ne peux pas regarder ça et faire comme si c’était normal.
” “Ça a suffi !” cria Fabienne exaspérée. “Toi aussi, tu ne vaut rien. Tu es licencié. Maintenant, disparaît de ma vue. Elle se tourna vers Richard. Et toi, crève ses pneus maintenant où tu es dehors ? Mais avant de continuer notre vidéo, cliquez déjà sur le bouton j’aime.
Chaque like aide énormément notre chaîne et c’est seulement ainsi que nous pouvons produire de nouvelles histoires. Maintenant, dites-moi, vous savez faire du vélo ? Oui ou non ? Profitez-en pour me dire de quelle ville vous regardez cette vidéo que je laisserai un cœur dans votre commentaire. Mais revenons à notre histoires.
Richard regarda le garçon puis l’arissa. Son visage exprimait la douleur mais aussi la peur. Avec la petite lame dans ses mains tremblantes, il perça le premier pneu. Le son de l’air s’échappant ressemblait à un gémissement de désespoir. Mathieu tomba à genou, criant et pleurant. S’il vous plaît, non, c’est mon travail, c’est tout ce que j’ai. Mais aucune pitié ne fut accordée. Le deuxième pneu fut crevé aussitôt.
Puis Richard brisa le cadena d’un coup sec et le vélo tomba sur le sol avec un claquement dur. Sans réfléchir davantage, il le souleva et le jeta violemment au milieu de la rue. L’impact tordit l’une des roues. La chaîne se détacha. La gringalette, autrefois fière et courageuse, gisait maintenant là. détruite.
Fabienne pointa le doigt vers le garçon en hurlant : “Ne reviens jamais ici, bon à rien.” Elle se retourna ordonnant à Richard de rentrer immédiatement. Elle exigea aussi que Larissa se rende sur le champ aux ressources humaines pour signer son renvoi. Matthieu, quant à lui, rampa jusqu’à l’endroit où son vélo était tombé.
Il enlassa ce qu’il en restait, pleurant comme un enfant perdu. Il enfouit son visage dans les morceaux de métal tordu comme s’il voulait disparaître. Et là, entre larmes et sanglots, son esprit retourna dans le passé. Il se rappela un visage, celui de la photo. Ce regard doux, ce sourire accueillant. C’était Marie, sa mère.
Cette photo parmi les papiers de Sébastien, c’était elle. plus jeune, plus lumineuse, mais c’était elle. Et cette pensée amplifia la douleur dans sa poitrine. Mathieu n’avait pas toujours été un enfant des rues. Il avait déjà connu l’amour, déjà eu un foyer, même simple. Marie était une mère célibataire, une battante. Elle faisait l’impossible pour lui.
Il vivait dans une petite maison modeste mais pleine de tendresse. Jusqu’au jour où quand Mathieu avait environ 8 ans, tout commença à changer. Sa mère tomba soudain malade. Une intoxication alimentaire, disaient les médecins. Mais ce qui devait être simple s’aggrava. Marie ne survécut pas et avec sa mort, le monde de Matthieu s’effondra. Tout devint gris dans sa vie. Sa mère lui avait toujours dit que son père était mort avant même sa naissance.
Pas de photo, pas d’histoire, pas de nom, juste le vide. Marie était tout ce qu’il avait et lorsqu’elle partit, il resta seul. un enfant orphelin dans un monde vaste, froid et cruel. Il fut envoyé dans un foyer public, l’un de ces endroits où les murs respirent l’abandon.
Là-bas, il ne trouva pas de soin parce qu’il était petit, maigre, différent. Il devint la cible parfaite. Les jeux étaient violents, les surnoms cruels. Et le pire, les employés faisaient semblant de ne rien voir. Certains rient même. Dès qu’il en eut l’occasion, il s’enfuit sans direction, sans plan. Mais même en vivant dans la rue, dormant dans des ruelles et mangeant des restes, il se sentait plus libre que là-bas.
