Il m’a épousée pour me sacrifier, sans savoir que j’étais un fantôme… Vous n’imaginez pas la suite.

Salif, un jeune homme dans la fleur de l’âge, vit dans un petit village où la pauvreté est une ombre pesante. Malgré ses effort pour s’élever socialement, petit commerce, travaux manuels, études interrompu ne récolte que mépris et moquerie. Les gens le traitent de bon à rien et les regardes d’ins plus fortunés le blessent profondément.
Chaque nuit, il rêve d’une vie meilleure où il serait respecté, puissant, riche. Cette obsession grandit en lui comme une flamme dévorante et sa frustration atteint un point de non retour. Il est prêt à tout pour changer son destin, même à franchir des limites morales. Salif était à bout. Ses rêves de richesse s’effondraient les uns après les autres. Il avait tout essayé.
Vendre des fruits au marché, réparer des vélos, demander des prêts. Rien ne marchait. Les gens du village se moquaient de lui, disant qu’il ne serait jamais rien. Cette humiliation le rongeait. Chaque soir, il s’asseyait dehors, regardant les étoiles, se demandant pourquoi la vie était si cruelle avec lui. Il voulait prouver à tous qu’il valait mieux que leur jugement.
Un jour, un vieil homme au marché lui parla d’un féticheur. On racontait que cet homme qui vivait loin du village pouvait changer la vie de ceux qui osaient lui demander de l’aide. Mais ces solutions avaient un prix effrayant. Salif n’y croyait pas vraiment. Les histoires de sorcellerie, c’était pour les faibles, pensait-il. Pourtant, l’idée restait dans sa tête.
Et si c’était vrai ? Et si ce féticheur pouvait vraiment l’aider à devenir riche ? Le désespoir prit le dessus. Il décida d’aller le voir. Le chemin vers la maison du féticheur était long. Salif marcha des heures sous un soleil brûlant, traversant des champs secs et des sentiers poussiéreux. Plus il avançait, plus il sentait une boule dans son ventre.
Une petite voix lui disait de faire demi-tour, mais il continuait. Arrivé devant une hute sombre, entourée d’arbres tordus, il frappa à la porte. Un vieillard maigre ouvrit. Ses yeux brillaient comme s’il voyait tout de lui. Salif se sentit petit, mais il raconta son histoire, la pauvreté, les échecs, les moqueries.
Le féticheur l’écouta sans dire un mot, un sourire étrange sur les lèvres. Quand Sali futie, le vieillard parla d’une voix roque. Je peux t’aider mais il faut du courage. La richesse demande un sacrifice. Salif fronça les sourcils. Quel genre de sacrifice ? Le féticheur expliqua : “Pour devenir riche et puissant, Salif devait accomplir un rituel.

Il fallait épouser une femme pure, l’amener dans un lieu spécial et la tuer. Ces mots frappèrent Salif comme un coup. Tu es quelqu’un ? Une femme innocente. Il recula choqué. Non, je ne peux pas faire ça murmura-t-il. Mais le féticheur rit doucement. Réfléchis bien. La richesse vaut tous les prix. En rentrant chez lui, Salif ne dormit pas. Il repensait aux paroles du féticheur.
L’idée de tuer le terrifiait, mais l’image d’une vie sans pauvreté le tentait. Il voyait déjà les maisons qu’il achèterait, les vêtements neufs, le respect des gens. Toute sa vie, il avait été un moins que rien. Était ce si grave de faire quelque chose de mal pour tout changer ? Il essaya de chasser l’idée, mais elle revenait sans cesse, comme un poison qui s’installe doucement.
Quelques jours plus tard, il retourna voir le féticheur. “Dites-moi comment faire”, murmura-t-il, la gorge sèche. Le vieillard sourit satisfait. Il donna des instructions claires, trouver une femme sans attache, l’épouser et attendre le bon moment. Salif quitta la hut, le cœur lourd. Il venait de choisir un chemin dont il ne reviendrait peut-être jamais.
Un matin, Salif se rendit au marché d’un village voisin. Il n’avait rien à vendre, juste besoin de s’aérer l’esprit. Depuis sa visite au féticheur, il était nerveux. Il cherchait une femme pure comme on lui avait dit, mais il ne savait pas par où commencer. Les paroles du vieillard tournaient dans sa tête.
