Elle a signé le pacte le plus puissant au monde… et va le regretter malgré ses milliards !

Luxia était une femme simple qui aimait bien sa vie. Elle avait d’un travail normal comme assistante dans une grande entreprise et tous les jours, elle faisait son travail sérieusement. Elle gagnait 250000 francs par mois. Ce n’était pas beaucoup mais elle arrivait à vivre avec ça. Elle n’était pas riche mais elle ne manquait pas non plus de l’essentiel.

En plus de son travail, Luxia était une femme de prière. Tous les dimanches, elle allait à l’église. Elle priait beaucoup et elle croyait que Dieu finirait par la bénir davantage. Son quotidien n’était pas extraordinaire, mais elle vivait avec la paix dans son cœur. Un matin, son patron l’appela dans son bureau après une réunion.

 Luxia était un peu nerveuse car elle pensait peut-être avoir fait une erreur dans son travail. Elle entra dans le bureau et son patron la regarda avec un léger sourire. Luxia, félicitations pour votre travail. Vous êtes sérieuse, appliqué et nous avons besoin de gens comme vous. Luxia, un peu gêné, répondit doucement. Merci monsieur, je fais seulement mon devoir.

 Son patron reprit, cette fois avec une voix plus ferme. Vous savez que la directrice, Madame Claire, est morte récemment. Nous devons trouver une personne pour la remplacer. Après réflexion, nous avons décidé que ce sera vous. Luxia reste à bouche B. Elle ouvrit grand les yeux et mit quelques secondes avant de réagir. Moi, directrice, demanda-t-elle avec étonnement.

 Oui, vous, vous avez les compétences nécessaires. Ce poste est très important et il vient aussi avec beaucoup d’avantages. Le salaire est de 2 millions par mois. Vous aurez une maison de fonction, une voiture et bien d’autres avantages. Bien sûr, c’est un poste avec beaucoup de responsabilité, mais vous en êtes capable. En entendant cela, le cœur de Luxia battait fort.

 Passer de cinq00 francs à 2 millions, c’était énorme. En plus, elle n’aurait plus besoin de payer son logement, ses transports, ni ses charges. Sa vie allait totalement changer. Elle regarda un instant le plafond et dans son cœur, elle fit une prière silencieuse. Merci Seigneur, toi seul pouvais faire ça.

 Puis elle dit à son patron la voix tremblante : “Merci beaucoup monsieur. J’accepte. Je ferai de mon mieux.” Le patron lui sourit et répondit : “Très bien, demain, tout sera prêt pour vous. Une voiture viendra vous chercher et vous serez installé dans votre nouvelle maison.” Luxia sortit du bureau, le cœur rempli de joie.

 Elle n’arrivait pas à croire ce qui venait de lui arriver. Elle appela vite sa meilleure amie pour lui annoncer la nouvelle. Tu ne vas pas croire, je suis nommée directrice. Le soir, en rentrant chez elle, Luxia se mit à genou dans son salon. Elle leva les mains vers le ciel et dit : “Seigneur, je merci, tu mérites toutes mes adorations. Moi qui étais assistante, aujourd’hui, tu m’élèves.

Merci, Seigneur.” Luxia ne pensait qu’à sa bénédiction et à sa nouvelle vie. Elle souriait pleine de joie et d’espoir, sans se douter que cette nomination allait ouvrir une porte qu’elle n’avait jamais imaginé. Le jour où Lucia arriva dans sa nouvelle maison, elle n’en croyait pas ses yeux. La voiture de fonction l’avait déposé devant une grande villa moderne, entourée de murs blancs et d’un beau portail automatique.

Lorsqu’elle entra, son souffle se coupa. Tout était grand, lumineux et bien décoré. Le salon avait des meubles luxueux. La cuisine était équipée des derniers appareils et dans la cour, il y avait une grande piscine bleue qui brillait sous le soleil. Plus loin, une deuxième petite piscine se trouvait près d’un jardin fleuri.

 Luxia marchait de pièce en pièce comme une enfant émerveillée. Elle s’assit dans le grand canapé en cuir, toucha les rideaux, ouvrit les placards. Tout était parfait. Quand elle sortit pour voir la voiture qu’on lui avait donné, son cœur se remplit encore plus de joie. C’était une belle voiture, moderne, luxueuse, exactement le genre de voiture qu’elle avait toujours rêvé de conduire.

Alors, les larmes lui montèrent aux yeux. Elle leva les mains et dit d’une voix tremblante : “Seigneur, merci parce que c’est exactement ce que je voulais. Tu as changé ma vie.” Le dimanche qui suivit, Luxia se rendit à l’église. Dès qu’elle arriva, les gens la saluèrent chaleureusement. Quand le moment des témoignages arriva, elle demanda la parole.

