Un homme d’une richesse colossale épouse une villageoise illettrée… et va bouleverser sa vie à jamais.

Un milliardaire a épousé une villageoise illétrée et la cache loin de sa famille dans un quartier chic où il l’apprend à lire, écrire et à compter. Soren, un milliardaire influent, avait toujours vécu dans le luxe, entouré de gens puissants, de femmes sublimes et de conversations sophistiquées. Mais un jour, tout bascula.

 Lors d’un voyage dans un petit village reculé, il rencontra Alea, une jeune femme ilétrée, sans richesse, sans statue. Elle était belle, mais d’une beauté simple, naturelle, qui n’attirait pas les regards dans les salons de la haute société. Pourtant, quelque chose dans ses yeux désarma Soren. Alea, qui avait toujours vécu de façon humble, ignorait tout des manières et des règles de l’élite, mais elle possédait un esprit vif, une curiosité insatiable.

 Soren, sous l’influence de ses sentiments, prit une décision que personne ne comprendrait jamais. Il l’épousa dans une petite cérémonie, loin des regards. Son choix stupéfia tout le monde, y compris sa famille. Vor, son frère impitoyable, Néelia, sa sœur ambitieuse, qui en privé avait tout fait pour éviter ce mariage.

 Pour eux, Aleéa n’était qu’une villageoise, indigne de la place qu’elle allait occuper à leur côté. Mais rien n’y fit. Sorine et pris l’emmène dans un somptueux quartier chic, loin de toute la société qu’il connaissait, loin de sa famille. Il prit la décision de la changer, de lui offrir ce qu’elle n’avait jamais eu, une éducation.

Pendant des mois, il lui appris à lire, à écrire, à compter, lui montrant des livres et des concepts qu’elle n’avait même jamais imaginé. Alea, timide au début se révéla d’une assiduité et d’une intelligence insoupçonnée. Mais la haine de la famille de Soren se propage à travers chaque message, chaque rencontre feutrée où il murmurait sur cette union étrange.

 Solren l’aîné de la famille, un homme froid et calculateur, affirmait que cette union était un affront à leur héritage. Irena, la tente de Soren qui l’avait vu grandir, le regardait avec des yeux pleins de désapprobation. “Pourquoi l’as-tu fait, Soren ?” lui disait-elle. Pourquoi te lier à cette créature ? Mais malgré les moqueries et les regards désapprobateurs, Ala persévérait.

 Elle n’avait pas l’intention de se laisser briser par les jugements de ceux qui n’avaient jamais vécu dans sa peau. Lorsqu’elle réussit enfin son premier examen universitaire, elle réalisa que tout était possible. Elle commença à fréquenter les meilleures écoles de droit et au fur et à mesure que les années passaient, elle se forgeait une identité nouvelle, plus forte, plus résolu.

 La famille de Soren quant à elle suivait tout cela de loin avec une haine toujours plus profonde. Caélian, l’un des cousins, pensait que c’était une phase passagère et qu’un jour Soren se réveillerait. Mais Ala ne montrait aucun signe de vouloir céder. Elle voulait prouver qu’elle n’était pas qu’une femme derrière un milliardaire.

Non, elle était bien plus que cela. Elle poursuivait ses études, devenait de plus en plus influente dans le milieu juridique et sa notoriété grandissait jour après jour. Un jour, après une victoire dans un procès retentissant, Alea se retrouva sous les feux des projecteurs. Mais ce n’était pas ce qui occupait son esprit.

 Son mari, Sorine, avait toujours cru en elle et à ses côtés, elle avait trouvé la force de se dépasser. Mais elle savait que le véritable défi serait ailleurs, car la famille de Soren, celle qui la méprisait, finirait par revenir. Et ce jour-là, Alea serait prête. Le jour où tout changea arriva plus tôt que prévu. Un matin, alors qu’Aléa s’apprêtait à entrer dans son cabinet d’avocat flambant neuf, son téléphone vibra sur son bureau. C’était un message de Soren.

Ils arrivent. Un frisson glacé parcourut son échine. La famille de Soren, après des années de silence avait décidé de briser ce silence. Il voulait la rencontrer. Mais pour quelle raison ? Aéa n’en savait rien. Peut-être pensait-il qu’elle ciderait, qu’il pouvait manipuler Soren une nouvelle fois, le convaincre de retourner dans leur monde d’apparence et de richesse.