Il se sentait sale, mais il ne pouvait plus reculer. Alors qu’il marchait entre les étales colorées, il la vit. une jeune femme différente des autres. Elle s’appelait Aata. Elle était belle mais pas de façon tapaque sans grave l’œil. Ses cheveux étaient tressés simplement et elle portait une robe bleu usée mais propre. Ce qui frappa Salif se furent ses yeux.
Ils étaient grands, profonds, comme s’ils cachait une histoire qu’elle ne racontait jamais. Elle vendait quelques légumes sur une petite table. Salif s’approcha, prétextant vouloir acheter des tomates. Il lui parla et sa voix douce le surprit. Aata répondait poliment, mais sans trop en dire.
Elle semblait seule, presque invisible au milieu de la foule bruyante. Salif revint la voir le lendemain, puis le surlendemain. Il appris peu de choses sur elle. Aïata vivait dans une petite maison à l’écart. Elle n’avait ni parents ni frères. ni amis proche. Quand il posait des questions sur son passé, elle changeait de sujet avec un sourire timide. Pour Salif, c’était parfait.
Une femme sans attache, c’était exactement ce que le féticheur avait demandé. Il se sentait coupable de penser comme ça, mais il se répétait que c’était pour son avenir. Pourtant, il y avait autre chose. Aatairit pas seulement pour le rituel, mais pour ce qu’elle était. Elle avait une douceur qui le calmait comme une brise après une journée chaude.
Chaque fois qu’il parlait avec elle, il se surprenait à rire. Aïata écoutait ses histoires, même les plus banales, avec une attention sincère. Mais parfois, elle s’arrêtait de parler et regardait au loin comme si quelque chose de triste la rattrapait. Salif se demandait ce qui la rendait ainsi, mais il chassait vite ses pensées. Il ne voulait pas s’attacher.
Il avait un plan et il devait s’y tenir. Pourtant, plus il la voyait, plus il sentait une petite voix dans sa tête. Et si tu abandonnais tout ça, murmurait-elle. Il l’ignorait. Un jour. Alors qu’il marchait ensemble près d’une rivière, Sali fausa lui poser une question directe. Aïata, pourquoi tu es si seul ? Elle le regarda longtemps avant de répondre.
Parfois la vie nous laisse sans personne, dit-elle simplement. Ces mots restèrent dans l’air lourd. Salif sentit un pincement au cœur, mais il se força à sourire. Il savait ce qu’il devait faire. Cette femme était sa chance, sa clé pour une vie meilleure. Il se promit de ne pas laisser ses émotions le détourner. En rentrant chez lui, il murmura pour lui-même.
Elle est parfaite pour le rituel. Mais au fond, il n’était plus si sûr de ce qu’il ressentait. Salif savait qu’il devait gagner la confiance d’ata. Il ne pouvait pas se permettre de rater son plan. Alors, il décida de se montrer sous son meilleur jour. Chaque matin, il se levait tôt, mettait ses vêtements les plus propres et allait la voir.
Il lui apportait des fruits ou des petits cadeaux comme un bracelet en perle ou une écharpe colorée. Aïata acceptait toujours avec un sourire, mais elle ne demandait jamais rien. Cette simplicité le troublait. Elle ne semblait pas intéressée par l’argent ou les belles choses, contrairement à ce qu’il attendait. Il passait des heures avec elle à parler de tout et de rien.

Il lui racontait des histoires drôles sur son enfance, des moments où il jouait dans les champs avec ses cousins. Aïata riait doucement et son rire était comme une musique légère, mais elle parlait peu d’elle. Quand Salif essayait d’en savoir plus, elle répondait vaguement. J’aime la tranquillité, disait-elle ou je n’ai pas grand-chose à raconter.
Ces mystères agaçaient Salif, mais il le rassurait aussi. Une femme sans passer, c’était plus simple pour ce qu’il préparait. Pour la séduire, Salif faisait tout pour la faire se sentir spécial. Il l’emmenait se promener près du marché, là où les fleurs sauvages poussaient. Il lui disait qu’elle était différente, qu’elle méritait mieux que cette vie simple.
