L’Amour est dans le Pré : L’Incroyable Projet de Mathieu Ceschin avec Jérôme et Lucile, Qui Abandonne l’Élevage pour Devenir un “Catalyseur” d’Aide aux Agriculteurs
Mathieu Ceschin, ancien éleveur de taureaux et figure emblématique de la saison 15 de L’amour est dans le pré, n’a jamais été un homme à se contenter du statu quo. De son parcours intime, marqué par une PMA à l’étranger pour devenir père – un rêve devenu réalité avec la naissance de son fils, Adonis – à son rôle de parrain auprès de la petite Capucine, la fille de ses amis Jérôme et Lucile, Mathieu est un homme d’action et de convictions. Aujourd’hui, il franchit une nouvelle étape en annonçant un projet d’une ampleur inédite, conçu avec ce même couple d’agriculteurs. Loin des fermes traditionnelles et de l’élevage, Mathieu se positionne désormais comme un véritable “catalyseur des moyens” pour le monde agricole, transformant sa notoriété médiatique en levier d’action solidaire.

Cette initiative, baptisée « Les Marchés de l’Amour », est bien plus qu’une simple extension des rendez-vous existants de l’ADP Tour ; c’est une véritable révolution philosophique et caritative qui émane d’une introspection profonde de l’ancien candidat. Mathieu, interrogé par Télé-Loisirs, ne cache pas son désir de changer de cap, d’abandonner l’idée d’une nouvelle exploitation pour se concentrer sur ce qu’il estime être plus utile à la communauté agricole dans son ensemble.

De la Célébrité à l’Engagement Social
La saison 15 de L’amour est dans le pré a uni de manière indéfectible trois figures marquantes : Mathieu, Jérôme et Lucile. L’amitié qui lie ces deux familles est si forte qu’elle a dépassé le cadre de l’émission, faisant de Mathieu le parrain de Capucine. C’est cette proximité et cette confiance mutuelle qui sont aujourd’hui au service d’un projet commun et ambitieux, qui va bien au-delà des simples retrouvailles amicales.

Le 8 décembre prochain, Mathieu Ceschin sera d’ailleurs présent parmi les cent invités célébrant les 20 ans de L’amour est dans le pré sur M6. Il s’y rendra en compagnie de son fils, Adonis, dont on apprend qu’il a fait ses “premiers pas” sur un plateau, dans les bras de l’emblématique animatrice Karine Le Marchand. Ces moments, aussi tendres soient-ils, ne sont que le prélude à une nouvelle vie, celle d’un homme qui veut donner un sens plus vaste à sa visibilité.

La machine est lancée, et son nom : Les Marchés de l’Amour. Il s’agit, selon Mathieu, de développer d’autres marchés que ceux qui existent aujourd’hui. L’objectif est clair : utiliser leur notoriété pour récolter de l’argent et le reverser à des associations ou des projets du monde agricole qui en valent le coup ou qui ont besoin de soutien.

Un Changement de Philosophie Radical
Cette nouvelle orientation est le fruit d’une remise en question personnelle très honnête. Mathieu avoue que les événements existants, bien que populaires, peuvent parfois tomber dans l’écueil de l’auto-célébration. Il confie : “On se regarde un peu le nombril, ça ne me va pas”. Cette phrase est la clé de voûte de son nouveau projet. Il cherche à dépasser le statut de simple célébrité pour devenir un acteur concret du changement, offrant une utilité sociale à sa renommée.

Mathieu explique pourquoi il a abandonné l’idée de relancer un élevage, même avec un associé : il pense être plus utile ainsi plutôt qu’en ouvrant un nouvel élevage. En devenant “le catalyseur des moyens”, il s’affranchit des contraintes d’une seule exploitation pour pouvoir aider plusieurs personnes à la fois. C’est une vision d’entreprise solidaire, où la notoriété est une ressource à mutualiser.

Des Ambitions Financières Chiffrées et Concrètes
Contrairement à de nombreuses initiatives associatives qui restent floues sur leurs objectifs, Mathieu, Jérôme et Lucile affichent des ambitions précises. Le prochain rendez-vous, organisé par Jérôme et Lucile les 13 et 14 décembre, servira de test grandeur nature et de démonstration de leur engagement. L’ancien éleveur de taureaux annonce avec fierté : “On va verser 5 000 €”. Un montant qui, selon lui, est “beaucoup plus parlant” que les démarches précédentes.

L’ambition ne s’arrête pas là. À terme, Mathieu souhaiterait transformer cette association en une véritable fondation dans les années à venir. Leur objectif est de monter jusqu’à “dix marchés environ” l’année prochaine, avec une finalité on ne peut plus claire : être une espèce de fonds d’investissement sur des projets agricoles.

Ce fonds d’investissement, alimenté par la générosité des participants à leurs événements, a vocation à soutenir des projets qui, sans ce coup de pouce, n’auraient jamais vu le jour. Mathieu donne des exemples concrets qui touchent au cœur des préoccupations du monde agricole : une personne qui veut se transformer en bio, ou un jeune qui veut reprendre la ferme familiale mais qui n’a pas d’apport.

L’engagement financier est colossal. Les trois amis prévoient de verser un total entre 150 000 et 200 000 euros. C’est une somme considérable, fruit de leur notoriété et de la confiance qu’ils ont su inspirer auprès du public.

L’Héritage d’une Amitié et d’un Engagement
Le projet de Mathieu Ceschin, soutenu par Jérôme et Lucile, est un témoignage puissant de la force du lien créé par L’amour est dans le pré. Il démontre que l’impact de l’émission dépasse largement les histoires d’amour individuelles pour engendrer une solidarité constructive. En choisissant de mettre en commun leurs moyens et leur influence, ces trois agriculteurs montrent la voie d’un entrepreneuriat social qui place l’entraide au centre de la profession agricole.

Mathieu, en pleine mutation personnelle et professionnelle, a trouvé dans ce rôle de “catalyseur” une nouvelle vocation, une manière de concilier son désir d’être utile et sa nouvelle vie de père. L’histoire de son fils Adonis, née d’un parcours complexe, résonne avec cette nouvelle mission : celle d’aider à faire naître et grandir des projets porteurs d’espoir pour l’avenir de l’agriculture. Le pari est lancé, ambitieux et admirable, et il est fort à parier que l’ancien éleveur de taureaux tiendra ses promesses.