Au moins, on ne le maltraitait pas. pas au nom de prendre soin de lui. C’est dans ce nouveau monde de survie que Mathieu découvrit les matériaux recyclable. Il commença à ramasser du carton, des canettes, tout ce qu’il pouvait vendre. Et un jour, dans la casse de la ville, ses yeux brillèrent pour la première fois depuis longtemps.
Là, au milieu des pièces usées et de la rouille, il la vit. Une bicyclette appuyée, peinture etcaillé, pneus à plat, mais structure solide, un vélo d’adulte trop grand pour lui à l’époque, mais elle avait un porte-bagage, ce qui voulait dire qu’il pouvait transporter beaucoup de choses. Elle était parfaite. Mathieu en fut émerveillé.
À l’époque, le propriétaire de la casse était un autre homme, un vieil homme bienveillant, au regard fatigué mais honnête. Mathieu lui avait pratiquement supplié de lui vendre ce vélo. Écoute garçon, elle est vieille, mais si tu veux, on peut faire un arrangement, dit le vieil homme. Et ce fut ainsi. Le garçon commença à payer le vélo avec les matériaux recyclables qu’il ramassait.
Un peu chaque jour, le vieux propriétaire teint sa parole et au bout de quelques mois, la gringalette était officiellement à lui. Il la répara avec tout le soin du monde, mit des rubans, ajusta la selle, colla des autocollants et lui donna son nom. Gringalette. C’était sa compagne inséparable, son outil de travail, son refuge.
Avec elle, il transportait facilement les recyclables, gagnait plus, survivait mieux. Mais maintenant, elle était détruite, jetée dans la rue. Les pneus éventrés, la roue tordue, la chaîne tombait et lui, là à genoux, enlacé autour du métal déformé. Ce qui faisait le plus mal, ce n’était pas seulement ce qu’ils avaient fait au vélo, c’était la photo.
Cette image dans les affaires de Sébastien, c’était sa mère, il en était certain. Le même sourire, les mêmes yeux. Alors que les larmes glissaient encore sur le visage sale de Mathieu dans la salle de réunion, Sébastien souriait. Sa réunion avait été un succès absolu. Le contrat signé était le plus grand de l’histoire de l’entreprise. Un véritable jalon.
Il était radieux, heureux. En quittant la salle de conférence, déjà dans l’ascenseur, il pensait à la façon dont il allait célébrer cet exploit. Et alors, comme une réponse claire de sa conscience, un nom lui vint à l’esprit, Mathieu. Oui, c’était grâce à ce garçon qu’il était arrivé à temps. C’était lui qui l’avait sauvé ce matin-là.
Et Sébastien avait promis un déjeuner. Il était temps de tenir parole. Mais en arrivant au rez-de-chaussée où se trouvait le salon d’exposition des bijoux, il ne vit pas le garçon. Il regarda autour de lui surpris. Il s’approcha de Richard, le gérant et demanda naturellement : “Richard, tu as vu un garçon d’une douzaine d’années avec un vieux vélo ? Il était ici plus tôt en train de m’attendre.
” À cet instant, Fabienne surgit derrière lui, lançant un regard glacial vers le gérant. Richard comprit immédiatement le message. Un avertissement silencieux mais clair comme le jour. Non, monsieur Sébastien, je n’ai vu personne comme ça part ici”, répondit-il en avalant difficilement sa salive. Fabienne intervint.
Alors, “Mon chéri, comment s’est passé la réunion ?” “Parfaitement, répondit-il enthousiaste. J’ai signé le contrat, mais maintenant je dois trouver le garçon. Je lui ai promis de déjeuner avec lui.” Fabienne Fronça les lèvres contrarié. “Tu plaisantes, j’espère. déjeuner avec un gamin quelconque. Sébastien enfin déjeune avec moi, oublie ce garçon, peu importe qui il est. Mais il ne répondit pas.
Ses yeux scrutaient l’endroit. Ils étaient inquiets. En quelques secondes, il tourna les talons et sortit de la boutique en courant, sans même regarder sa mère. Fil, hurla Fabienne furieuse. Sébastien, reviens ici. Mais il était déjà loin. Fabienne souffla de rage, murmurant entre ses dents. Pour l’amour de Dieu, qu’il ne trouve pas ce gamin maudit.