Aïata écoutait mais ses yeux restaient tristes comme si elle voyait à travers lui. Parfois elle posait des questions étranges. Salif, qu’est-ce que tu ferais pour être heureux ? Demandait-elle. Il riait, répondait qu’il voulait une grande maison et beaucoup d’argent. Elle hoait la tête mais ne disait rien de plus. Un soir, après plusieurs mois, Salif décida qu’il était temps.
Il l’invita à dîner chez lui. Il avait préparé un repas simple, du riz avec une sauce aux arachides. Aata arriva, toujours aussi calme, sa robe flottant doucement autour d’elle. Pendant le repas, il lui prit la main. Aata, je veux passer ma vie avec toi ! Dit-il. Les mots sonnaient faux dans sa bouche, mais il continua.
Veux-tu m’épouser ? Elle le regarda longtemps, si longtemps qu’il celle allait refuser. Puis elle murmura : “Oui.” Salif sentit son cœur s’emballer. Il avait réussi, mais le regard d’atabilisa. Il y avait quelque chose dedans, une ombre, comme si elle savait quelque chose qu’il ignorait. Il chassa cette idée.
Il ne pouvait pas se permettre de douter maintenant. Le mariage fut fixé rapidement. Aata n’avait personne à inviter et Salif préféra une cérémonie discrète. Quand il annonça la nouvelle au féticheur, le vieil arrocha la tête. Bien. Mais souviens-toi, elle doit rester pure jusqu’au rituel. Ces mots glacèrent salif.
Il rentra chez lui, partagé entre l’excitation et une peur qu’il ne comprenait pas Isata était à lui, mais il avait l’impression qu’elle voyait clair dans son jeu. Chaque fois qu’il croisait son regard, il se demandait si elle était vraiment aussi naïve qu’il le pensait. Le mariage de Salif et Aata fut simple.
Quelques voisins vinrent, mais il n’y avait ni musique ni grande fête. Aata n’avait personne de son côté et Salif ne voulait pas attirer l’attention. Elle portait une robe blanche, modeste mais élégante et un sourire qui semblait cacher une pensée secrète. Après la cérémonie, ils s’installèrent dans la petite maison de Salif.
Pour lui, c’était le début de son plan. Mais vivre avec Aisata n’était pas comme il l’avait imaginé. Aisata était une épouse parfaite en apparence. Elle se levait tôt pour préparer le petit-déjeuner, balayait la cour, lavait les vêtements. Elle cuisinait des places simples mais délicieux et sa présence rendait la maison plus chaleureuse.
Salif se surprenait à aimer ces moments, mais il y avait quelque chose d’étrange chez elle. Parfois, elle s’arrêtait au milieu d’une tâche et fixait le vide comme si elle voyait quelque chose que lui ne voyait pas. Quand il lui demandait ce qui n’allait pas, elle secoua la tête et disait : “Rien, je pensais juste. La nuit, c’était pire.” Salif se réveillait souvent en entendant des sanglos étouffés.
Aïata pleurait dans le noir, croyant qu’il dormait. Il faisait semblant de ne rien remarquer, mais ses pleurs le mettaient mal à l’aise. Une fois, il osa lui poser la question. “Pourquoi tu pleures, Aata ?” Elle essuya ses larmes et répondit parfois le passé revient. Elle n’en dit pas plus et Salif n’insista pas. Il ne voulait pas savoir.
Moins il en savait sur elle, plus il était facile de suivre son plan. Pourtant, Aisata avait une façon de le toucher qui le troublait. Elle posait une main sur son bras quand il rentrait fatigué ou lui souriait quand il racontait une blague. Ses petits gestes le faisaient douter. Et si elle était vraiment une bonne personne ? Et s’il abandonnait tout.
Mais chaque fois qu’il pensait à ça, il voyait le visage du féticheur, entendait ses promesses de richesse. Il se forçait à rester concentré. Aïata n’était qu’un moyen, pas une fa. Un jour, il trouva Aata assise dehors, regardant le ciel. Elle semblait si fragile, si loin de tout. Il s’assit à côté d’elle, mal à l’aise. “À quoi tu penses ?” demanda-t-il. Elle tourna la tête lentement.