 Debout devant toute l’assemblée, bien habillée et souriante, elle raconta ce qui lui était arrivé. Frères et sœurs, je veux témoigner de la grandeur de Dieu. J’étais simple assistante, mais le Seigneur m’a élevé directrice. Aujourd’hui, j’ai une maison que je n’imaginais même pas, une voiture de rêve et un salaire que je n’espérais pas.

 Dieu est fidèle et je rends toute la gloire à son nom. La foule éclata en acclamation. Les fidèles applaudissaient. Certains criaient : “Amen, d’autres levaient les mains pour louer Dieu.” Le pasteur lui-même souriait, heureux d’entendre ce témoignage qui donnait du courage à toute l’assemblée. La semaine suivante, Luxia se rendit à son nouveau bureau.

 Dès qu’elle entra dans l’entreprise, tout le monde la félicita. Les collègues venaient lui serrer la main. Certains lui disaient : “Bravo directrice d’autres. Nous savions que vous seriez choisis. Luxia se sentait respectée, honorée et elle décida de travailler dur pour être à la hauteur de son nouveau poste.

 Très vite, elle gagna l’admiration de tous et même ceux qui doutaient d’elle finir par reconnaître son sérieux. Le samedi, son seul jour de repos, elle en profitait pour sortir. Elle montait dans sa belle voiture et conduisait à travers la ville, les vitres baissées, sentant le vent sur son visage. Elle aimait aller dans des restaurants chics, goûter à des plats raffinés, s’asseoir dans des endroits élégants où autrefois elle n’aurait jamais osé entrer.

 Pour elle, c’était ça, la belle vie. Mais peu à peu, quelque chose changea. Avec la distance entre son église et sa maison, avec toutes ses nouvelles responsabilités au travail, Luxia commença à aller de moins en moins à l’église. Au début, elle y allait encore un dimanche sur deux. Puis cela devint plus rare.

 De temps en temps, elle appelait son pasteur pour prendre des nouvelles et elle envoyait sa dîme par transfert mobile. Mais même quand le pasteur lui disait : “Ma fille, il faut venir à l’église, ne t’éloigne pas des assemblées.” Luxia répondait poliment, mais au fond d’elle, elle n’avait plus la force ni le temps. Sa vie avait changé et son rythme n’était plus le même.

 Elle ne savait pas encore qu’en s’éloignant petit à petit de son église, elle ouvrait une porte qu’elle n’aurait jamais voulu franchir. Un jour, alors que Luxia travaillait dans son bureau, son directeur frappa à la porte et entra avec un grand sourire. “Félicitations, Luxia”, dit-il. Depuis que tu es directrice, tu motives toute l’équipe.

 Tu es devenu un exemple pour les autres et l’entreprise est fière de toi. Luxia sourit, un peu gênée mais heureuse d’entendre ses paroles. Puis le directeur s’assit en face d’elle. Son regard devint plus sérieux. Mais tu dois savoir une chose, ici dans cette société, quand on atteint un certain niveau, il faut appartenir au même cercle que nous.

 Luxy affrança les sourcis. Surprise ! Comment ça le même cercle ? Je ne comprends pas. Il la fixa droit dans les yeux avant de répondre calmement. Si tu veux garder ton poste et continuer à avancer, tu dois rejoindre notre secte. Si tu refuses, tu quitteras l’entreprise et tu retourneras à ta vie d’avant. Luxia sursauta. Elle posa ses mains sur le bureau et répondit avec assurance : “Non, monsieur, je suis une enfant de Dieu.

Tout ce que j’ai aujourd’hui vient de lui, pas d’une secte. Je ne peux pas faire ça.” Le directeur se leva, mais avant de partir, il la prévint d’une voix ferme. “Je comprends ta réaction, mais réfléchis bien. Je te laisse de jours. Si tu acceptes, ton salaire passera à 20 millions par mois. Tu auras du pouvoir sur toute la ville et même le président te respectera, car lui aussi est dans notre cercle. Réfléchis Luxia.

Deux jours, puis il quitta le bureau, laissant Luxia complètement troublé. Le soir, en rentrant chez elle, Luxia marcha lentement dans sa grande maison. Tout semblait beau autour d’elle, mais son cœur était rempli de questions. Elle s’assit dans le canapé, mis sa tête entre ses mains et pensa à voix basse. Est-ce que c’est la bonne chose à faire ? Elle repensa à son ancienne vie quand elle n’avait pas d’argent, quand parfois elle dormait le ventre vide, quand elle priait pour trouver seulement de quoi payer son loyer. Et maintenant, elle

avait tout. Une maison, une voiture, du respect. Elle se mit à imaginer si je perds ça, que vont dire les gens ? Ils vont se moquer de moi. Ils vont dire que j’ai échoué. Son cœur se serra. Elle pria faiblement mais son esprit était déjà partagé entre la foi et l’envie de garder cette nouvelle vie.

