Le vieux village de Montréal-la-Cluse est plongé dans un silence pesant. Les rues, habituellement calmes, ont été entièrement bouclées par les forces de l’ordre. Derrière les rubans de sécurité, au loin, on devine la silhouette de celui qui occupe désormais toutes les discussions : un homme de 29 ans, Mamadou Diallo, appelé à raconter sa version des faits dans une affaire criminelle qui hante la région depuis près de dix ans. Les enquêteurs l’ont entendu, les juges l’ont confronté, mais son témoignage continue de soulever plus de questions que de certitudes.
Selon ses déclarations, tout remonte au 19 décembre 2008. C’est ce jour-là, affirme-t-il, qu’il aurait découvert, par hasard, le corps sans vie de Catherine Burgod, employée de l’agence postale du village. Elle gisait au sol, victime de 28 coups de couteau. Un crime d’une violence inouïe, qui avait bouleversé la communauté locale et lancé une enquête tentaculaire.
Diallo, dans son récit, dit avoir été saisi de panique à la vue du corps. Pris de peur, il aurait aussitôt pris la fuite. Cependant, avant de quitter les lieux, il admet avoir ramassé une liasse de billets qui traînait près de la victime. Un geste impulsif, selon lui, qui explique la présence de son ADN sur la scène de crime.
Mais pour l’avocat de la famille Burgod, les arguments du suspect manquent de crédibilité. Selon lui, cette découverte fortuite ne tient pas la route. Il insiste : trouver deux traces d’ADN sur la scène d’un crime aussi brutal ne peut être le fruit du hasard. « Ce n’est pas seulement un coupable idéal, déclare-t-il avec gravité.
C’est un homme dont l’implication directe dans les faits est difficile à nier. Quand on laisse deux traces ADN sur une scène de crime, on est forcément impliqué, de près ou de loin. » Les mots sont forts, la conviction est totale. Pour la famille, Mamadou Diallo n’est pas un simple témoin paniqué, mais bel et bien l’auteur du meurtre.
Ce qui complexifie l’affaire, c’est qu’il n’est pas le premier suspect à avoir été visé par les enquêteurs. Il est, en réalité, le troisième à entrer dans cette sombre histoire. Avant lui, un autre nom avait occupé le devant de la scène médiatique et judiciaire : celui de Géraldo Thomassin.

Le jeune homme, ancien acteur prodige récompensé par un César pour son rôle dans Le Petit Criminel, avait vu sa vie basculer après cette affaire. Ironie tragique du destin, l’artiste, autrefois salué pour son talent, vivait depuis des années en marge de la société dans la même commune. Son mode de vie errant, son passé difficile et sa proximité géographique en avaient fait un suspect jugé « idéal ». Mais malgré de nombreuses auditions et une mise en examen, aucune preuve matérielle solide n’avait permis de l’inculper définitivement. Il a donc été relâché, sans être pour autant blanchi : sa mise en examen demeure active.
À Thomassin s’ajoute un second suspect, un compagnon d’infortune rencontré au fil de ses errances. Lui aussi avait été mis en examen, cette fois pour complicité. Les deux hommes, liés par la précarité, étaient devenus, malgré eux, les deux premières pièces d’un puzzle criminel que les enquêteurs tentaient de recomposer depuis des années. Pourtant, l’affaire semblait tourner en rond. Aucun aveu, aucune preuve décisive, seulement des suspicions et des pistes incomplètes.
Puis est arrivé le troisième nom : Mamadou Diallo. Contrairement aux deux premiers, il n’a aucun lien avec Thomassin ni avec son compagnon. Il ne les connaît pas, ne les a jamais côtoyés. Il n’a aucun passé trouble dans la région, aucun historique de marginalité. Mais lui possède quelque chose que les deux autres n’avaient pas : son ADN retrouvé à deux endroits sur les lieux du crime. Et surtout, sa présence confirmée dans l’agence postale le jour même du meurtre. Pour les enquêteurs, c’est un élément clé. Pour la famille de la victime, c’est une évidence. Pour Diallo, c’est une malédiction qui remet en question chaque mot de sa défense.
La reconstitution, menée récemment, a permis aux juges d’observer la scène sous un nouvel angle, de visualiser les gestes, les mouvements, les éventuelles incohérences. Mais rien n’est simple. L’affaire est complexe, vieille de plusieurs années, et les pièces manquantes demeurent nombreuses. La justice doit désormais faire la synthèse d’une enquête qui aura duré près de dix ans, ponctuée de retournements, de fausses pistes, de suspicions successives et d’analyses ADN tardives.

Pour le village, l’attente est lourde. Pour la famille de Catherine Burgod, elle est insupportable. Pour les juges, elle est cruciale. Chacun espère, depuis une décennie, la même chose : la vérité. Une vérité qui semble proche, mais jamais totalement accessible. Le dossier avance, les certitudes se construisent, mais l’ombre du doute plane encore. Dans les couloirs du tribunal, une question demeure : qui a réellement tué Catherine Burgod ? Et pourquoi ?
L’avenir le dira peut-être. Mais après dix ans d’enquête, une chose est sûre : Montréal-la-Cluse ne sera plus jamais un village comme les autres.
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