Mais Ala savait qu’elle ne reculerait pas. À l’heure fixée, elle se rendit à la résidence familiale de Soren, un immense manoir qui semblait défier le temps et l’oubli. L’air était lourd de tension. Chaque geste semblait observé par des yeux invisibles. Vor, le frère de Soren, l’attendait dans le salon, l’air condescendant.

 Il la dévisagea sans aucune gêne, un sourire fin, presque moqueur, se dessinant sur ses lèvres. Alors, avocate de haut vol maintenant, lança-t-il, sa voix dénuée de toute chaleur. Elle le regarda calmement, l’invincible assurance qu’elle avait bâti au fil des années brillant dans ses yeux. Oui, Vor, une avocate et je compte bien m’imposer dans ce domaine comme dans tous les autres.

 Il éclata de rire, son temps à mère, remplissant la pièce. Tu as vraiment l’audace de parler ainsi, de te croire à leur hauteur ? Il désigna d’un geste ample les portraits des ancêtres de Soren accrochés au mur comme pour souligner leur distinction et leur grandeur. Tu n’as jamais eu de place ici et tu n’en auras jamais. Alea ne se laissa pas déstabiliser.

 Elle s’approcha lentement de Vor, le regardant dans les yeux, son visage impassible. Vous vous trompez, Vor, vous vous trompez tous. La porte s’ouvrit brusquement et Sorine entra, son regard immédiatement porté sur Alea. Il avait entendu leurs échanges, mais son visage, d’ordinaire serein, se durcit. Vor ne perdit pas une seconde et tourna immédiatement son attention vers son frère, ses mains se croisant dans son dos avec un air de défi.

 Soren, tu vois bien qu’elle n’est qu’une imposture, une simple villageoise, sans éducation, sans rien. Elle veut briller parmi les nôtres alors qu’elle ne sait même pas comment se tenir, s’exclama Vor, ses mots mordants, coupant comme des lames. Soren, son regard perçant, fixa son frère sans un mot. Puis il se tourna vers Alea lui adressant un sourire discret, un sourire qui en disait long sur l’amour qu’il lui portait mais aussi sur sa détermination.

 Il répondit finalement d’une voix ferme. Elle est plus qu’un simple produit de la naissance Velor. Elle a prouvé sa valeur. Le silence s’installa entre eux, lourd et implacable, avant qu’Irena, la tente de Soren, n’intervienne. Elle entra dans la pièce, une femme élégante, son regard asserré comme une lame. Elle s’approcha d’Aléa, la scrutant de haut en bas avant de parler d’une voix glaciale.

 Tu sais, Aleéa, ce monde n’est pas fait pour des gens comme toi. Tu pourrais continuer à jouer à être quelqu’un que tu n’es pas. Mais tôt ou tard, la vérité te rattrapera. Alea soutint son regard sans fléchir. La vérité, Irena, est que vous ne savez pas ce que c’est de se battre pour quelque chose. Vous ne comprenez pas ce que c’est de vouloir se faire une place quand on a rien.

 Vous avez eu tout ce que vous vouliez vous l’avez perdu. Mais moi, je n’ai jamais rien eu à perdre. Irena parut choquée par sa réponse. Elle recula de quelques pas comme si cette parole l’avait frappé de plein fouet. Soren observa la scène silencieux. Ses pensées envahies par un tourbillon d’émotion. Ses propres parents, ses proches, ceux qu’il avait toujours considéré comme des piliers de son existence, n’avait jamais cru en Aléa.

Il la détestait, mais il ne pouvait plus revenir en arrière. Les jours passèrent et la famille de Soren tenta encore de lui faire comprendre que leur héritage, leur nom, tout cela était en jeu. Nelia, sa sœur, se montra plus subtile. Elle n’avait pas encore parlé à Alea, mais ses gestes en disaient long.

 Un regard froid, une poignée de main distante, comme si chaque contact avec elle la dégoûtait. Mais le pire était à venir. Un soir, après une éème rencontre où Alea avait montré qu’elle n’était plus la même jeune femme du village, Caélian, le cousin de Soren, arriva avec une proposition. Soren, écoute, je sais que tu as une vie avec elle, mais tu dois comprendre que ce n’est pas seulement toi qui est concerné.

