Décès soudain de Biyouna à 73 ans : qui était le mari de l’artiste et combien d’enfants avait-elle ?

La disparition d’une légende : Un dernier hommage à Biyouna, l’icône du théâtre algérien

Le 25 novembre 2025, l’Algérie a perdu l’une de ses plus grandes icônes culturelles. Biyouna, née Baïa Bouzar, s’est éteinte à l’âge de 73 ans après avoir lutté contre une grave maladie. Elle a laissé derrière elle un héritage artistique incommensurable, une trace indélébile dans le cœur des Algériens et des amoureux du cinéma et du théâtre. Mais derrière cette artiste exceptionnelle, se cache une histoire plus intime et moins connue, celle de sa vie familiale, de son mari mystérieux, de ses enfants et des dernières volontés de celle que l’on appelait “la voix du peuple”.

Un mystère familial : Qui était vraiment le mari de Biyouna ?

Dans les médias algériens, le mari de Biyouna, surnommé “Mokhtar”, est souvent mentionné. Cependant, l’artiste a toujours gardé une certaine réserve sur sa vie privée, y compris son mariage. L’énigmatique Mokhtar a partagé sa vie avec Biyouna et ensemble, ils ont élevé quatre enfants dans une banlieue tranquille d’Alger, loin des projecteurs. Bien que peu d’informations aient circulé sur l’identité exacte de cet homme et son âge, l’hommage que lui rendait Biyouna en public est un témoignage de leur complicité. Dans une interview émotive, Biyouna exprimait : “Je lui souhaite toute la réussite et le bonheur, il est le père de mes enfants, il m’a beaucoup aidée.”

Le dernier adieu à Biyouna : Un hommage populaire émouvant

Le 23 novembre, des milliers de fans, d’artistes et de proches ont rendu hommage à Biyouna lors de son enterrement, dans le respect de ses dernières volontés. En effet, la star du cinéma et du théâtre algérien avait demandé à être enterrée à côté de sa mère, dans le cimetière d’El Alia. L’enterrement a été marqué par une grande émotion. Des figures emblématiques de la culture algérienne telles que le ministre de la Culture et le président de la République ont adressé leurs condoléances. La perte de Biyouna n’est pas seulement celle d’une artiste, mais d’une partie intégrante de l’identité culturelle algérienne.

Une carrière qui a marqué l’histoire de l’Algérie

Biyouna n’était pas simplement une comédienne et chanteuse, elle était une véritable légende vivante. Sa carrière a débuté dans les années 1970, au moment où l’Algérie s’affirmait sur la scène culturelle du monde arabe. À travers ses rôles au théâtre, à la télévision et au cinéma, elle a incarné la voix du peuple, parlant aux cœurs des Algériens avec sa simplicité, sa sincérité et son audace. Son jeu, sans fard ni artifices, est devenu un modèle pour des générations d’artistes.

Ses performances sur scène et à l’écran étaient empreintes d’une forte connexion avec la réalité de la rue algérienne, capturant l’esprit de la société et ses luttes. Ses rôles dans des productions populaires comme “Dar Sbeitara” et “Nas L’hay city” l’ont propulsée au rang d’icône du cinéma arabe. Le film “Viva La Gérie” et la série “Deleze Paloma” sont devenus des classiques, mettant en lumière son talent unique.

L’histoire d’une vie dédiée à l’art

Née dans un quartier populaire d’Alger, Biyouna était issue d’une famille artistique. Sa sœur, Fayza, était chanteuse, et ses oncles musiciens. L’art coulait dans ses veines. Très jeune, elle a commencé à développer sa passion pour la musique et la danse, mais c’est par une rencontre fortuite avec le réalisateur Mustapha Bedia qu’elle a fait ses premiers pas dans le monde du cinéma. Ce fut un coup de maître pour l’industrie du cinéma algérien, car cette rencontre a permis à Biyouna de se faire remarquer.

Au fil des ans, elle a développé un style unique, alliant audace et vérité, ce qui lui a permis de se hisser parmi les plus grandes figures artistiques du monde arabe. “Je suis entrée dans le monde du théâtre par hasard, mais aujourd’hui, je sais que c’était ma véritable vocation”, disait-elle souvent.

La fin d’une époque : L’héritage de Biyouna

Le départ de Biyouna n’est pas seulement la fin d’une carrière, c’est aussi un symbole de la disparition d’une époque où les artistes comme elle ont forgé l’identité culturelle de l’Algérie moderne. Son rire, ses personnages inoubliables, et sa façon d’incarner les luttes populaires resteront à jamais gravés dans les mémoires. Son héritage ne se limite pas à ses œuvres mais s’étend aussi à la manière dont elle a su défendre son art et son peuple.

Biyouna a su transmettre à ses enfants, à sa famille et à ses admirateurs l’importance de rester fidèle à ses racines, tout en explorant de nouveaux horizons artistiques. Dans une Algérie moderne où les défis sociaux et politiques sont nombreux, son exemple d’audace et d’intégrité continue d’inspirer de nouvelles générations d’artistes.

Un dernier hommage de la part de l’artiste

Lors de ses derniers moments, Biyouna a montré un courage et une dignité qui reflétaient sa personnalité unique. Malgré ses problèmes de santé, elle a choisi de rester en Algérie pour recevoir des soins dans les hôpitaux locaux, loin des médias et des projecteurs. “Je ne veux pas être un sujet de scandale”, déclarait-elle avec sagesse. Cela montre à quel point elle restait une femme simple et modeste malgré son immense succès.

En fin de compte, la grande artiste, dont la carrière a transcendé les frontières, restera dans les cœurs de tous ceux qui l’ont aimée. Son départ a laissé un vide immense dans le paysage culturel algérien, mais son esprit continue de vivre à travers son œuvre. Sa voix, ses éclats de rire, et son incroyable talent ne seront jamais oubliés. C’est un adieu difficile, mais son héritage vivra pour toujours dans l’âme du peuple algérien.

Conclusion

Le départ de Biyouna est une tragédie, certes, mais elle a su marquer l’histoire du théâtre, du cinéma et de la musique algérienne de manière indélébile. Son mari, ses enfants et ses fans pleurent une femme exceptionnelle, mais la culture algérienne doit aujourd’hui plus que jamais lui rendre hommage. Le souvenir de cette grande artiste restera vivace dans l’histoire de l’Algérie moderne.