Jonathan Jenvrin : la petite bourde digitale qui fait sourire la toile

Il arrive parfois qu’une simple inattention numérique se transforme en mini-évènement sur les réseaux sociaux. Ce week-end, c’est Jonathan Jenvrin, le professeur de danse emblématique de Star Academy, qui en a fait les frais. Loin d’être un scandale ou un bad buzz, l’histoire relève davantage de l’anecdote amusante, mais elle a suffi à faire réagir les internautes… et à offrir un joli moment de divertissement collectif.

Jonathan Jenvrin (Star Academy) pris la main dans le sac : l'IA utilisée  pour faire ses grands discours ?

Un professeur de danse sous le feu des projecteurs malgré lui

Figure appréciée du programme, Jonathan Jenvrin est connu pour son talent, son exigence et son enthousiasme communicatif. À chaque prime ou prestation, ses chorégraphies sont scrutées, débattues, saluées. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’il remercie régulièrement son public et ses danseurs sur ses réseaux sociaux. Ce dimanche, il publie ainsi un message sur Instagram pour exprimer sa gratitude après un numéro particulièrement applaudi.

Un texte en anglais, soigneusement tourné, où il partage sa joie et son émotion :
“Thank you for all the love on this number — it means the world to me. It’s my little nod to all the amazing artists I’ve been lucky enough to work with. Hope you enjoyed it as much as I loved creating it. Thanks to all the amazing dancers and @joshwharmby that assisted me on this number.”

Rien d’anormal jusque-là : un message professionnel, chaleureux, à l’image du chorégraphe. Sauf qu’une ligne supplémentaire, un intrus discret mais révélateur, s’était glissé dans le texte. Une phrase évoquant explicitement l’utilisation d’une intelligence artificielle… que Jonathan avait manifestement oublié de supprimer avant publication.

Le fameux oubli qui change tout

Ce genre de maladresse peut arriver à n’importe qui : on rédige, on utilise un outil pour se donner une base ou reformuler, on pense avoir tout corrigé… et une phrase qui n’aurait jamais dû être là reste collée au message final. Jonathan Jenvrin s’en rend compte quelques minutes plus tard et supprime la ligne incriminée. Trop tard. Car si le post a changé, les internautes, eux, avaient déjà dégainé les captures d’écran.

En quelques instants, l’oubli devient un petit sujet de moquerie bon enfant sur X (ex-Twitter). Des comptes commentent, rient de la situation, soulignent l’ironie de ce genre d’erreur à l’heure où les IA sont partout.

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Les twittos ne manquent pas d’humour

Les réactions s’enchaînent rapidement, notamment du côté des internautes les plus habitués aux subtilités du numérique. Certains commentent avec dérision, d’autres avec tendresse. Quelques tweets représentatifs ont particulièrement tourné :

“Mdr j’avais compris juste avec le tiret même s’il avait corrigé le texte ! Iconique Jonathan.”

“T’as la flemme ok mais lis au moins.”

“J’utilise aussi, mais c’est vraiment le fait qu’il ait oublié de supprimer la partie parler de chat. C’est drôle mdr.”

Le ton est léger, moqueur mais rarement méchant. Les internautes semblent s’amuser de la scène plus qu’ils ne la condamnent. Après tout, qui n’a jamais laissé un commentaire ou un mot de trop avant de cliquer sur “Publier” ?

La communauté à la rescousse

Face à cette petite vague de commentaires, de nombreux fans ont décidé de prendre la défense du danseur. La communauté de Jonathan Jenvrin, très active et bienveillante, s’est rapidement mobilisée pour calmer le jeu. Plusieurs messages rappellent que l’utilisation d’outils comme ChatGPT est extrêmement répandue – et qu’il n’y a aucune honte à s’en servir pour soigner ses textes, surtout lorsqu’on publie à un rythme soutenu.

On lit notamment :

“Laissez-le tranquille, tout le monde utilise ChatGPT aujourd’hui.”

“Il n’y a rien de dramatique, c’est une erreur rigolote, pas un crime.”

Cette solidarité a contribué à replacer la situation dans son véritable contexte : une simple bourde, amusante plus que problématique, et vite corrigée.

Une tempête… dans un verre d’eau

Ce petit épisode rappelle néanmoins à quel point les réseaux sociaux fonctionnent aujourd’hui : tout se scrute, tout se commente, tout se capture. Une action réalisée en quelques secondes peut être congelée sous forme de capture d’écran et circuler en quelques minutes. Pour une personnalité publique, même un détail minime peut se transformer en sujet de conversation.

Mais dans le cas de Jonathan Jenvrin, l’incident n’a rien entaché de sa réputation. Au contraire, il humanise le chorégraphe. Cette petite maladresse le rend presque plus attachant : lui aussi, comme des millions d’autres utilisateurs, se fait parfois piéger par une suggestion automatique qu’il oublie de retirer. Rien de grave — seulement de quoi faire sourire.

L’usage des IA : un tabou qui n’a plus lieu d’être ?

Si cette histoire amuse autant, c’est aussi parce qu’elle touche à un phénomène très contemporain : l’usage massif des outils d’IA pour rédiger, reformuler, traduire ou structurer des contenus. De nombreux professionnels, influenceurs, artistes ou simples particuliers y ont recours. Certains l’assument ouvertement, d’autres préfèrent la discrétion.

La mésaventure de Jonathan relance donc, de façon légère, un débat déjà bien installé : faut-il absolument cacher l’utilisation de l’IA ? Ou peut-on la considérer comme un outil comme un autre, au même titre qu’un correcteur orthographique ou un logiciel de retouche photo ? Beaucoup d’internautes, dans ce cas, optent clairement pour la seconde option.

Au final, une leçon simple : relire avant de publier

Ce que retiennent la plupart des internautes, au-delà de l’anecdote, c’est l’importance de relire attentivement ce que l’on publie. Dans l’ère numérique où tout peut être screenshoté en un clin d’œil, chaque mot compte. Mais il s’agit d’une règle de bon sens, pas d’une condamnation : personne n’est infaillible.

La “bourde” de Jonathan Jenvrin restera comme un petit moment drôle, un instant suspendu dans le flux incessant des réseaux sociaux. Une histoire qui a fait rire, sourire, discuter — mais certainement pas un drame. Et peut-être qu’elle inspirera d’autres créateurs, artistes ou influenceurs à assumer plus tranquillement l’aide qu’ils reçoivent de la technologie.

Une chose est sûre : Jonathan a su prendre la situation avec recul. Et son public aussi.