À la vie, à ce qu’on laisse derrière nous. Ces mots étaient lourds comme si elle parlait d’un secret. Salif sentit un frisson. Il changea de sujet mais cette conversation resta dans sa tête. Aïata n’était pas comme les autres. Elle semblait porter un poids invisible. Plus le temps passait, plus Salif voyait des détails étranges.
Parfois, les bougies s’éteignaient sans raison quand Aata était prêt où il entendait un murmure dans la maison comme une voix qu’il ne reconnaissait pas. Il se disait que c’était son imagination, mais il commençait à avoir peur. Pourtant, il continuait à préparer le rituel en secret suivant les conseils du féticheur. Il ne pouvait pas s’arrêter maintenant.
Aisata, avec ses silences et ses larmes devenait un mystère qu’il ne voulait pas résoudre. Il se répétait qu’il n’avait pas le choix. Salif vivait un combat dans sa tête. D’un côté, il y avait Aata. Elle était douce, patiente, toujours là pour lui. Quand il rentrait fatigué, elle lui servait un tchaud sans rien demander.
Quand il parlait, elle écoutait avec attention, même s’il voyait parfois une tristesse dans ses yeux. Ces moments le faisaient douter. Il se surprenait à imaginer une vie simple avec elle, sans richesse ni pouvoir. Juste deux dans leur petite maison, loin des jugements des autres. Cette idée le réchauffait, mais elle ne durait jamais longtemps.
De l’autre côté, il y avait le féticheur et ses promesses. Chaque fois que Salif fermait les yeux, il voyait une grande maison, des vêtements neufs, des gens qui le respectaient. Il imaginait marcher dans le village, la tête haute, sans entendre de moquerie. Cette villa l’appelait comme un champ qu’il ne pouvait ignorer. Il avait déjà tellement souffert.
Être pauvre, c’était comme une prison. Le rituel était sa clé pour en sortir. Mais cette clé demandait un prix, la vie d’Asata. Il se disputait avec lui-même. Tuer quelqu’un, c’était mal, il le savait. Il n’était pas un monstre. Pourtant, il se répétait que c’était juste une fois. Après tout irait bien.
Il essayait de se convaincre qu’A n’était pas si importante. Elle n’avait personne, pas de famille, pas d’amis. Qui la regretterait ? Mais chaque fois qu’il pensait comme ça, il voyait son sourire, entendait sa voix douce et ça le rendait malade. Pour se rassurer, Sali fallait voir le féticheur en secret.
Le vieillard le recevait dans sa hute sombre, entouré de statuettes et d’odeurs étranges. Il lui donnait des instructions précises. Le rituel doit être fait à minuit dans une maison abandonnée. Tu dois l’attacher et dire les mots que je t’apprendrai. Salif écoutait mais chaque visite le rendait plus nerveux. Le féticheur semblait le juger comme s’il doutait de son courage.
“Si tu hésites, tout sera perdu”, disait-il. Ces mots pesaient lourds. Un soir, après une dispute avec lui-même, Salif rentra chez lui et trouva Aata en train de coudre. Elle leva les yeux et sourit. “Tu as l’air fatigué”, dit-elle. Il marmona une excuse et s’assit loin d’elle. Il ne pouvait pas la regarder.
Chaque fois qu’il croisait ses yeux, il sentait une honte brûlante. Mais il se força à penser au futur, à la richesse, au pouvoir. Il se leva et sortit marcher seul sous la lune. Il murmura pour lui-même. Je dois le faire. C’est ma seule chance. Pourtant, même dehors, il ne trouvait pas la paix. Il repensait à Aata, à ses silences, à ses larmes. Et si elle cachait quelque chose ? si elle méritait mieux.
Il secoua la tête pour chasser ses idées. Il ne pouvait pas se permettre de faiblir. Le rituel approchait et il devait être prêt. Il rentra chez lui, décidé à ne plus écouter son cœur. Mais au fond, une petite voix continuait de murmurer. Tu fais une erreur. Le jour du rituel arriva. Salif avait tout préparé. Il était nerveux mais il se répétait qu’il n’avait pas le choix.