 Deux jours passèrent. Le directeur revint la voir. Alors Luxia demanda-t-il avec un sourire qui cachait une menace. Après quelques secondes de silence, Lucia soupira et dit d’une voix basse. J’accepte. Le directeur frappa dans ses mains et répondit avec enthousiasme. Très bon choix. C’est la meilleure décision de ta vie.

 Ce soir, tu resteras ici. Tu finis à 17h mais tu n’iras pas chez toi. Attends le signal. À heure, tous les employés quittèrent l’entreprise, mais Lucia resta dans son bureau. Les heures passèrent 18h, 20h puis 22h. Elle était nerveuse, seule dans le silence du bâtiment. Soudain, une voix étrange raisonna dans les couloirs. Luxia rejoint les autres dans la salle 666.

Luxia frissonna. Elle n’avait jamais entendu parler de cette salle. Elle marcha, son cœur battant fort et finit par découvrir une grande porte sombre. En l’ouvrant, elle entra dans une pièce remplie de plusieurs personnes. Certaines travaillaient dans l’entreprise, d’autres étaient des inconnus puissants.

 On lui remit une robe noire et on lui fit signe de s’asseoir. Tout le monde applaudit. Le directeur prit alors la parole. Mesdames et messieurs, nous avons une nouvelle parmi nous, Luxia. Les gens crièrent et frappèrent dans leurs mains. Luxia, tremblante, força un sourire. Après cela, le directeur l’emmena dans une autre pièce, plus sombre encore.

 Sur une table, il posa un document. Voici le pacte. Chaque 6 mois, tu devras donner une personne quand on te dira qui. Si tu refuses, nous ne pourrons pas prendre cette personne. Mais en punition, deux autres de ton entourage mourront. Luxia sentit son cœur s’arrêter. Et si je signe, qui sera la première personne ? Demanda-t-elle d’une voix brisée.

 Le directeur répondit froidement. Ton cousin, celui que tu aides de temps en temps. Luxia baissa la tête. Elle hésita longtemps, puis les mains tremblantes, elle signa. Cette nuit-là, en rentrant chez elle, elle était vidée. Elle se coucha directement sans même manger. Le lendemain après-midi, son téléphone sonna.

 Une voix lui annonça la terrible nouvelle. Madame Luxia, nous avons le regret de vous informer que votre cousin est mort. Luxia laissa tomber son téléphone. Les larmes coulèrent sur son visage. Elle pleura longtemps, mais c’était trop tard. Elle avait déjà fait le pas et il n’y avait plus de retour en arrière. Un jour, Luxia reçut une invitation officielle.

On lui demanda de venir donner son point de vue sur certaines lois importantes du pays. Au début, elle n’y croyait pas, mais le jour venu, elle fut conduite dans une grande salle d’état. Lorsqu’elle entra, son cœur bâtit fort. Devant elle se trouvait le président du pays, les ministres, les députés, les généraux et tous les grands hommes de la nation.

 Des caméras filaient chaque mouvement. C’était un moment solennel. Quand on lui donna la parole, Luxia prit une profonde respiration. Avec confiance, elle parla, donna son avis, expliqua sa vision pour améliorer certaines choses. Sa voix raisonnait dans la salle, claire et posé. À la fin, toute la salle se leva et applaudit. Même le présidenta la tête avec respect.

Les journalistes présents filmèrent la scène. Le soir même. Les télévisions du pays diffusèrent les images. Regardez, disait un présentateur. Elle était assistante. Aujourd’hui, elle conseille même le président. Le pays entier commença à la respecter. Son nom devint célèbre. Les artistes composèrent des chansons à sa gloire.

Les gens parlaient d’elle dans les rues. Pendant ce temps, les anciens membres de son église essayaient de la contacter. Il l’appelait, mais Luxia ne répondait presque jamais. Quand parfois elle décrochait, elle disait simplement : “Je n’ai pas le temps, je suis trop occupée.” Luxia n’était plus la femme humble d’autrefois.

Elle avait goûté au pouvoir et au respect et elle s’y était habituée. Sa vie changea encore plus. Elle ne roulait plus dans des voitures ordinaires. Désormais, elle disait “Si une voiture ne coûte pas au moins 400 millions, je ne monte pas dedans.” Et c’était vrai. Ces voitures étaient des bijoux de luxe, des modèles rares que peu de gens pouvaient s’offrir.

