Élue quatrième dauphine de Miss Univers, le 21 novembre dernier, Olivia Yacé, Miss Côte d’Ivoire, a décidé de démissionner de son titre après le scandale autour de l’élection. Explications.

C’est un coup de tonnerre dans l’univers des concours internationaux. Olivia Yacé, finaliste très remarquée de Miss Univers 2025 et figure emblématique de la Côte d’Ivoire, a renoncé à son titre de Miss Univers Afrique et Océanie seulement quelques jours après l’avoir reçu. Celle que beaucoup voyaient déjà comme l’une des futures icônes du concours a préféré rester fidèle à ses convictions, quitte à provoquer un séisme dans l’organisation.

Une finaliste adorée du public qui choisit l’intégrité

Star de cette édition 2025 organisée à Bangkok, Olivia Yacé, 27 ans, avait conquis les téléspectateurs grâce à son charisme, son éloquence et sa capacité à incarner la fierté africaine moderne. Classée cinquième derrière la Philippine Ahtisa Manalo, la Vénézuélienne Stephany Abasali, la Thaïlandaise Praveenar Sing et la grande gagnante Fátima Bosch du Mexique, elle avait cependant reçu une distinction continentale : celle de Miss Univers Afrique et Océanie.

Une consécration symbolique… qu’elle a décidé de refuser. Dans un message sobre mais puissant publié le 21 novembre, Olivia explique vouloir rester fidèle à ses valeurs fondamentales : respect, dignité, excellence et égalité des chances. Des mots lourds de sens dans un contexte où le concours est déjà secoué par de nombreuses polémiques.

Miss Univers 2025 : la très plébiscitée Olivia Yacé démissionne

Une lettre de démission exemplaire et un positionnement fort

Dans son communiqué, la jeune femme exprime d’abord sa gratitude envers ceux qui l’ont soutenue, avant d’annoncer sa décision sans détours :

“J’annonce ma démission du titre de Miss Univers Afrique et Océanie, ainsi que de toute affiliation future avec le Comité Miss Univers“. 

Elle rappelle avoir servi avec engagement et détermination tout au long de sa préparation et de son rôle d’ambassadrice, mais affirme que son parcours futur nécessite une fidélité totale à ses convictions.
Pour elle, accepter ce titre serait en contradiction avec le message qu’elle porte auprès de la jeunesse : rester soi-même, défendre ses valeurs, refuser les compromis qui dénaturent l’engagement.

Un message adressé à la jeunesse et aux communautés afro-descendantes

Olivia Yacé s’est distinguée cette année par un discours particulièrement centré sur la confiance en soi et l’empowerment. Elle en a fait une nouvelle fois la démonstration, en s’adressant directement aux filles et femmes du monde entier :

“Repoussez vos limites, entrez avec assurance dans des lieux où vous vous sentez étrangères et revendiquez fièrement votre identité“.

Elle appelle ensuite les communautés noires, africaines, caribéennes et afro-descendantes à continuer de prendre leur place dans des environnements où elles ne sont pas toujours attendues, refusant que qui que ce soit définisse leur valeur ou leurs capacités.

Un message politique, social, et éminemment inspirant, qui a été salué par des milliers d’internautes dans les heures qui ont suivi la publication.

Miss Univers 2025 : une édition entachée de scandales

La décision d’Olivia Yacé n’est pas un cas isolé. Quelques jours plus tôt, Brigitta Schaback — Miss Univers Estonie 2025, renonçait également à son titre, évoquant un profond désaccord avec sa directrice nationale et des valeurs incompatibles.

Cette édition 2025 restera sans doute parmi les plus controversées de l’histoire de Miss Univers.
Depuis l’annonce des résultats, plusieurs observateurs dénoncent des irrégularités graves, notamment autour de la victoire de Miss Mexique, Fátima Bosch.

Des rumeurs insistantes affirment que la jeune femme serait en couple avec un dirigeant du concours. Certaines sources évoquent également l’influence considérable de son père, un puissant homme d’affaires mexicain, sur l’issue de l’élection. Ces accusations, non confirmées, mais largement relayées, ont suffi à jeter un doute profond sur la crédibilité du classement final.

À tel point que plusieurs pays, dont la France, réclament désormais des explications officielles sur le déroulé du concours, ses critères de notation et ses coulisses.