Dissolution de la BAC : Le Face-à-Face Choc où un Policier Épingle Mélenchon sur ses “Caricatures Anti-Flics”
Au cœur d’un débat politique souvent pollué par les postures et les surenchères verbales, un face-à-face a récemment marqué les esprits par sa brutalité et sa vérité crue. D’un côté, Jean-Luc Mélenchon, figure majeure de la gauche radicale, brandissant la nécessité de refonder la police et de dissoudre les controversées Brigades Anti-Criminalité (BAC). De l’autre, un policier, un “bacqueux” de terrain, qui a répondu à l’attaque politique par une défense passionnée et factuelle de son métier, transformant la joute idéologique en une interpellation personnelle et déchirante.
Cet échange explosif, centré sur la dissolution de la BAC, est bien plus qu’une simple querelle politicienne. Il touche à la moelle de l’identité des forces de l’ordre françaises, à la sécurité du citoyen lambda, et soulève la question fondamentale : qui répondra aux appels de détresse lorsque la nuit tombe sur les cités ?
Le Réqusitoire de Mélenchon : L’Échec d’une Police “Hors-la-Loi”
La position de Jean-Luc Mélenchon est claire, implacable, et se veut le porte-voix d’une partie de la population exaspérée par les violences policières. Pour l’homme politique, l’action policière est un “échec total” malgré des décennies de lois sécuritaires. Il ne dénonce pas l’idée de la police en soi, mais “cette police-là”, celle qu’il qualifie de violente, d’éborgneuse, et d’impunie.
Mélenchon n’hésite pas à brandir des chiffres glaçants pour appuyer son propos : 32 personnes éborgnées sans qu’il y ait “un seul coupable” ou encore le cas tragique d’une femme tuée au 4e étage à Marseille. Ce sont des arguments conçus pour frapper l’imagination et disqualifier l’institution.
Sa principale revendication, outre la dissolution des BAC, est une réorientation radicale des moyens. Alors que la police nationale compte environ 7 000 « bacqueux », la Police Judiciaire (PJ), chargée des enquêtes de fond, n’alignerait que 5 000 fonctionnaires. Pour Mélenchon, la priorité devrait être mise sur la lutte contre le crime organisé, le trafic d’êtres humains (multiplié par quatre dans le pays), le trafic de drogue et la circulation des six millions d’armes. Il promet, s’il est élu, une purge sans précédent : ceux qui “se sont couverts d’opprobes” par des comportements racistes ou autres seront purement et simplement “expulsés de la police nationale”. Il veut une “police républicaine” et entend bien la ramener aux ordres de la nation.
Le plus grand défaut, selon lui, réside dans le système d’autocontrôle. L’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), composée de policiers, ne serait qu’une “corporation qui s’autocontrôle”, incapable d’assurer une justice impartiale. Un argument qui, sur le papier, remet en question l’intégrité de l’ensemble du dispositif disciplinaire. Selon les données évoquées dans le débat, si l’IGPN a reçu 3 287 signalements en 2023, seules 40 à 60 condamnations pénales de policiers sont enregistrées chaque année, dont une minorité pour des violences volontaires dans le cadre des fonctions. Ce déséquilibre est l’essence du réquisitoire mélenchoniste.
Le Cri du Terrain : “Qui Sauvera la Femme Battue à 3h du Matin ?”
Face à cette avalanche de critiques structurelles et historiques, la réponse de l’officier de la BAC est d’une intensité rare. Il ne parle pas en théoricien, mais en homme de terrain qui a les mains dans le cambouis depuis vingt ans.
Sa première attaque est de dénoncer l’ignorance et l’amalgame : “Je crois qu’il sait pas ce que c’est une BAC en fait, monsieur Mélenchon”. Il accuse l’homme politique de véhiculer des “caricatures ridicules” qui sont le reflet exact des amalgames qu’il dénonce par ailleurs envers d’autres communautés.
Pour contrer l’image du “flic cogneur” ou du “racketteur de barrette de shit”, l’officier utilise sa propre expérience comme bouclier. Il raconte ses deux dernières interventions de la nuit : “D’aller au secours de deux femmes qui se faisaient battre par leur mari à 3h du matin. C’était ça l’intervention de la BAC. C’est ça la BAC, c’est pas autre chose”.

Ce n’est plus un débat, c’est un cri d’alarme. L’officier rappelle que sur sa circonscription de 60 000 habitants, la nuit, seuls deux véhicules sont en patrouille : la Police Secours et la BAC. La Police Secours étant souvent déjà engagée ailleurs, il ne reste que les BAC pour les missions d’urgence, pour porter assistance au gamin qui se fait racketter au lycée, ou pour défendre la femme agressée par son conjoint. La question rhétorique qu’il pose devient le titre de l’affrontement : “Qui va faire ça ? Je vous pose la question”.