Sébastien courait sur les trottoirs autour du bâtiment, fouillant chaque recoin du regard. Mais il ne vit pas le garçon. À la place, il trouva quelqu’un d’inattendu. Larissa, la jeune employée, marchant tête baissée le long du trottoir. Larissa ! Dit-il surpris, “Que fais-tu dehors ? Tout va bien ? Tu es sorti plutôt ?” La jeune femme inspira profondément. Ses yeux rouges dénonçaient que quelque chose s’était passé.
Ce n’est pas ça. Je j’ai été renvoyé. Sébastien s’arrêta net. Renvoyé ? Comment ça ? Qui ? Qui t’a renvoyé ? C’était votre mère, monsieur Sébastien ? Répondit Larissa hésitante. Elle ne voulait pas parler mal de la mère du patron, mais l’indignation parla plus fort. Tout à cause d’un garçon, un petit garçon des rues, il avait un vélo.
Il a dit qu’il allait déjeuner avec le monsieur. Mais votre mère n’a pas cru. Elle a pensé qu’il mentait. Elle a ordonné à Richard de couper les pneus du vélo et ils l’ont jeté dans la rue. Puis elle m’a renvoyé parce que j’ai essayé de défendre le garçon. Sébastien s’immobilisa. Son sang sembla se glacer.
Il connaissait bien les défauts de sa mère. Mais ça c’était de la cruauté, de la méchanceté pure. Et avant qu’il ne puisse réagir au loin, quelque chose attira son attention. Une silhouette solitaire marchait avec difficulté le long du trottoir. Un garçon poussant une bicyclette tordu, pneus à plat, la jante raclant le sol. Sébastien ouvrit grand les yeux. “C’est lui ?” s’exclama-t-il. “Mathieu.
” Il regarda rapidement Larissa. “Reviens demain, on va parler. Ce renvoi ne restera pas comme ça, je te le promets. Et sans perdre une seconde de plus, il partit en courant vers le garçon. Matthieu ! Cria-t-il. Le garçon, encore en larme, regarda par-dessus son épaule.
Ses yeux rencontrèrent ceux de Sébastien et pendant une seconde, tout s’arrêta. Sébastien courut en direction du garçon. Le vent agitait sa cravate et son cœur battait vite, mais pas à cause de l’effort. C’était autre chose. C’était l’urgence de faire ce qui était juste. Lorsqu’il atteignit enfin Mathieu, il vit les yeux rouges du garçon, son visage taché de larmes et ses mains sales tenant la bicyclette tordue avec tout l’amour du monde.
Avec un sourire, Sébastien s’accroupit pour se mettre à sa hauteur. Alors mon garçon, comment tu as eu le courage de partir sans qu’on déjeune d’abord comme on l’avait prévu ? Dit-il essayant de briser l’attention sur un ton léger. Mathieu détourna le regard honteux. Les paroles de Fabienne écho avantessa. Il baissa les yeux et répondit d’une voix faible. Je crois que c’est mieux pas.
Votre mère a été très claire. Je suis pas le bienvenu. Quoi ? Sébastien devint alors sérieux. Il posa une main sur l’épaule du garçon et parla fermement, les yeux dans les siens. Je sais déjà ce qu’on t’a fait et je peux te garantir, ça ne restera pas comme ça. Il y aura des conséquences. Mais avant tout, une promesse est une promesse.
On a un déjeuner prévu et moi, je reviens jamais sur ma parole. Mathieu déglutit mal à l’aise. Son regarda sur la bicyclette détruite. Ses yeux s’embaient de nouveau. Mais et la gringalette ? Regarde comment elle est. Laisse ça avec moi ! Dit Sébastien avec conviction. On va régler ça aussi. Sans perdre de temps, l’homme d’affaires prit le vélo avec précaution comme s’il tenait un trésor parce que pour Mathieu, c’en était un.