 C’est ton nom, ton héritage, la famille, le business, tout cela. Tu ne veux pas voir tout cela s’effondrer, n’est-ce pas ?” dit-il, son regard perçant. Soren lui répondit d’une voix calme mais déterminée. “Je n’ai besoin de personne pour me dire ce que je dois faire avec ma vie, Caelian et je n’ai pas peur de ce que vous pouvez penser.

 Alea et ma vie !” Mais Caelian ne s’arrêta pas là. Il savait que Soren, bien que amoureux, était influençable. Alors, il sortit son dernier atout, l’accusation. “Tu ne vois donc pas ? Elle a changé. Tu crois que la femme qu’elle est devenue est celle que tu as épousé ? Elle s’éloigne de toi, de tout ce que tu représentes et un jour, elle te laissera, te trahira, tu verras.

 Aéa, qui avait écouté silencieusement ne put retenir son éclat de rire. Un rire amer et froid. Ce n’est pas moi qui changerai Caéan, mais vous. Vous n’avez jamais cru en lui. Vous n’avez jamais cru en nous, mais vous finirez par le regretter. Soren s’approcha de son épouse, l’enlassant tendrement. Il savait qu’aucune menace.

 Aucune pression ne pourrait le faire fléchir, mais il se rendait compte qu’il allait devoir affronter des batailles bien plus terribles que celles qu’il avait anticipé. Et Ala, cette femme qu’il méprisait tant, deviendrait le centre de leur pire cauchemar. Les semaines passèrent et la pression sur Soren et Ala ne fit que croître.

 La famille de Soren, de plus en plus calculatrice, ne se contentait plus de simples critiques. Ils cherchaient activement à manipuler les perceptions de ceux qui les entouraient, étendant leurs efforts à la presse, à leurs amis influents, cherchant à miner la réputation d’Alea. Il la dépeignait comme une arriviste, une opportuniste, prétendant qu’elle avait utilisé son mariage avec Soren pour gravir les échelons sociaux.

 Des rumeurs circulaient et chaque jour, un nouveau scandale était créé autour d’elle, parfois même fabriqué de toutes pièces. Alea, bien que renforcé par les années d’étude et par son ascension dans le monde juridique, ressentait parfois la fatigue de ce combat incessant. La maison qu’ils avaient construite ensemble, isolée dans un quartier chic, était devenue le théâtre de disputes incessantes, de confrontations silencieuses mais poignantes.

 Mais jamais elle ne se laissa abattre. Elle savait que pour chaque coup qu’elle recevait, elle en ressortait plus forte. Un matin, alors que Soren était en réunion avec des partenaires d’affaires, elle reçut un appel inattendu. C’était Vor. La surprise fut totale. Jamais il n’avait cherché à la contacter directement et ses motivations demeuraient toujours floues.

 Aéa hésita un instant avant de décrocher. Aéa, je veux qu’on parle. La voix de Vor était sèche, sans émotion, mais avec un ton de défi derrière chaque mot. Elle prit une profonde inspiration. De quoi veux-tu parler, Velor ? de Soren, de la situation, de cette comédie que tu appelles une vie. Il laissa un long silence puis reprit d’une voix plus calme.

 Je n’ai jamais cru à tout cela, mais je vois que tu ne t’arrêteras pas. Tu veux prouver quelque chose et tu le fais de manière impressionnante. Aéa fronça les sourcils. Et donc, et donc tu sais qu’il y a des choses que je peux t’offrir, des choses que Soren ne peut pas. Tu n’as pas besoin de lui, Alla. Sa voix devint plus douce. presque manipulatrice.

Tout ce que tu veux, tout ce que tu as perdu en venant dans ce monde de luxe, je peux te le donner. Il n’est pas trop tard pour tout changer. L’argent, le pouvoir, l’influence. Nous pourrions accomplir bien plus, toi et moi. Aéa serra les dents. Elle savait que Vor, comme toute sa famille, avait une vision déformée du monde où tout se mesurait en pouvoir et en argent.

 Mais ce qu’il ne comprenait pas, c’était que l’amour de Soren ne pouvait être acheté ni par lui ni par n’importe qui d’autre. Tu es stupide, Vor. Sa voix était pleine de dédains. Ce que Soren et moi avons construit, tu ne pourras jamais le comprendre et tu ne me feras pas vaciller. Un silence lourd s’installa à l’autre bout du fil.