 Elle ne voyageait plus en avion commercial. Chaque fois qu’elle quittait le pays, c’était en jet privé. Ces vacances n’étaient que dans des villes de rêve, Dubaï, Paris, New York, les îles les plus belles du monde. On lui offrait les suites présidentielles, les restaurants les plus chers. Partout où elle allait, les gens s’inclinaient devant elle.

 L’entreprise, de son côté, la chérissait. Elle avait de longues vacances payées, des cadeaux sans limite et une liberté totale. Mais chaque 6 mois, Luxia savait qu’elle devait retourner à la salle cachée de l’entreprise, la fameuse salle 666. Là, on lui présentait un nouveau sacrifice. Au début, elle tremblait, son cœur battait de peur, mais au fil du temps, cela ne la touchait plus.

 Elle signait les papiers, donnait le nom que le cercle exigeait et repartait comme si de rien n’était. Luxia n’avait plus de remord. Elle s’était habituée au pact. Elle aimait trop sa vie de luxe, son pouvoir et son respect. Elle pensait “C’est le prix à payer, mais ça vaut la peine.” Et chaque jour, elle s’enfonçait un peu plus dans cette nouvelle vie qui semblait parfaite aux yeux du monde, mais qui avait un prix qu’elle seule connaissait.

Un matin, Luxy a reçut un appel inattendu. C’était son ancien pasteur. Sa voix tremblait légèrement. Mais elle était pleine de sérieux. Luxia, Dieu m’a montré ce que tu fais, dit-il. Tu dois te repentir. Les âmes des personnes que tu as sacrifié se révoltent. Elles veulent te punir. Il y en a trop maintenant.

 Tu dois encore revenir à Dieu avant qu’il ne soit trop tard. Luxia sentit ses doigts se crisper sur le téléphone. Elle ossa les yeux au ciel et répondit : énervé. Vous êtes fous. Ne m’appelez plus jamais. Elle raccrocha croyant que tout était terminé. Mais à partir de ce jour, quelque chose changea dans sa vie.

 La nuit, Luxia commença à remarquer des choses étranges. Elle avait l’impression d’être suivie lorsqu’elle quittait sa maison. Parfois, elle voyait des ombres passer rapidement derrière les rideaux. Son sommeil devint difficile. Elle se réveillait en sursaut, le cœur battant, et n’arrivait plus à trouver la paix. Même ses rêves étaient troublés par des images sombres.

 La semaine suivante, elle décida de parler au directeur. Elle entra dans son bureau et dit la voix tremblante. Monsieur, je je ressens des choses étranges. J’ai l’impression d’être suivi. La nuit, je vois des ombres. Je ne dors plus bien. Le directeur l’écouta calmement, un sourire froid aux lèvres et répondit : “C’est normal, Lucia ? Tu vis avec le pacte maintenant, tu dois apprendre à vivre avec ça.

 Luxia sortit de son bureau un peu rassuré par les paroles du directeur, mais un frisson de peur restait dans son dos. Elle savait que ce n’était pas une simple peur ordinaire. 6 mois plus tard, comme d’habitude, elle retourna dans la salle 666 pour signer son nouveau sacrifice. Mais cette fois, le directeur lui annonça quelque chose qui la fit trembler.

Luxia, la prochaine personne que tu dois donner, c’est ta mère. Luxia reste affigée. Sa mère vivait au village, loin de tout cela. Elle secoua la tête et répondit : “Non, je ne peux pas.” Le lendemain, son téléphone sonna. Une voix froide et lointaine lui annonça la terrible nouvelle. “Luxia, nous avons un rapport.

Une de tes amies et sa sœur sont mortes dans leur maison à cause d’un incendie. Luxia sentit ses jambes fléchir. Les larmes coulèrent sur son visage. Elle pleura longtemps, incapable de croire ce qu’elle venait d’apprendre. Elle resta assise seule, la tête dans les mains, le cœur lourd et brisé. Pourtant, malgré la douleur, après quelques heures, elle se releva.

 Elle essuya ses larmes, respira profondément et reprit son rythme habituel. La vie continuait et elle devait continuer à jouer le rôle qu’elle avait choisi. La peur était là mais elle s’y était habituée pour l’instant. Un matin, Luxia fut convoqué par le directeur dans son bureau. L’air était lourd et la lumière tombait à travers les grandes bav vitrées projetant des ombres sur les murs.

