Après la mort de Biyouna : la révélation choquante de Zola concernant la toxicomanie de l’artiste et pourquoi a-t-elle été empêchée d’appeler sa fille ?

Il y a des histoires qui éclatent soudainement dans l’espace public comme une bombe, provoquant un séisme médiatique que personne n’avait anticipé. L’affaire Biyouna – ou plutôt l’affaire autour de sa disparition, de son isolement et des accusations terrifiantes visant sa proche voisine et amie Zola – est l’une d’elles. Ce qui n’était au départ qu’un simple murmure sur les réseaux sociaux s’est transformé en un véritable scandale national, mêlant inquiétudes, accusations de violence, soupçons de drogue, témoignages contradictoires et appels au secours lancés depuis la France par la propre fille de la comédienne.

Tout commence lorsque Biyouna, de son vrai nom Baya Bouzar, semble s’éloigner progressivement de la scène publique. Absences prolongées, aucun contact direct, silence médiatique inhabituel… Les fans de l’icône du cinéma et de la télévision algérienne s’inquiètent. Puis une voix brise le silence : la comédienne Nawal Zaâtar, amie et collègue proche de Biyouna, laisse entendre qu’« un mystère inquiétant » entoure la star. Selon elle, quelque chose de grave empêche ses visites et bloque tout contact direct. Elle affirme avoir tenté à plusieurs reprises de la voir, sans succès : « On m’arrêtait en pleine route. Elle n’a même plus de téléphone. Une autre femme répond à sa place. Il y a un grand mystère, quelque chose qui ne tourne pas rond. »

Cette sortie publique sème l’émoi. Puis, comme pour confirmer les pires craintes, une nouvelle voix se fait entendre – encore plus bouleversante, encore plus directe : celle d’Amal Bouchaala, la propre fille de Biyouna, vivant en France.

Ce qu’elle raconte bouleverse tout le pays.

Selon elle, sa mère serait retenue, isolée, maltraitée, et empêchée de communiquer avec sa famille depuis trois ans. Et la femme à l’origine de cet isolement, affirme-t-elle, ne serait autre que Zola, la voisine et amie intime de la comédienne – celle que Biyouna elle-même présentait depuis des années comme sa “sœur de cœur”.

La fille accuse sans détour : coups, intimidation, confiscation du téléphone, menaces, vol d’effets personnels, et surtout… consommation forcée de substances illicites. Des révélations glaçantes : « Cette femme est dangereuse. Elle la frappe, elle lui donne de la drogue, elle l’empêche de me parler. Elle lui a tout volé. Il faut sauver ma mère », déclare-t-elle en direct à la chaîne Echorouk.

À peine ces accusations lancées, la toile s’enflamme. Les internautes exigent une enquête immédiate : « Pas de fumée sans feu », disent certains. D’autres craignent que Biyouna, affaiblie ou malade, parle “sous la menace”. L’idée qu’une icône aimée puisse être victime d’un abus d’emprise ou séquestration fait frémir tout un pays.

Mais alors que la panique gagne du terrain, Biyouna apparaît elle-même dans une vidéo – visiblement fatiguée mais lucide – pour tenter de calmer la tempête. Elle nie tout en bloc. Sa voix, faible mais déterminée, lance un message clair : « Je vais bien. J’ai seulement été un peu malade. Tout ce qui se dit est faux. La femme qui s’occupe de moi est formidable. C’est plus qu’une voisine, c’est une sœur. » Et puis cette phrase, devenue virale : « Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui prend de la drogue ? Même la drogue me fuit ! »

Une réponse qui fait sourire certains, mais ne convainc pas tout le monde. Car en face, les accusations demeurent, lourdes, répétées, insistantes. Pour beaucoup, les contradictions sont trop grandes. Comment expliquer que Biyouna ne puisse parler librement à sa fille ? Pourquoi aurait-elle été privée de téléphone ? Pourquoi l’amie Nawal Zaâtar se serait-elle heurtée à une étrangère chaque fois qu’elle tentait de rendre visite à la comédienne ?

Entre deux versions diamétralement opposées, l’opinion publique ne sait plus où se situer. Certains soutiennent la fille, jugeant impossible qu’elle invente un tel scénario. D’autres défendent l’actrice, convaincus qu’elle parle en toute liberté. D’autres encore craignent que Biyouna tente simplement d’éviter un scandale par dignité ou fierté.

Face à l’intensité du débat, des militants et internautes appellent désormais les autorités algériennes à intervenir : une enquête, des examens médicaux, un contrôle judiciaire… tout pour vérifier l’état réel de la comédienne et les conditions de sa vie quotidienne. “Il faut la protéger”, “Il faut découvrir la vérité”, “Il faut l’entendre seule, sans Zola”, réclament-ils.

Le pays entier semble suspendu à cette affaire où chaque détail est scruté, chaque parole analysée, chaque rumeur amplifiée.

Puis une autre polémique ressurgit : celle du pèlerinage offert par l’ancien président Abdelaziz Bouteflika à Biyouna et à l’humoriste Rachid Boujedra. L’éternelle question refait surface : auraient-ils dû accepter ? Était-ce une faveur politique ? Un privilège injustifié ? Une tentative de récupération symbolique ? Le débat, encore une fois, divise profondément les Algériens.

Dans cette atmosphère électrique et confuse, une seule certitude demeure : Biyouna, immense figure artistique du pays, traverse une zone de turbulences que personne n’aurait imaginée. Maladie ? Manipulation ? Maltraitance ? Rela tions toxiques ? Simple malentendu médiatique ? Nul ne sait encore où se trouve la vérité.

Mais une chose est sûre :
l’Algérie veut des réponses. Et elle les veut maintenant.

La vidéo se termine sur un appel à prier pour la comédienne, dont l’état de santé reste incertain. “Que Dieu lui accorde Sa miséricorde et Son pardon”, dit la voix qui conclut. Une phrase lourde, presque prémonitoire, qui a glacé de nombreux téléspectateurs.

En attendant que l’enquête – si enquête il y a – révèle enfin ce qui se cache derrière ce feuilleton tragique, une question continue de hanter les esprits :
Biyouna a-t-elle réellement besoin d’aide… ou est-elle victime d’un immense malentendu amplifié par les réseaux sociaux ?

L’avenir proche le dira.
Mais pour l’instant, l’Algérie retient son souffle.