 Vor semblait douter un instant, mais ses mots de faim ne laissèrent pas de place à l’ambiguité. Tu te trompes. Un jour, tu reviendras et tu verras tout ce que tu as sacrifié pour ce mariage. Puis il raccrocha brutalement. Aa resta là, le téléphone dans les mains, les doigts crispés autour du récepteur. Elle n’était pas surprise.

 Elle savait que ce genre de manipulation finirait par revenir, mais elle n’était pas prête à céder. Jamais. Elle se leva, résolut à ne pas se laisser ébranler. Ce n’était pas pour ce genre de promesse vide qu’elle avait changé sa vie. Ce n’était pas pour ça qu’elle était devenue avocate, ni pour ça qu’elle avait traversé les épreuves qu’elle avait traversé.

 Son objectif était bien plus grand. Elle voulait montrer au monde entier que même une simple villageoise pouvait se tenir parmi les plus puissants, qu’elle n’avait pas besoin de se faire acheter pour être quelqu’un. Le soir venu, Soren rentra à la maison et il remarqua immédiatement la tension dans l’air.

 Il savait qu’elle avait reçu cet appel, mais il préféra ne rien dire tout de suite. Il s’approcha d’Aléa posant une main douce sur son épaule. Qu’est-ce qui ne va pas ? Aéa se tourna vers lui, un léger sourire aux lèvres, bien qu’elle sache qu’il percevrait la fatigue dans ses yeux. Velor est venu me parler.

 Soren s’immobilisa un instant, puis soupira. Il t’a encore proposé une alliance, hein ? Il n’avait même pas besoin de le demander. Il connaissait assez bien son frère. Elle aucha la tête. Il pense qu’il peut me faire changer d’avis, qu’il peut m’offrir ce que tu ne peux pas. Soren la regarda intensément, un éclair de colère traversant ses yeux.

 Je suis désolé que tu ai eu à endurer cela, mais je ne peux pas les empêcher d’essayer de te manipuler. Alea s’éloigna un peu, se dirigeant vers la fenêtre et fixant les lumières de la ville en contrebas. Ce n’est pas toi qu’ils veulent manipuler, Soren, c’est moi. Mais je suis plus forte que ça. Je suis plus forte que tous leur mensonges.

 Elle tourna lentement la tête pour croiser son regard. Je ne vais pas reculer. Pas maintenant, pas jamais. Sorine se rapprocha d’elle, prenant sa main dans la sienne. “Je sais que tu es plus forte queeux. Et je crois en toi, Aléa.” Il la serra dans ses bras, un geste protecteur comme pour la rassurer, même si lui-même sentait la tempête qui montait autour d’eux.

 “Emsle, nous allons leur prouver que tu n’es pas juste une villageoise, mais une femme qui mérite sa place.” Elle ferma les yeux, sentant le poids des paroles de Soren et lui murmura : “Nous allons leur prouver que ce n’est pas l’argent ou le nom qui fait l’homme, mais ce qu’il est réellement.” Mais au fond d’elle, Alea savait que la route à venir serait encore plus difficile que tout ce qu’elle avait vécu jusqu’ici.

 La guerre ne faisait que commencer. Les semaines qui suivirent furent une bataille de plus en plus sourde et violente. La famille de Soren, toujours plus déterminée, intensifia ses manœuvres. Velor et Caelian après plusieurs tentatives infructueuses de manipulation avaient désormais recours à des moyens plus insidieux. Ils commencèrent à infiltrer les cercles proches de Soren, semant des doutes, rendant les partenaires d’affaires plus hésitants, cherchant à ternir son image aux yeux du monde des affaires.

 Il savait que pour atteindre Soren, il fallait d’abord attaquer ce qu’il avait de plus précieux, Alea. Un matin, alors qu’Aléa arrivait au tribunal pour une audience cruciale, une jeune femme s’approcha d’elle dans le hall. l’air nerveux. Elle se présenta sous le nom de Myis, une assistante d’un des plus gros cabinets d’avocats du pays.

 Mais il y avait quelque chose dans son regard, un éclair furtif, une certaine agitation qui fit naître un doute dans l’esprit d’Alea. Sans lui laisser le temps de s’expliquer, Myis lui tendit un dossier. “Vous devez voir ça rapidement. Il s’agit de Soren”, fit-elle, sa voix tremblante. Aa ouvrit le dossier en toute hâte, ses yeux s’éclairant de stupeur en découvrant les informations qu’il contenait.