Les deux commencèrent à marcher et après quelques minutes arrivèrent dans une boutique chic de vélo de celle qui vendent des pièces moderne et coûteuse. Sébastien entra comme s’il pénétrait dans un concessionnaire de luxe. “Je veux que vous répariez ce vélo”, dit-il au vendeur. “Et je veux que vous le laissiez exactement comme il le souhaite. Tout neuf, complet”. Mathieu etcill les yeux.
“Sérieux ? Plus que sérieux ! répondit l’homme d’affaires. Choisis tout ce que tu veux. La gringalette va sortir d’ici comme une reine. Le garçon ne savait que dire. Ses mains tremblaient. Merci monsieur, mais je mérite pas tout ça. Sébastien rit secouant la tête. Tu mérites ça et bien plus. Sans toi, je serai jamais arrivé à temps à la réunion. Allez, choisis.
Tout ce que tu trouves beau, confortable, stylé, c’est à toi. Et ainsi le garçon choisit. Roue neuve, guidon chromé, selle rembourré, même une sonnette moderne. La gringalette était sur le point de devenir un vrai vélo de course. Sébastien dit alors : “Maintenant, pendant qu’il s’occupe de ton vélo, allons déjeuner.
Mais attends, on peut pas y aller comme ça, hein ? Il regarda le garçon de haut en bas. Ses vêtements étaient sales, déchirés, ses pieds connus, son corps couvert de poussière. Alors, il l’emmena dans une boutique de vêtements pour enfants. Là, il acheta des vêtements neufs, t-shirts, pantalons, baskets.
Il choisit aussi une casquette et en remarquant que le garçon regardait toujours son poignet, lui acheta une montre. La propriétaire du magasin, après avoir entendu rapidement l’histoire racontée par Sébastien, libéra un espace réservé aux employés pour que le garçon puisse prendre une douche. Lorsqu’il ressortit de là, propre, habillé et coiffé, il semblait une autre personne. Mais une chose n’avait pas changé.
Son estomac grondait encore fort. Sébastien l’entendit et sourit. Je crois que ça veut dire que c’est l’heure de manger. Et les deux se rendirent dans un restaurant élégant de ceux où les couverts viennent en trois tailles différentes et où les serveurs portent un nœud papillon. Là, ils mangèrent bien.
Assiette pleine, jus frais, dessert. Mathieu mangea comme si c’était son premier vrai déjeuner depuis des années. Après un moment, alors qu’il savourait le dessert, Sébastien devint plus sérieux. Son expression changea. Mathieu, j’ai encore le cœur serré à cause de ce que ma mère t’a fait et plus que ça, je suis reconnaissant, très reconnaissant.
Je veux t’aider. Je veux faire quelque chose de vrai pour toi. Le garçon s’arrêta, respira profondément et répondit avec la sincérité de quelqu’un qui ne demande pas de luxe, juste de dignité. Monsieur Sébastien, vous avez déjà fait beaucoup pour moi. Je vais jamais oublier ça. Mais il y a une chose, juste une.
Si le monsieur pouvait me donner ça, je serais le garçon le plus heureux du monde. Bien sûr, répondit Sébastien intrigué. Quoi donc ? C’est une chose qui est dans votre bijouterie. Je peux vous montrer ? Curieux. L’homme d’affaires accepta. Ils payèrent l’addition et retournèrent à la boutique.
Dès qu’ils arrivèrent, la première personne à croiser leur chemin fut Fabienne. En voyant le garçon propre et bien habillé, elle fronça les sourcils. Et c’est qui ce gamin ? Mathieu fixa Fabienne du regard. Vous me reconnaissez pas juste parce que maintenant je suis propre ? Avant que sa mère ne dise quoi que ce soit, Sébastien éleva la voix.
J’ai honte, maman, de toi et de Richard aussi pour avoir traité ce garçon de cette manière. Fabienne tenta de se défendre, mais il était tout sale. Ici, c’est une joaillerie. Si un client voit ça, il peut partir sans rien acheter. Ça n’a aucune importance, dit Sébastien. Sérieux, tout le monde mérite du respect.