 Son cœur battait plus vite qu’à l’habitude, comme s’il pressentait une mauvaise nouvelle. Luxia commença le directeur, sa voix grave et mesurée. Dans la secte, certains membres ne veulent pas que tu sois la plus influente. Ils cherchent à t’écarter, à prendre ton pouvoir. Luxia sentit un frisson parcourir son dos. La pièce, si familière, semblait soudain plus froide, plus menaçante.

“Comment puis-je me protéger ?” demanda-telle la voix tremblante. Le directeur s’avança, posa une main sur le bureau et ses yeux brillaient d’une lueur inquiétante. “La seule solution, dit-il lentement, c’est de signer un pacte direct avec l’enfer. Tu auras des démons pour te protéger, mais pour les nourrir, tu devras sacrifier 15 personnes tous les 6 mois.

” Luxia recula, horrifié. Elle inspira profondément, tentant de contrôler sa voix. Non, c’est impossible. Le directeur haussa les épaules. Son sourire était froid, presque cruel. Luxia, si tu veux survivre et garder ton pouvoir, c’est la seule option. Cette nuit-là, Luxia rentra chez elle. Sa grande maison, autrefois un symbole de réussite et de gloire, semblait maintenant immense et vide.

 Elle s’assit sur son canapé, les mains tremblantes, et regarda les lumières de la ville saintillée à travers les fenêtres. Le luxe autour d’elle paraissait dérisoire face à la terreur qui remplissait son cœur. Elle s’endormit mais son sommeil fut troublé. Dans son rêve, une silhouette familière apparut, son père qu’elle n’avait pas vu depuis son enfance.

Son visage était sérieux, emprint de tristesse, mais sa voix était douce. Luxia, si tu signes ce pacte, tu ne seras plus humaine. Tu deviendras un démon pour de bon. Personne ne pourra plus rien pour toi. Luxia baissa les yeux, ses larmes coulant dans son rêve. Je suis allé trop loin, je ne peux plus revenir en arrière, murmura-t-elle.

Son père la regarda intensément puis poursuivit. Il y a encore un espoir. Si tu te repends sincèrement, si tu abandonnes tout ce que tu possèdes et reviens au Seigneur, tu seras sauvé. Mais tout ce que le diable t’a donné sera repris et tu recommenceras à zéro. Luxia ouvrit les yeux en sursaut. Son corps était couvert de sueur.

 Son cœur battait à tout rompre. Les souvenirs de sa gloire, de son pouvoir, de l’admiration du pays entier défilaient dans son esprit. Elle regarda sa maison, ses voitures, ses vêtements de luxe et un froid terrible lui traversa l’âme. Après un long moment de silence, elle murmura : “Je je ne peux pas abandonner. Pas maintenant.

Le lendemain, elle se rendit chez le directeur. Ses mains tremblaient en serrant les papiers devant elle. Elle signa le pacte, le cœur lourd, mais déterminé à garder tout ce qu’elle avait construit. Deux jours plus tard, un malaise brutal la frappa. Sa tête tournait, son corps brûlait de fièvre.

 On emmena d’urgence à l’hôpital. Les médecins firent tout ce qu’il purfusion, examens, médicaments, mais rien ne fonctionna. Son état s’aggravait chaque heure. Les jours passèrent et malgré tous les efforts, Luxia su combat. Quelques semaines plus tard, la nouvelle se répandit dans tout le pays. Luxia était morte. Le pays entier entra en deuil.

Les journaux firent de grands titres. Les télévisions diffusèrent ces images, retraçant sa vie incroyable. Les rues étaient pleines de gens en larme. Les funérailles furent un événement national. Le président, les ministres, les députés, les artistes, tous étaient présents. La ville entière pleurait celle qui avait été à la fois symbole de gloire et tragédie.

Mais une personne manquait à l’appel, le directeur. Dans son bureau, il était assis, un verre de whisky à la main. Il leva son verre, sourit et se mit à danser légèrement. Tout le monde pensait qu’il était affecté par la mort de Luxia, mais en réalité, il se réjouissait. Tout ce qu’il avait raconté sur les autres membres de la secte, leur prétendus complot et leur jalousie était faux.

 C’était lui seul qui avait voulu éliminer Luxia. Elle était devenue trop influente, trop puissante. Elle aurait pu prendre sa place et contrôler l’entreprise. Et maintenant, son plan était accompli. Luxia avait eu tout ce qu’elle désirait. gloire, respect, pouvoir et luxe, mais elle avait payé le prix ultime. Sa mort fut le rappel cruel que certains pactes ne peuvent jamais être rompus et que derrière la réussite la plus éclatante se cache parfois l’ombre la plus profonde.