 C’était une série de documents financiers, des rapports montrant des transactions suspectes, des transferts de fonds douteux et au milieu, un document en particulier attira son attention. Une série de correspondances échangées entre des sociétés liées à Vor et Caélien. Leur nom était soigneusement dissimulé derrière des pseudonymes, mais il n’y avait aucune illusion sur la provenance de ces fonds.

 Il semblait que Velor avait été impliqué dans des opérations douteuses, des investissements à la limite de la légalité. Ce qu’il avait toujours tenté de cacher, c’était là, exposé sur un plateau d’argent. Aéa, tout d’abord stupéfaite, sentit sa colère bouillir. Ce n’était pas une simple attaque contre elle. C’était une tentative de détruire Soren.

 Et cela elle ne pouvait pas le laisser faire. Elle savait qu’elle devait agir rapidement, mais elle avait besoin de plus d’informations, de preuves irréfutables. Elle se rendit à son bureau en vitesse, demandant à son équipe de récupérer tous les documents qu’il pouvait sur Velor, Caelian et les transactions douteuses qu’elle venait de découvrir.

 Elle savait qu’elle avait désormais une opportunité unique de riposter. Mais une autre question persistait dans son esprit. Pourquoi Myis lui avait-elle donné ce dossier ? Et pourquoi une assistante d’un cabinet d’avocat aussi influent l’avait-elle approché en secret ? Elle a place au Renn mais il ne répondit pas tout de suite.

 L’inquiétude se mêlait à sa frustration. Pourquoi n’avait-il pas réagi à ce complot plus tôt ? Pourquoi ne lui en avait-il pas parlé ? Elle se souvent des heures passées à analyser les rapports financiers et des conversations avec des experts en Audi. La situation devenait de plus en plus tendue et le danger d’une crise imminente se profilait.

 Les rumeurs, les accusations de corruption, la menace d’un scandale financier. Cela pourrait bien détruire tout ce qu’ils avaient construit. Soren arriva enfin une heure plus tard et elle ne perdit pas de temps à lui remettre les documents qu’elle avait reçu. “Regarde ça”, dit-elle en posant les papiers sur la table entre eux.

“C’est une arme, Sorine, ils ont tout manigancé pour te faire tomber. Vor et Caéan sont en plein dans cette affaire.” Soren parcourut rapidement les documents, son expression se durcissant à chaque page qu’il feuilletait. “Je savais qu’ils étaient impliqués dans des choses louches, mais je n’avais pas de preuve concrète.

” Il se leva brusquement, son visage palissant. Ça veut dire qu’ils m’ont piégé depuis le début. Ils ont manipulé tout ça pour me pousser dans cette situation. Aa et ils n’ont pas l’intention de s’arrêter là. Nous devons réagir avant qu’il n’ait tout contrôlé. Il la regarda, ses yeux remplis de colère et d’admiration.

J’ai sous-estimé leur capacité à aller aussi loin, mais je ne laisserai pas ma famille détruire ce que nous avons construit. Il s’arrêta puis un sourire amè apparut sur ses lèvres. Et surtout, je ne laisserai pasa, ma femme être prise dans leur piège. Elle le regarda, le cœur gonflé d’émotions, mais la colère et la détermination prenèrent le pas sur tout le reste.

 Ils avaient l’avantage à présent et elle comptait bien l’exploiter à fond. Les jours suivants furent une véritable guerre de coulisse. Aa, épaulée par ses avocats et ses contacts dans le monde des affaires, se lança dans une enquête approfondie sur Velor et Caelian. Ses efforts finirent par aboutir à une découverte qui changea la donne.

 Une série de vidéos compromettantes filmées en secret prouvant que Velor et Caelian avaient manipulé les marchés boursiers à leur profit en utilisant des informations internes qu’ils avaient obtenu par des moyens illégaux. Ces vidéos étaient la pièce manquante du puzzle. Avec ses preuves, Alea pouvait seulement mettre à jour la corruption qui gangrenait la famille de Soren, mais aussi les faire tomber d’un coup.

 Cependant, ce succès allait aussi marquer un tournant décisif dans leur combat. Alors que la pression augmentait, la famille de Soren, affolée par les taux qui se resserraient autour d’eux, tenta une dernière manœuvre. Vor, Caelian, Nelia et Irrena, face à l’inexorable dénouement, décidèrent de jouer leur dernière carte.