Ce soir-là, il dit à Aata qu’il voulait l’emmener quelque part de spécial. Une surprise, mentit-il avec un sourire forcé. Aïa taocha la tête, toujours calme. Elle mit une robe simple et le suivit sans poser de questions. Son silence troublait salif. Il s’attendait à ce qu’elle soit curieuse, mais elle semblait accepter tout comme si elle savait déjà ce qui allait se passer. Il marchèrent longtemps, quittant le village pour s’enfoncer dans la forêt.
La nuit était sombre, sans étoile. Les arbres autour d’eux semblaient vivants, leurs branches bougeant dans le vent comme des doigts crochus. Salif tenait une lampe, mais sa lumière tremblait dans sa main. Il jetait des coups d’œil à Aata. Elle avançait tranquillement. C’est pas léger sur le sol. Elle ne parlait pas mais son visage était sérieux, presque triste.
Salif sentit une boule dans sa gorge. Il voulait lui dire de rentrer, mais il continua. Il arrivèrent devant une maison abandonnée, celle que le féticheur avait indiqué. Elle était vieille avec des murs fissurés et des fenêtres cassées. Une odeur de moisy flottait dans l’air. Salif ouvrit la porte qui grinça bruyamment.
À l’intérieur, il faisait froid même si c’était une nuit chaude. Il posa la lampe sur une table poussiéreuse et se tourna vers Aata. “Viens, on va jouer à un jeu”, dit-il. la voix tremblante. Il sortit une corde de son sac comme le féticheur l’avait ordonné. Aïata le regarda fixement. Un jeu répéta doucement.
Elle ne bougea pas mais elle ne semblait pas avoir peur. Salif insista disant que c’était pour rire. Il l’amena au centre de la pièce et attacha ses poignets. Ses mains tremblaient tellement qu’il mit du temps à faire les nœuds. Aata ne résistait pas. Elle restait là, immobile, ses yeux plantés dans les siens. Ce regard le rendait fou.
Pourquoi ne criait-elle pas ? Pourquoi ne se débattait-elle pas ? Quand il eut fini, il sortit un couteau de sa poche. La lame brillait sous la lumière faible de la lampe. Il l’atteint devant lui, mais ses bras étaient lourds comme si quelque chose l’empêchait de bouger. Il essaya de se souvenir des mots du féticheur, mais sa tête était vide. Tout ce qu’il voyait c’était Aata.
Elle n’avait pas l’air d’une victime. Elle avait l’air d’autres choses, quelque chose qui le terrifiait. Il leva le couteau, prêt à frapper. Son cœur battait si fort qu’il croyait qu’il allait exploser. Mais avant qu’il ne puisse bouger, Aata parla. Salif, je sais ce que tu vas faire. Sa voix était claire, calme, comme si elle lisait dans son âme.
Salif s’arrêta net. Le couteau trembla dans sa main. Il la regarda incapable de parler. Ses yeux à elle brillaient dans l’obscurité et pour la première fois, il sentit qu’il avait fait une terrible erreur. Salif resta figé, le couteau en l’air. Les mots d’Aata raisonnaient dans la pièce froide. Je sais ce que tu vas faire.
Comment pouvait-elle savoir ? Il voulut parler mais sa gorge était sèche. Aïata, toujours attaché, le regardait avec une force qu’il n’avait jamais vu chez elle. Ses yeux n’étaient plus tristes. Ils étaient profonds comme s’il voyait tout de lui, ses mensonges, sa cupidité, sa peur. Elle parla à nouveau d’une voix douce mais ferme.
Salif, tu n’es pas le premier. Il fronça les sourcils perdus. Elle continua et chaque mot tombait comme une pierre dans son cœur. Je suis morte il y a 5 ans. Salif sentit ses jambes trembler. Morte ? Non, c’était impossible. Elle était là devant lui, bien vivante.
Il voulut rire, dire que c’était une blague mais il ne pouvait pas bouger. Aïata raconta son histoire. Il y a 5 ans, un homme comme lui avide de richesse, l’avait choisi. Elle était jeune, seule, sans famille. Il l’avait épousé puis sacrifié dans un rituel comme Salif voulait le faire. Elle était morte dans la douleur, trahie par quelqu’un qu’elle aimait. Mais son esprit n’avait pas trouvé la paix.