Mathieu ici, c’est lui qui m’a aidé à arriver à temps à la Réunion. Grâce à lui, j’ai signé le plus grand contrat de l’histoire de l’entreprise. Il mérite bien plus que ça. Bien plus. La femme commença à dramatisar. Tu es en train de mettre ce gamin avant moi. Tu me traites mal à cause d’un d’un mendiant.
Je ne te traite pas mal, répondit-il fermement. Je dis seulement la vérité. Et encore une chose, cette entreprise est à moi. C’est moi qui décide qui entre et qui sort. Richard va subir les conséquences de ce qu’il a fait. Je sais qu’il obéissait aux ordres, mais quand même, crever les pneus du vélo d’un enfant des rues, c’est inacceptable.
Richard, qui était à proximité tomba à genoux. Monsieur Sébastien, pardonne-moi. S’il vous plaît, je t’en supplie, j’avais peur de perdre mon travail. Je voulais pas faire ça. On parlera après, Richard. Maintenant, dit-il en se tournant vers Mathieu. Dis-moi, garçon. Qu’est-ce que tu voulais voir ici ? Qu’est-ce que tu veux ? Mathieu regarda autour.
Les vitrines saintillaient, rempli de colliers, bracelets et bagues extrêmement chères. Fabienne observait avec les yeux écarquillés comme si elle attendait le pire. “Choisis ce que tu veux”, insista Sébastien. “N’importe quoi.” “Tu ne vas pas donner un bijou à ce gamin,” hurla Fabienne, indigné.
Sébastien se tourna vers elle et dit sans même changer de ton : “Maman, tais-toi ! Maintenant, c’est à Mathieu de choisir.” Mathieu n’hésita pas. Au milieu de cette boutique luxueuse, entourée de bijoux et de pierres précieuses, il ne pointa aucun collier en diamant, aucun anneau brillant, aucune pièce étincelante.
Ses yeux se dirigèrent vers un objet simple, une mallette noire posée sur l’une des tables. Sébastien fronça les sourcils, surpris. La mallette ? Demanda-t-il. C’est ça que tu veux ? Mathieu secoua la tête. Non, je veux pas la mallette. Je veux juste une chose qui est dedans, une photo. L’homme d’affair parut encore plus confus mais le laissa faire.
Mathieu s’avança jusqu’à la table, ouvrit soigneusement la mallette et en sortit l’image qu’il avait tant touché auparavant. Cette même photo, le portrait d’une femme souriante, jeune, au regard doux et inoubliable. Sébastien sentit son corps se glacer. Ses yeux se fixar à imagem et il déglutit. Cette photo n’était pas seulement un souvenir, c’était un morceau du passé d’un amour véritable.
C’était la seule photo qu’il avait de Marie, son grand amour. “Tu tu connais cette femme ?” demanda-t voix tremblante. Mathieu respira fondo. Ses yeux, maintenant en buués resta fixau sur la photo. Oui, je connais. C’était ma mère. Le silence qui suivit fut presque palpable. Aucun son, aucun mouvement, seulement le choc. Fabienne, qui était proche, palie.
Elle fit un pas en arrière et murmura presque inaudiblement, comme si seuls les fantômes du passé pouvaient entendre. Le garçon, le garçon n’est pas mort. Sébastien, toujours sous le choc, regarda sa mère, puis de nouveau le garçon. Comment ça ? C’était ta mère ? Comment est-ce possible ? Mathieu expliqua d’une voix ferme mais chargée de douleur.
Elle s’appelait Marie. Elle est morte il y a quelques années. Ils ont dit que c’était une intoxication alimentaire. Après sa mort, on m’a envoyé dans un orphelina. La maison où on vivait a été détruite. J’ai plus rien d’elle. Aucun souvenir. Juste cette photo maintenant. Si vous me la donnez. Sébastien pâit.
Son esprit commença à assembler des pièces du passé qui n’avaient jamais fait sens. Et à cet instant, des vérité autrefois enterré commencèrent à remonter. La vérité était sombre. Sébastien et Marie s’étaient vraiment aimé. Elle était une jeune vendeuse, douce et courageuse. Lui déjà un homme fait, propriétaire d’un empire en pleine croissance. La différence sociale entre eux n’avait jamais été un problème pour lui.