 Un soir, alors que tout semblait sous contrôle, Soren reçut une invitation à une réunion secrète. Cette rencontre allait déterminer le sort de tout ce qu’il avait bâti et au-delà de cela, celui de son mariage avec Alea. Mais cette fois-ci, il n’allait pas être seul dans ce combat. Alea allait prendre sa place au cœur de la bataille.

 Elle ne fuirait plus jamais. Le jour tant attendu arriva enfin. Le rendez-vous secret était fixé et la tension dans l’air était presque palpable. Soren et Alea s’étaient préparé pour ce face-à-face, sachant que ce serait la confrontation ultime. La famille de Soren, acculée et prise dans ses propres mensonges, savait qu’il n’y avait plus de retour en arrière.

 Tout était en jeu. Une fois cette réunion terminée, plus rien ne serait comme avant. La rencontre devait avoir lieu dans un hôtel isolé en dehors de la ville, loin de l’agitation de la métropole et des regards curieux. C’était un endroit discret où aucun journaliste ne viendrait perturber l’échange.

 Soren et Alea arrivèrent ensemble, leur équipe de sécurité invisible mais efficace, tout en restant vigilant. Le décor de la pièce choisi pour l’entretien était sobre, presque lugubre. Un grand salon privé avec des murs sombres et des rideaux épais. Une table en bois massif trônait au centre de la pièce sur laquelle reposaient des verres de cristal et une bouteille de whisky de luxe.

 Bien que personne n’ait l’intention de boire ce soir. Quand Soren et Alea entrèrent dans la pièce, les membres de la famille étaient déjà là. Vor, le frère de Soren, se tenait droit, une lueur de défi dans le regard. Caélian, le cousin, semblait plus nerveux, son regard fuyant. Nelia etena, les sœurs de Soren, étaient là aussi, mais leurs sourires étaient artificiels, comme s’ils tentaient de cacher leur désespoir derrière des masques de politesse.

 Aa pas en avant, elle n’avait plus peur. Elle n’était plus la jeune villageoise ignorante qu’elle avait été. Elle était désormais une avocate redoutable, une femme forte qui n’avait pas besoin de la validation de ces gens pour exister. Et aujourd’hui, elle allait leur prouver qu’il n’était rien face à elle. Vor, incapable de cacher sa méfiance, brisa le silence.

 Alors, Soren, tu as décidé que tu allais vraiment aller jusqu’au bout avec cette farce ? Vous pensez réellement pouvoir nous faire tomber avec vos vidéos et vos petites menaces ? Il sourit, mais son regard trahissait une colère grandissante. Et toi, Aléa, que comptes-tu faire ? Aa le regarda d’un air tranquille.

 Ce que je vais faire, Vor, c’est vous montrer que vous ne pouvez plus tout contrôler. Vous avez cru que la famille et l’argent vous permettait d’échapper à la vérité. Et bien, c’est fini. Elle sortit alors une clé USB de sa poche et la posa sur la table, la laissant devant eux. Cette clé contient toutes les preuves.

 Les vidéos, les transactions, les mensonges. Vous avez manipulé ce pays pendant trop longtemps. Le silence qui s’abattit sur la pièce était lourd de menace et de révélation. Vor observa la clé, son visage devenant livide. “Tu crois vraiment que ça suffira ?” lança-til sa voix tremblante de rage. Alea se tourna vers lui, un sourire froid sur les lèvres.

 Ce n’est pas juste des vidéos Vor, nous avons des témoins, des documents, des preuves irréfutables. Vous avez empoisonné ce pays. Vous avez trahi tout le monde et je vais m’assurer que vous en payiez le prix. À cet instant, Néia intervint un rictus de dédain sur son visage. Vous n’avez rien contre nous, Aleéa. Ces vidéos n’enlèvent rien à la vérité.

 Vous êtes juste une opportuniste qui veut profiter de notre chute. Elle s’adressa alors à Soren. Tu as perdu ton esprit, frère. Cette femme t’a aveuglé. Elle n’est rien d’autre qu’une. Mais Aléa la coupa d’un ton ferme. Une opportuniste. Vous me traitez d’opportuniste alors que vous avez fait fortune en écrasant les autres sous vos pieds ? Vous vous êtes enrichi par la corruption et l’exploitation.