Depuis, elle erit sur terre, prenant l’apparence d’une femme vivante. Son rôle était de tester les hommes comme Salif, ceux qui étaient prêt à tout pour l’argent. Salif écoutait le souffle court. Il repensait à tout, ses silences, ses larmes, ses regards étranges. Tout prenait sens. Elle n’était pas humaine. Elle était autre chose.
Une âme blessée revenue pour juger. “Je savais ce que tu préparais dès le premier jour”, dit-elle. “Mais je t’ai laissé faire. Je voulais voir si tu irais jusqu’au bout.” Ses mots le frappèrent comme un coup. Il lâcha le couteau qui tomba sur le sol avec un bruit sec. Il voulut s’excuser, expliquer qu’il n’avait pas le choix.
Mais Aïa t’a secoua la tête. Tu avais le choix, Salif. Tu l’as toujours eu. Sa voix était pleine de tristesse mais aussi de colère. Elle raconta comment elle avait essayé de lui montrer une autre voix. Ses attentions, ses sourires, c’était sa façon de lui offrir une chance. Mais il avait choisi la cupidité.
Il avait choisi de la trahir. Salif tomba à genoux, terrifiée. Il comprenait maintenant pourquoi elle pleurait la nuit, pourquoi elle semblait si loin parfois. Elle portait la douleur de sa mort et lui, il avait voulu la tuer encore. “Pardon”, murmura-t-il, mais sa voix était faible. Aata le regarda une dernière fois.
“Tu ne peux pas changer ce que tu as fait”, dit-elle. Ces mots étaient froids comme un jugement. Il tendit la main vers elle désespéré mais elle ne bougea pas. Son visage restait calme, presque irréel. Salif sentit une vague de peur l’envahir. Il n’était plus dans une maison abandonnée.
Il était face à quelque chose de plus grand, quelque chose qu’il ne comprenait pas. Aïata n’était pas une victime. Elle était un miroir et ce qu’il voyait dedans, c’était sa propre noirceur. Salif était à terre, les mains tremblantes. Les mots d’Asata tournaient dans sa tête. Elle était morte, un esprit, pas une femme qu’il pouvait manipuler.
Il leva les yeux, cherchant à la supplier, mais avant qu’il ne puisse parler, quelque chose changea. Aïata semblavenir floue comme si elle se fondait dans l’air. Les cordes autour de ses poignées tombèrent au sol, vides. Elle n’était plus attachée. Elle n’avait jamais été prisonnière. Un rire d’eau raisonna dans la pièce. C’était le rire d’Asata, mais il n’était plus chaleureux.
Il était froid, triste, comme un écho qui venait de loin. “Tu ne comprends toujours pas, Salif ?” murmura sa voix. Puis sous ses yeux, elle disparut pas comme quelqu’un qui s’en va. Non, elle s’effaça comme une ombre chassée par la lumière. La lampe sur la table vailla et la pièce de vin glaciale.
Salif sentit son souffle faire de la buée dans l’air. Il se releva paniqué, regardant partout. Aata ! Cria-t-il, mais il n’y avait rien. Juste le silence lourd et oppressant. Les murs de la maison semblaient se rapprocher. Il crut voir une forme bouger dans un coin, une silhouette floue. Il cligna des yeux. et elle était partie. Son cœur battait à tout rompre.
Il ramassa la lampe mais ses mains tremblaient tellement qu’il la fit tomber. La lumière s’éteignit et l’obscurité la vala. Salif trébcha jusqu’à la porte terrifiée. Dehors, la forêt était silencieuse. Pas un cri d’oiseau, pas un bruit de vent, juste un vide effrayant. Il courut sans savoir où il allait.
Les branches des arbres semblaient vouloir l’attraper. Il entendait encore le rire d’Aisata, parfois fort, parfois si faible qu’il croyait l’imaginer. Il tomba plusieurs fois, s’écorchant les mains sur les pierres, mais il continuait poussé par une peur qu’il n’avait jamais connue. Il repensait à tout ce qu’elle avait dit. Elle était morte, elle l’avait testé et il avait échoué.