Les chiffres viennent appuyer cette réalité de terrain. En 2023, les Brigades Anti-Criminalité ont effectué 620 000 interventions en France. Loin de n’être que des unités de répression, 58% de ces interventions concernaient des troubles à l’ordre public, des nuisances ou des violences urbaines, tandis que 7% étaient des interventions directes suite à un signalement via le 17. La BAC se positionne ainsi comme un primo-intervenant essentiel, un bouclier de dernière ligne pour la sécurité quotidienne.
Le Coup Bas Personnel : L’Affaire du Ciseau et la “Bassesse du Débat”
Le point de bascule de l’échange, celui qui a fait basculer le débat du politique au personnel, est survenu lorsque Jean-Luc Mélenchon a lancé une attaque frontale et inattendue sur le passé de l’officier : “Comment vous avez blessé un jeune de 16 ans avec un ciseau ? Vous pouvez m’expliquer comment c’est possible ?”.
C’est une tentative claire de discréditer l’argumentaire du policier en le ramenant à une accusation de violence personnelle. Le fonctionnaire, visiblement touché mais d’un calme implacable, a accepté de raconter l’histoire. Il s’agissait d’un contrôle de groupe d’individus où l’un d’eux était porteur d’un ciseau. L’officier a désarmé le jeune et, dans le feu de l’action, l’adolescent a été blessé (blessure nécessitant des points de suture) au cou lorsqu’il a été attrapé.
La défense de l’officier est d’autant plus puissante qu’elle est factuelle et légale : “Il n’a pas déposé plainte contre moi. J’ai appelé immédiatement le procureur […] Je n’ai pas du tout été mis en cause dans cette affaire. C’est une non-affaire”.
Cette révélation a permis à l’officier de rétorquer avec force, dénonçant la manœuvre politicienne : “Je vois la bassesse du débat, ça m’étonne pas…”. En utilisant un incident classé sans suite, l’homme politique a cherché à transformer un agent de l’État en symbole de la police violente qu’il veut éradiquer, touchant au cœur de l’éthique journalistique et du respect des faits.
Les Vrais Chiffres du Crime et le Mythe du Bataclan
Au-delà des anecdotes personnelles, le débat a permis de remettre en lumière la pression constante à laquelle est soumise la police. En 2024, la délinquance enregistrée a concerné près de 4 millions de faits constatés, selon les données du Service Statistique Ministériel de la Sécurité Intérieure. La police n’est pas uniquement sollicitée pour le grand banditisme. Parmi ces faits, on compte 450 000 atteintes volontaires à l’intégrité physique et une forte augmentation des violences intrafamiliales, qui représentent désormais plus de 260 000 faits, soit une hausse de 13% en un an. C’est précisément sur cette vague de violence invisible, celle des foyers et du quotidien, que la BAC joue son rôle de primo-intervenant.
De plus, l’officier a brandi l’argument le plus lourd de sens, un symbole national : l’attaque du Bataclan. “Les deux premiers policiers qui rentrent au Bataclan, ce sont deux policiers de la BAC. Ils neutralisent un assaillant et tous les autres sont retournés vers eux. Ça, ça a sauvé sûrement des dizaines de vies”.
Cet exemple est un coup de maître rhétorique. Il repositionne instantanément la BAC non pas comme une unité de répression, mais comme une force d’intervention spécialisée, capable de faire face aux menaces les plus extrêmes. La dissolution de cette unité, prônée par Mélenchon, apparaît alors, sous cet angle, comme un affaiblissement direct de la capacité de l’État à protéger ses citoyens en situation de crise majeure.
Le Dénouement : Obéissance Républicaine contre Menace d’Expulsion

Le débat s’est conclu sur une note d’extrême tension, où l’enjeu était celui de l’obéissance républicaine. Le policier a martelé qu’il est un fonctionnaire qui “obéit” et que les policiers sont “républicains”, suggérant l’inverse pour son adversaire politique.
Mélenchon, de son côté, a réaffirmé sa promesse de fermeté, non pas contre la police dans son ensemble, mais contre les donneurs d’ordres et les individus violents : “Ceux qui donnent des ordres doivent être punis, et ils le seront”. Il a insisté sur son objectif, qui n’est pas d’abolir la loi, mais de faire en sorte que le futur ministre de l’Intérieur ne permette pas à certains d’exercer ce métier.
Au-delà de la politique politicienne, cet affrontement reflète le dilemme profond de la France contemporaine. Entre la nécessité d’une police de proximité humanisée et d’une force d’intervention capable de gérer les urgences et le terrorisme ; entre l’exigence légitime de contrôle et l’impératif de soutenir ceux qui mettent leur vie en jeu à 3 heures du matin pour sauver la femme battue. La question qui reste en suspens n’est pas de savoir si la BAC doit être dissoute, mais comment l’État peut garantir à la fois l’efficacité de ses forces de l’ordre et l’irréprochabilité de leur comportement. Ce débat explosif aura au moins eu le mérite de mettre le citoyen face à ses contradictions : quel prix est-on prêt à payer pour la sécurité au quotidien ?
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