Le Dernier Acte : Les Derniers Instants de Biyouna

L’annonce du décès de l’icône algérienne Biyouna, de son vrai nom Baya Bouzar, a provoqué une onde de choc à travers le monde du spectacle et au-delà. Le 25 novembre 2025, à l’âge de 73 ans, l’actrice, chanteuse et humoriste s’est éteinte à l’hôpital de Beni Messous, à Alger, laissant derrière elle une carrière monumentale, un héritage culturel profond — et des questions poignantes sur les derniers instants de sa vie.
Une lutte silencieuse contre la maladie
Depuis plusieurs années, Biyouna menait un combat discret contre un cancer du poumon. Les médias n’en avaient que peu parlé ; fidèle à elle-même, elle restait humble face à la souffrance, ne cherchant pas la pitié mais la dignité. Cet engagement silencieux révèle la force d’une femme qui, tout au long de sa carrière, avait fait de la liberté, de l’honnêteté et de l’authenticité les pierres angulaires de son art.
En novembre 2025, son état de santé s’est brutalement aggravé. Elle a été hospitalisée dans un service pneumologique, souffrant d’une détresse respiratoire aiguë. Sa capacité pulmonaire était fortement diminuée, et le manque d’oxygène au cerveau provoquait une dégradation critique de son état.
Les derniers instants : un adieu sobre et empli d’humanité
D’après ses proches, Biyouna est décédée aux alentours de 10 h du matin. Le message relayé sur les réseaux sociaux — sobre et poignant — disait : « Dieu est grand … Priez pour son âme. » Cette annonce reflète le caractère simple et sincère de l’artiste : pas de grand discours, pas d’effusion ostentatoire, mais une invitation à la prière, au recueillement, dans une formule empreinte de respect et de foi.
Le président algérien a rapidement exprimé ses condoléances, saluant la contribution de Biyouna à la scène culturelle et l’émotion que sa disparition suscite dans tout le pays. Le pays perd une de ses figures les plus aimées — non seulement par les amateurs de cinéma, mais par quiconque a vibré à ses chansons, ri à ses sketches, ou retrouvé en elle une part d’âme algérienne.
Une dernière apparition publique émouvante
Quelques mois avant sa mort, les admirateurs de Biyouna avaient déjà perçu la fragilité de sa santé dans une vidéo partagée sur ses réseaux sociaux. En février 2025, elle avait posté un message pour souhaiter un bon Ramadan : assise, vêtue sobrement, sa voix, toujours reconnaissable, trahissait une fatigue. Les commentaires affluaient, mêlant inquiétude et affection.
Cette vidéo, rétrospectivement, apparaît comme un adieu subtil. Elle ne criait pas sa souffrance, mais son apparence affaiblie parlait d’elle-même. Et pourtant, dans son ton, dans son regard, il y avait encore de l’humour et de la chaleur, cette flamme qui l’a rendue unique : même en étant affaiblie, elle adressait un message de bienveillance et de fraternité à son public.

Des tensions familiales dans les derniers mois
Peu avant son décès, sa fille avait évoqué des tensions au sein du foyer familial, parlant d’une « possible séquestration » de la part d’une personne vivant avec Biyouna. Des accusations de violence physique et de détention forcée avaient été lancées, ainsi que des allégations selon lesquelles des substances auraient été administrées à l’actrice.
Sa fille avait crié : « Rendez-moi ma mère », suscitant un grand émoi. Face à ces accusations, Biyouna avait néanmoins tenu à rassurer le public, déclarant être en sécurité, entre de bonnes mains. Cette controverse, survenue dans les derniers mois de sa vie, laisse un arrière-goût amer : au-delà de la maladie, l’intimité d’une grande figure publique a été entachée par des conflits personnels.
Le legs d’une artiste inoubliable
Biyouna n’était pas seulement une actrice brillante : elle était une étoile polyvalente, un phénomène culturel. Sa carrière, qui s’étend sur plus de cinquante ans, couvrait le théâtre, le cinéma, la télévision, et la musique. Elle avait joué dans des films français et algériens : parmi ses rôles les plus marquants, on se souvient de Neuilly sa mère ! et sa suite, Le Flic de Belleville, ou encore La Source des Femmes.
Son style était unique : une voix grave, rauque, une présence flamboyante et un humour incisif. Elle était capable de faire rire, d’émouvoir, mais aussi de véhiculer des idées sur la liberté, la condition féminine et l’identité algérienne.
Réactions et hommages
La nouvelle de sa mort a provoqué une vague d’hommages parmi ses collègues et admirateurs. Omar Sy a salué « une force de la nature, une mère pour nous tous sur le plateau ». Leïla Bekhti, qui l’avait côtoyée au cinéma, a exprimé son admiration : « Elle m’a appris à rire des peines. » Ces témoignages illustrent à quel point Biyouna avait marqué non seulement le public, mais aussi ses pairs, par sa générosité et son charisme.
Sur les réseaux sociaux, le deuil est national mais transcende les frontières. En Algérie, des milliers de messages ont salué « la grande dame » : sa liberté, sa vérité, sa voix. Dans la diaspora, beaucoup se souviennent d’elle comme d’un pont entre les rives, une artiste qui incarnait la culture algérienne tout en la portant vers le monde.
Une fin digne, un souffle de paix
Les derniers instants de Biyouna, bien que marqués par la douleur, semblent avoir été empreints de dignité. Elle a combattu la maladie sans en faire une tragédie publique. Son décès à l’hôpital, malgré la gravité de son état, ne s’est pas accompagné d’un tapage médiatique inutile, mais d’une sobriété respectueuse.
Son message final, dans la vidéo du Ramadan, laisse entrevoir une philosophie : la vie est célébration, même face à l’épreuve. Elle n’a pas demandé à être un symbole de tragédie, mais un témoignage de résilience, de chaleur, de vérité.
Un vide immense — et un héritage éternel
Avec le départ de Biyouna, le monde artistique perd une figure irremplaçable. Mais la disparition d’une telle artiste ouvre aussi la porte à la réflexion : sur la maladie, sur la vieillesse, sur la façon dont une femme peut rester forte jusqu’au bout. Son existence, ses succès, sa fin témoignent d’un parcours façonné par la passion, le courage et l’authenticité.
L’Algérie, la France, le Maghreb et bien au-delà pleurent cette étoile qui brillait de mille feux. Pourtant, même éteinte, son rayonnement ne s’éteindra pas. Les futurs artistes, les jeunes comédiens, les chanteurs auront encore à s’inspirer de son exemple : une femme qui a su vivre, rire, combattre, chanter — et partir avec grâce.
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