Chaque moment avec elle défilait dans sa tête ses sourires, ses pleurs, ses silences. Il avait cru la manipuler mais c’était elle qui l’avait observé. Elle savait tout depuis le début. Cette idée le rendait fou. Il avait voulu jouer avec une âme et maintenant il était seul face à ce qu’il avait fait.
Arrivé au bord du village, il s’arrêta à bout de souffle. Il regarda derrière lui, s’attendant à voir Aata, mais il n’y avait rien, juste la forêt noire immobile. Pourtant, il sentait encore sa présence comme si elle était partout. Il toucha son visage et sentit des larmes. Il pleurait sans s’en rendre compte. La maison abandonnée, le couteau, les cordes, tout semblait irréel maintenant, comme un cauchemar. Mais c’était bien réel. Il l’avait fait.
Il avait voulu tuer quelqu’un pour de l’argent. Salif rentra chez lui tremblant. La maison était vide, mais il avait l’impression qu’Aata était encore là dans l’ombre. Il alluma toutes les lampes, mais ça ne changeait rien. La peur était en lui. Il s’assit, la tête dans les mains, murmurant : “Qu’est-ce que j’ai fait ?” Il savait qu’il ne trouverait pas de réponse. Salif ne pouvait pas rester chez lui. La maison lui faisait peur.
Il voyait Aata partout dans le miroir, dans les coins sombres, dans ses rêves. Il entendait encore son rire, ses mots. Il devait comprendre ce qui s’était passé. Il décida d’aller voir le féticheur. C’était lui qui l’avait poussé dans ce cauchemar. Il devait avoir des réponses, une solution.
n’importe quoi pour arrêter cette terreur. Il courut jusqu’à la hute du féticheur. La nuit était encore profonde et le chemin semblait plus long que d’habitude. Chaque bruit dans les buissons le faisait sursauter. Quand il arriva, il frappa à la porte comme un fou. Le vieillard ouvrit furieux. “Pourquoi tu viens ici à cette heure ?” cria-t-il. Salif entra sans attendre, soufflé.
Il raconta tout, le rituel Aata, sa révélation, sa disparition. Ces mots sortaient en désordre mais il ne pouvait pas s’arrêter. Le féticheur l’écouta, le visage dur. Quand Sali futie, il éclata de colère. Idiot, parla-t-il. Tu as tout gâché. Salif recula choqué. Le vieillard expliqua la voix tremblante de rage.
Aata n’était pas une femme normale. Elle était une âme condamnée, une victime revenue pour rendre justice. En essayant de la sacrifier, Salif avait brisé des règles anciennes. “Tu as offensé des forces que tu ne comprends pas”, dit le féticheur. “Ce que tu as fait ne peut pas être réparé.” Salif sentit son cœur s’arrêter. Mais vous m’avez dit de le faire. cria-t-il. Le féticheur secoua la tête.
Je t’ai dit de trouver une femme pure, pas une âme morte. Tu aurais dû voir les signes. Il parla des indices qu’Aata avait laissé, ses silences, ses larmes, sa solitude. Salif n’avait rien vu, aveuglé par sa cupidité. Maintenant, il avait attiré une malédiction. Aata ne le laisserait jamais en paix.
Salif tomba à genoux, suppliant, “Aidez-moi, dites-moi quoi faire.” Mais le féticheur se leva, le regard froid. Il n’y a rien à faire. Tu as choisi ton chemin. Maintenant, vis avec le poussa vers la porte. Salif essaya de résister, mais le vieillard était plus fort qu’il n’en avait l’air. “Ne reviens jamais ici”, lança-t-il avant de claquer la porte.
Dehors, Salif était perdu. Il marcha sans but, les mots du féticheur raisonnant dans sa tête. Une malédiction, pas de pardon. Il repensait à Aata à son regard quand elle avait disparu. Elle n’était pas seulement une victime. Elle était une force, un jugement. Et lui, il était coupable. Il sentit une larme couler sur sa joue.
Il l’essua vite mais d’autres suivirent. Il était seul, plus seul qu’il ne l’avait jamais été. En rentrant au village, il évita les regards des gens. Il avait peur qu’il voit ce qu’il avait fait. La maison était silencieuse, mais il sentait toujours Isata. Il s’assit dans un coin tremblant. Il murmura son nom comme pour s’excuser, mais il savait que ça ne servait à rien.
