“Il a rigolé, juste avant de mourir” : Kad Merad, les derniers instants surprenants de son père Rémy Merad

Invité dans “Legend”, le podcast de Guillaume Pley, Kad Merad a évoqué, non sans émotion, le dernier jour de son père Rémy, mort en octobre 2021.

Quatre ans ont passé, mais pour Kad Merad, le souvenir reste intact. Invité dans l’émission Legend animée par Guillaume Pley, l’acteur a accepté de se confier comme rarement sur la disparition de son père, Rémy Merad, décédé le 28 octobre 2021 dans le Gard. Un moment intime, fort, dont il garde une image à la fois poignante et profondément inattendue.

Kad Merad se confie sur le jour de la mort de son père

Rémy Merad s’est éteint à Beauvoisin, où il vivait depuis plusieurs années. Atteint d’une maladie, il laisse derrière lui trois enfants, dont Kad, devenu l’un des visages les plus populaires du cinéma et de la télévision française. Et si ce dernier parle rarement de sa vie personnelle, son passage dans l’émission a été l’occasion d’ouvrir une parenthèse intime.

Interrogé sur sa manière d’appréhender la mort et les épreuves, Kad Merad a replongé dans ses souvenirs. Le dernier contact avec son père s’est déroulé la veille de son décès, jour de son anniversaire. Mais rien dans cette conversation ne ressemblait à un adieu.

Kad se trouvait alors sur le tournage de La Flamme, affublé du costume et de la gestuelle de Patoche, personnage farfelu devenu culte. Et c’est ainsi, grimé et hilare, qu’il est apparu à l’écran lorsque son père a décroché en FaceTime. “La dernière fois que j’ai vu mon père, j’étais en Patoche. C’est la dernière image qu’il a eue de moi” s’amuse-t-il.

Au fil de la discussion, père et fils échangent quelques mots essentiels, simples, mais précieux. Kad ignore qu’il s’agit de leur ultime conversation, mais ils prennent, sans le savoir, le temps de se dire ce qui compte. “Moi, je ne sais pas qu’il va partir dans la nuit ensuite, on a eu le temps de se dire je t’aime et j’étais en Patoche. Je me suis dit : c’est le symbole de ma vie“, confie-t-il.

Un dernier rire comme héritage

Ce qui l’a marqué profondément, c’est la réaction de son père. En le voyant dans la peau de Patoche, Rémy Mérad aurait éclaté de rire. Un rire sincère, spontané, qui résonne encore dans l’esprit de Kad. “Il a ri. Juste avant de partir. C’est fou, mais ça me suit encore aujourd’hui”.

Face à Guillaume Pley, l’acteur a réussi à transformer un moment tragique en un récit profondément touchant. Il ne s’agit pas d’une anecdote, mais d’une manière d’appréhender la vie : avec humour, avec tendresse, et avec sincérité.

Le rire de Rémy Merad, juste avant de s’éteindre, reste gravé dans le cœur de son fils. Un rire qui vient dire tout ce que les mots n’ont parfois pas le temps d’exprimer. Et qui continue, encore aujourd’hui, d’accompagner Kad Merad dans son rapport à la vie et à l’essentiel.

Kad Merad, célèbre acteur français, a partagé un moment particulièrement émouvant dans l’émission “Legend” animée par Guillaume Pley, où il s’est livré sur la perte de son père, Rémy Merad, décédé en octobre 2021. Quatre ans après ce départ tragique, l’émotion est toujours aussi vive chez Kad, et l’évocation de cette journée reste marquée dans sa mémoire comme un instant à la fois douloureux et étonnamment réconfortant. Ce dernier moment passé avec son père, bien que tragique, a laissé une empreinte indélébile, une image d’amour et d’humour que Kad chérira à jamais.

Dans cette confession intime, Kad revient sur leur dernier échange, qu’il décrit comme un instant suspendu dans le temps. Le 27 octobre 2021, la veille de la mort de son père, Kad était en plein tournage de la série “La Flamme”, déguisé en son personnage emblématique, Patoche, un rôle comique qui a marqué son public. Ce n’était donc pas dans un cadre solennel qu’il a eu ce dernier appel FaceTime avec son père, mais en clown, souriant et imitant son personnage avec une aisance naturelle.

“Je ne savais pas que ce serait la dernière fois que je lui parlerais”, raconte Kad. Mais ce n’était pas un adieu. Au contraire, cet appel a été l’occasion d’échanger des mots simples mais essentiels. Dans cette conversation, malgré la distance et la maladie qui rongeait son père, Kad a eu la chance de pouvoir lui dire ce qu’il avait toujours voulu exprimer : “Je t’aime.”

Ce dernier moment entre père et fils, qui semblait être une scène de comédie légère avec l’apparition de Patoche, a en réalité pris une tournure plus profonde. Le rire de Rémy Merad, entendu juste avant son départ, résonne dans le cœur de son fils comme un héritage émotionnel précieux. Un rire spontané et sincère, un rire partagé dans un moment de légèreté, mais qui symbolise à la fois la joie de vivre et l’acceptation de l’inéluctable.

Kad Merad ne cache pas que ce rire continue de le suivre dans sa vie quotidienne. “Il a ri, juste avant de partir. C’est fou, mais ça me suit encore aujourd’hui.” Ce rire, empli de tendresse et de simplicité, est devenu un symbole de la résilience et de l’importance de l’humour face à l’adversité. Dans ce geste de son père, il trouve une manière d’appréhender la vie, une philosophie empreinte de chaleur et de douceur. Ce dernier sourire, loin d’être un simple éclat de rire, devient un fil conducteur qui permet à Kad de continuer à avancer avec une certaine légèreté, malgré la lourdeur du deuil.

À travers cette expérience, Kad Merad montre l’importance des derniers instants partagés avec un proche. Ceux-ci ne sont pas nécessairement marqués par des mots grandioses ou des adieux poignants, mais peuvent, parfois, se résumer à une émotion partagée, un rire, un sourire. C’est dans cette simplicité que se cache la profondeur de l’amour et du lien familial.

Kad conclut son intervention avec une réflexion plus large sur la manière dont il choisit de vivre et de porter l’héritage de son père. Le rire, l’humour et l’amour sincère sont des valeurs qui, selon lui, permettent de traverser les épreuves de la vie. Et c’est ainsi que, malgré la douleur de la perte, son père réapparaît à travers ce rire, à travers cette manière de voir la vie avec un peu de légèreté. Ce rire, qui ne sera jamais oublié, restera une source d’inspiration et de force intérieure pour Kad Merad.