Mais pour Fabienne, sa mère, c’était le plus grand problème de tous. Fabienne n’avait jamais accepté cette relation. Elle trouvait Marie trop simple, trop pauvre, pas assez convenable pour son fils. Selon elle, Sébastien devait se marier avec une femme d’affaires, quelqu’un à son niveau, avec des mots froids et des gestes calculés. Fabienne réussit à séparer le couple.
Elle convainquit Marie avec un mépris déguisé en conseil que Sébastien ne la méritait pas et elle convainquit son fils que Marie ne voulait que profiter de lui. Mais quelques semaines plus tard, Marie découvrit qu’elle était enceinte. Elle essaya d’en parler à Sébastien. Elle essaya vraiment mais Fabienne l’a prit en premier.
Et déterminé à empêcher toute réconciliation, elle monta un plan cruel. Elle paya une femme pour saouler Sébastien et prétendre avoir passé la nuit avec lui. Envoya à Marie de faux messages, écrit comme si c’était des amantes. Créa un scénario entier de trahison. Et le jour où Marie allait annoncer la grossesse, elle trouva Sébastien avec une autre femme une mise en scène complète.
Elle partit dévastée, croyant que l’homme qu’elle aimait était un salot. Elle décida alors d’élever l’enfant seul, de ne jamais rien dire, de tout assumer. Sébastien, de son côté passa des années à essayer de retrouver Marie, mais chaque fois qu’il approchait de la vérité, sa mère trouvait une manière d’interférer, de détourner, de cacher.
Le temps passa. Quand Matthieu avait environ 8 ans, Marie, épuisée de voir son fils grandir dans la pauvreté, trouva enfin le courage. Elle décida de chercher Sébastien, de lui dire la vérité, de lui présenter l’enfant. Mais elle commit une erreur fatale. Elle chercha Fabienne en premier. La femme fit semblant d’être repentante.
Elle dit qu’elle s’était trompée, qu’elle voyait maintenant que Marie et Sébastien forma le couple parfait, qu’elle voulait aider à réunir cette famille. Marie, pleine d’espoir, ouvrit son cœur. Je ne suis pas ici pour une relation. Je veux juste qu’il ait un père, quelqu’un qui l’aide, rien de plus. Fabienne continua de sourire.
Elle dit que Sébastien était en voyage mais qu’elle allait le prévenir, qu’il serait heureux de connaître la vérité. Mais tout cela n’était qu’un mensonge. Le lendemain, elle envoya à la maison de Marie une boîte de chocolat empoisonné accompagné d’une fausse carte signée du nom de Sébastien, disant qu’il avait hâte de rencontrer son fils et qu’elle lui manquait. Marie y crut.
Elle fit confiance. Elle mangea les chocolats, elle seule et elle mourut. Fabienne pensait que l’enfant aussi avait mangé, qu’ils étaient tous les deux morts. Mais non, Mathieu survécut sans savoir, sans connaître le piège, sans connaître l’histoire. Et maintenant, de retour au présent, Sébastien se tenait devant le fils dont il n’avait jamais su l’existence.
Le fils qui avait grandi dans la rue, qui ramassait des canettes, qui roulait sur une vieille bicyclette qui l’avait aidé sans rien demander en retour. Fabienne, nerveuse, tenta de reprendre le contrôle. Je t’avais prévenu. Cette femme, elle ne valait rien. Elle a sûrement eu ce garçon avec un autre homme.
Et maintenant, ce gamin veut profiter de toi. Mathieu, confus, regarda Sébastien. Sa voix sortit tremblante. Je je suis ton fils ? Sébastien respira profondément. Son monde tournait. Les sentiments se bousculaient. Il regarda le garçon les yeux en bués. Je ne sais pas, répondit-il avec sincérité. Mais je vais le découvrir, ça je te le promets. Fabienne tente tout pour empêcher cela.