Le féticheur l’avait abandonné. Aïata l’avait jugé et maintenant il devait vivre avec ce qu’il avait fait. Après cette nuit, la vie de Salif devint un enfer. Il ne trouvait plus la paix. Partout où il allait, il sentait Aata. Dans sa maison, il entendait sa voix douce mère accusatrice.
“Pourquoi Salif ?” murmurait-elle. Il voyait son ombre sur les murs, ses yeux dans l’obscurité. Il fermait les rideaux, allumait toutes les lampes, mais ça ne changeait rien. Elle était là dans sa tête, dans son cœur, dans chaque souffle qu’il prenait. Il essaya de dormir mais les cauchemars le poursuivaient. Dans ses rêves, Aata était devant lui, immobile.
Elle ne parlait pas, mais son regard le brûlait. Parfois, elle pleurait et ses larmes devenaient du sang. Il se réveillait en criant, trempé de sueur. Il ne dormait presque plus. Des cernes noires marquaient ses yeux et il maigrissaient à vue d’œil. Les gens du village commencèrent à le regarder bizarrement. Il est devenu fou, chuchotait-il.
Salif voulut tout oublier. Il essaya de rencontrer d’autres femmes espérant chasserata de sa vie. Mais chaque fois ça tournait mal. Une femme qui l’avait invité à boire disparu le lendemain. Une autre refusa de le revoir disant qu’elle avait senti quelque chose de froid près de lui. Salif comprit. Elle ne le laissait pas avancer.
Il était prisonnier de son propre crime. Ses affaires s’effondrèrent aussi. Il tenta de reprendre un petit commerce mais ses clients partirent. Ses outils cassaient sans raison. Ses récoltes pourrissaient. L’argent qu’il avait économisé semblait s’évaporer. Il perdit tout, même sa dignité.
Les gens qui se moquaient de lui avant le faisaient encore plus maintenant. Regarde Salif, l’homme maudit, disait-il. Il baissait la tête, incapable de répondre. Ilrait dans les rues, parlant tout seul. Aata, pardonne-moi murmurait-il. Mais il n’y avait jamais de réponse, juste ce rire, ce rire doux et glacial qu’il avait entendu dans la maison abandonnée. Il le suivait partout comme une ombre.
Parfois, il croyait l’avir au coin d’une rue, mais quand il courait vers elle, il n’y avait personne. Il devenait l’ombre de lui-même, un homme brisé par sa propre faute. Les années passèrent et Salif devint une légende au village. Les mères racontaient son histoire aux enfants pour leur faire peur. “Ne soyez pas cupides, sinon vous finirez comme salif”, disait-elle.
Lui, il continua d’érer, les cheveux en désordre, des vêtements sales. Il s’asseyait parfois près de la forêt, là où tout avait basculé, et parlait à Aata. “Je suis désolé”, répétait-il, mais il savait qu’elle ne l’écoutait pas, ou peut-être qu’elle écoutait, mais qu’elle ne pardonnait pas. Salif ne trouva jamais la paix.
Il vécut jusqu’à la fin dans la peur et le regret. Son nom devint un avertissement. Une leçon pour tous. Il avait voulu tricher, manipuler une âme innocente, mais cette âme était plus forte que lui. Elle l’avait jugé et son jugement était éternel. Chaque pas qu’il faisait, chaque souffle qu’il prenait, il portait le poids de son choix et il savait qu’il le porterait pour toujours.
Ne joue jamais avec le cœur d’un innocent, surtout si tu ne connais pas la douleur qu’il cache. Car parfois ce qu’on croit être une victime facile est en réalité un messager de justice. Abonnez-vous pour ne pas rater nos prochaines histoires.
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Un homme a agressé la fille de Ronda Rousey par étranglement, mais il ne s’attendait pas à ce que la championne de l’UFC se présente.
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À l’aube de son dernier souffle, Enrico Macias brise le silence et dévoile son souhait interdit : reposer en Algérie, malgré six décennies d’exil, d’interdits et de blessures encore ouvertes
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