Mais vous avez oublié une chose : tout ce que vous avez fait finira par vous rattraper. Un murmure d’incompréhension s’éleva parmi eux. Vor et Caéan se regardèrent incertain. Il savaient que la situation était devenue hors de contrôle. Leur empire de mensonge, de manipulation était en train de s’effondrer.

 Les preuves d’Alea étaient irréfutable. Ils étaient taculés. Caelian, la gorge serrée, osa demander : “Qu’est-ce que tu veux vraiment, Ala ? Que nous nous rendions ?” Il ne semblait pas y croire lui-même comme s’il avait encore du mal à accepter la réalité. Alea fit un pas en avant, son regard plus tranchant que jamais. Je veux que vous payiez pour vos crimes.

 Je veux que vous partiez d’ici, que vous cessiez de nuire à ce pays. Vous avez détruit des vies pour votre propre profit. Maintenant, c’est à vous de répondre. Vor se leva brusquement, furieux. Vous n’avez pas idée de ce que vous êtes en train de faire. Vous croyez que vous pouvez nous effacer de l’histoire ? Nous sommes l’élite et vous vous êtes juste une erreur de parcours.

 Soren, qui jusqu’alors était resté silencieux s’avança à son tour. Il se plaça entre Alea et Velor et d’un regard impassible, il répondit : “Vous avez peut-être été l’élite, mais plus maintenant. Vous avez dépassé toutes les limites, Velor. Ce n’est plus une question de famille, c’est une question de principe.” Il tourna alors son regard vers Alea, une fierté immense dans les yeux.

 Elle est la seule qui mérite d’être ici. Vor, le visage marbré de rage, compritta perdu. Tout son monde s’effondrait autour de lui. Il baissa les yeux, pris dans un tourbillon d’émotion contradictoire. Il voulait crier, se défendre, mais il n’y avait plus de place pour la résistance. La défaite était inévitable.

 Dans un geste d’humiliation, Vor se tourna vers Caelian et Nelia. “C’est fini”, dit-il d’une voix tremblante. “Nous avons perdu.” Il n’ajouta rien d’autre. La fierté brisée, mais au fond, tout le monde savait ce qu’il venait de faire. Il abandonnait, il se rendait. Néia, Irena et Caéan, eux aussi, baissèrent les yeux, se sentant submergés par la réalité de la situation.

 C’était la fin de leur règne, la fin de leur pouvoir. Ils avaient misé sur la corruption, mais Alea et Soren les avaient rebattus sur leur propre terrain. La famille de Soren était défaite. La famille, dans une dernière tentative désespérée, se tourna vers Alea. “Nous, nous vous en supplions”, Balbusia Irena sa voix tremblante.

 “Ne détruisez pas tout ce que nous avons. Il y a encore des options, des solutions. Nous pouvons arranger ça.” Mais Ala, son visage froid et impassible. Vous n’avez plus de solution. Vous avez créé ce chaos et il est temps de répondre de vos actes. Les membres de la famille vaincus se taisèrent désormais, n’osant plus prononcer un mot.

 Leur empire était réduit à néant et il n’y avait plus de place pour les pitiés ou les négociations. Alea avait gagné. Le lendemain, les nouvelles éclatèrent. La famille de Soren était impliquée dans un scandale financier sans précédent. Velor, Caéan, Nelia et Irena furent arrêtés et condamnés pour leur crime. Leur empire se dissipa en quelques heures et ce qu’ils avaient cherché à cacher pendant des années fut révélé au grand jour.

 Aéa, quant à elle, devint un symbole de justice, d’intégrité et de résilience. Elle avait non seulement triomphé de la famille de Soren, mais elle avait redéfini la notion de pouvoir et de lutte contre l’injustice. Elle ne se contenta pas de se venger. Elle bâtit un avenir où la vérité prévalait. Soren, au côté d’Alea, retrouva sa place parmi les élites, mais il savait que tout avait changé.

 Leur lutte était plus que personnelle. Elle était devenue un combat pour un monde plus juste, pour une société qui ne se laissait pas corrompre par l’argent et le pouvoir. Et ensemble, Soren et Alea prouvèrent à tous qu’aucune richesse, aucun nom ne pouvait jamais rivaliser avec la force d’une volonté inébranlable.