Elle essaya de manipuler, d’argumenter, de simuler des regrets. Elle affirma qu’il n’y avait pas besoin d’un test ADN, que ce garçon était un opportuniste, que Marie était une menteuse. Mais rien n’y fit. La vérité déjà en mouvement ne pouvait plus être arrêtée. Cependant, ce que Fabienne n’attendait pas, c’est que la vérité éclaterait avant même que le résultat du test ne sorte.
Un matin, alors que Sébastien travaillait dans son bureau, la tranquillité de la joaillerie fut interrompida par des voitures de police qui se garèrent devant le bâtiment. Les policiers entrèrent d’un pas décidé, mandat en main. demandant Fabienne. Elle tenta de dissimuler sa nervosité, sourit maladroitement, mais son monde s’écroula instantanément.
Un ancien complice, un criminel connu pour arnaque et avec lequel elle échangeait des services toutux depuis des années venait d’être arrêté pour avoir tenté d’assiner une autre femme. Une dame qui, selon lui avait volé le petit ami de Fabienne à l’époque. Lors de l’interrogatoire, l’homme confessou Tudo.
Il révéla que la mort de Marie n’avait pas été accidentelle. Il raconta en détail l’histoire des chocolats empoisonnés. Il affirma que c’était Fabienne qui avait donné l’ordre. L’ordre avait été clair : éliminer Marie et l’enfant. En plus de nombreux autres crimes commis par la vieille dame. Sébastien resta sous le choc. L’image qu’il avait de sa mère s’effondra devant ses yeux.
Cette femme qui l’avait défendu toute sa vie était en réalité une criminelle froide, vindicative et maintenant une meurtrière avouée. Fabienne Nia tenta de garder son masque, mais cela ne servit à rien. Il n’y avait plus d’excuses, plus de refuge, plus de masque. Quelques jours plus tard, le test ADN fut prêt.
Le résultat était indiscutable. Mathieu était le fils de Sébastien. La douleur fut brutale. Sébastien désormais commençait à comprendre tout ce qu’on lui avait volé. La chance de vivre au côté de Marie, de connaître son fils dès son enfance, d’aimer et d’être aimé sans les chaînes du mensonge. Il rendit visite à sa mère en prison sans escorte, sans colère sur le visage, seulement de la tristesse.
Fabienne pleurait, implorait. Par pitié, trouve-moi un avocat, je suis ta mère, suppliait-elle, les mains tremblantes derrière les barreaux. Tu vas avoir ce que tu mérites”, dit Sébastien. “Ferme !” “Pour Marie, pour Mathieu, pour tout !” Puis il tourna le dos et la laissa derrière lui pour la dernière fois.
De l’autre côté de la ville, Mathieu tenait la gringalette avec ses mains moites, mais cette fois avec des pneus neufs, une peinture brillante, des accessoires nouveaux. La bicyclette de son enfance avait été transformée et le garçon sourit. comme quelqu’un qui pouvait enfin respirer en paix. Ce fut difficile pour les deux. Savoir que Marie était morte par les mains de Fabienne fut un choc insupportable pour Sébastien.
Et pour Mathieu porter le poids de savoir que sa propre grand-mère avait tenté de le tuer, c’était une douleur qu’aucun enfant ne devrait connaître. Mais avec le temps, les blessures commencèrent à cicatriser. Sébastien se consacra à son fils. Il l’enseigna, l’accueillit, l’aima. Les deux bâtirent une nouvelle histoire, une nouvelle vie ensemble.
Et chaque fois que le vent soufflait fort dans les rues de la ville, on pouvait voir le Père et le Fils pédaler côte à côte comme s’il poursuivait le temps perdu. Pendant ce temps, Fabienne mourut en prison seule sans pardon. Commentez bicyclette Gringalette pour que je sache que vous êtes arrivé jusqu’à la fin de cette histoire et pour que je puisse marquer votre commentaire avec un beau cœur.
Et tout comme l’histoire de Mathieu et de sa bicyclette, j’en ai une autre encore plus émouvante à vous raconter. Il vous suffit de cliquer maintenant sur la vidéo qui apparaît à l’écran pour embarquer avec moi dans une nouvelle histoire pleine d’émotions. Je vous attends là-bas. M.
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