Biyouna : La lettre mystérieuse découverte après sa disparition…
Dans les dernières années de sa vie, l’ombre semblait gagner sur celle qui avait autrefois illuminé les plateaux de télévision et les scènes algéroises. Elle s’était retirée presque sans bruit, glissant hors du tumulte médiatique comme on ferme doucement une porte derrière soi. Son appartement perché à Elmadania modeste mais baigné d’une lumière pâle était devenu un refuge où s’accumulaient les silences là où autrefois raisonnaient rires improvisations et éclats de voix.
C’est là qu’elle appris à apprivoiser la fragilité de son souffle, ce souffle qui avait pourtant porté tant de chansons, tant de personnages, tant de vérités. Seul quelques proches savaient combien sa santé se dégradait. Elle avait choisi de ne plus apparaître publiquement, préférant disparaître sans que les regards ne guettetent la moindre faiblesse.
Pour ceux qui l’avaient connu flamboyante, cette retraite semblait presque irréelle, comme si une force vive se repliait lentement sur elle-même. Mais elle, déterminée jusqu’au bout, contrôlait son image avec une rigueur presque austère. Pas de caméra, pas de discours, pas de faux semblant. Elle voulait que le public conserve d’elle la femme forte qu’elle avait incarné toute sa vie et non l’ombre affaibli que la maladie imposait.
Quand les premiers signes sérieux d’insuffisance respiratoire devinrent impossibles à dissimuler, elle continua malgré tout à préserver son mystère, refusant même des invitations officielles qui auraient pu lui rendre hommage. Elle répondait par des messages courts, teintés d’une ironie douce comme pour détourner l’attention de ce qui se jouait en coulisse.
Son entourage décrivait une femme lucide, parfois dure avec elle-même, mais toujours maîtresse de sa parole. Même dans la maladie, elle restait cette voix indomptable qui avait défié norme et convention. Les nuits où elle luttait pour respirer devenait des terrains de solitude où seul quelques souvenirs l’accompagnaient des scènes envahies de lumière des publics en liè des dialogues improvisés qui bousculaient l’ordre établi.
Dans ce crépuscule, elle semble avoir réévalué son parcours avec une clarté désarmante consciente que le temps lui échappait mais décid à ne pas lui offrir de victoires publiques. Elle préférait se retirer lentement, presque religieusement, laissant derrière elle un vide que personne ne savait encore nommer.
Cette lente disparition n’était pas un renoncement, mais une ultime affirmation de liberté, celle de choisir la manière de s’effacer. Et lorsque finalement les médecins recommandèrent en son transfert à l’hôpital de Bennyous, elle accepta en silence comme si ce dernier voyage ne devait être que la suite logique d’un recul déjà amorcé.
Là-haut, dans ce bâtiment blanc où le vent porte des odeurs de pain et d’ode, elle allait vivre ces derniers jours, pas comme une célébrité, mais comme une femme qui avait donné toute sa voix au monde et qui ne gardait désormais que ses silences. Elle était née dans un quartier où les murs semblaient retenir chaque éclat de vie où les ruelles étroites vibraient sous les pas des marchands ambulants et des enfants, poursuivant leurs rêve entre deux façades décrépites.
Dans cet univers modeste mais chargé d’une énergie brute, elle appris très tôt à observer les gens, leurs gestes, leurs nuances, leurs contradictions. Cette observation devint son premier langage artistique, un miroir silencieux dans lequel elle découvrait la diversité humaine qui nourrirait plus tard sa créativité.
Le quartier lui offrait déjà la promesse d’une scène informelle certes, mais au combien formatrice. À l’adolescence, cette soif d’expression devint irrépressible. Rien ne semblait pouvoir contenir cette voix intérieure, ni les réticences familiales, ni les normes sociales qui dictaient encore ce qu’une jeune fille devait être ou ne pas être.
Elle entra dans les cabarets presque par instinct, attirée par la chaleur des projecteurs et l’effervescence des nuits algéroises. À 17 ans, elle y faisait déjà vibrer la salle par sa présence mélange de candeur et d’audace. De ans plus tard, lorsqu’elle se produisit au Copacabana, elle avait déjà forgé cette assurance insolente qui deviendrait sa signature.
Ces premières années furent plus qu’une initiation artistique. Elles constituait une véritable formation à la liberté. Les musiciens, les poètes de passage, les habitués du quartier populaire lui apprirent que la scène n’était pas seulement un espace de performance, mais un lieu où l’on revendiquait son identité, peu importer si certains la jugaient trop bruyante, trop visible.
Dans l’intimité lumineuse des cabarets, elle découvrait que sa voix pouvait déranger autant qu’émouvoir et cette dualité loin de l’effrayer devint un moteur. La rencontre déterminante avec un réalisateur qui su percevoir dans cette jeune danseuse une force dramatique inattendue marqua un tournant.
Le rôle qu’il lui confia celui d’une femme du peuple forgée par les luttes quotidiennes lui permit de toucher un public beaucoup plus large. En un seul épisode, elle devint un visage familier dans les foyers. Une image qui portait la tonalité authentique des ruelles d’où elle venait. Son accent, sa gestuelle, sa spontanéité, tout ce que d’autres auraient tenté de polir devint soudain sa valeur la plus précieuse.
Mais au-delà de cette ascension fulgurante, il y avait une volonté profonde, celle de ne jamais renier ses origines. Elle ne voulait pas se transformer pour plaire. Elle voulait que sa réussite soit le prolongement naturel de son quartier de ses premières scènes enfumées de la musique qui l’avait bercé. C’est dans ses racines qu’elle puisa cette liberté indoccile qui allait tout au long de sa carrière l’amener autant vers les sommets que vers les controverses.
Et si son chemin semblait parfois heurté, il n’en demeurait pas moins guidé par une vérité simple, être soi coûte que coûte, quitte à déranger tout un pays pour rester fidèle à la petite fille qui rêvait déjà sous les lumières de Bellecours. Son entrée dans le monde de la télévision fut un choc esthétique pour un public habitué à des visages plus sages, plus dociles.
Dès ses premiers pas sur le petit écran, elle imposa un style qui n’appartenait qu’à elle, une manière franche de regarder la caméra, une parole déliée qui semblait jaillir sans filtre, un naturel qui déroutait autant qu’il captivait. Le rôle que lui confia le réalisateur Mustapha Badi dans une adaptation littéraire marquait le début d’une carrière où chaque apparition sonnait comme une mise au défi.
Elle n’était pas seulement actrice, elle était une présence qui remplissait l’espace, un souffle qui bousculait le rythme de toutes les scènes où elle entrait. Très vite, elle devint l’un de ses visages inséparables de la culture populaire, reconnaissable au son de sa voix, à la vivacité de sa gestuelle, à ce mélange de provocation et de tendresse qui lui donnait une profondeur singulière.
Dans les années 190 et 1990, elle passa avec une aisance déconcertante du théâtre, aux émissions humoristiques du cinéma, aux performances musicales. Chaque discipline semblait lui offrir un nouveau terrain d’expression où elle expérimentait sans avoir peur d’oser de dérouter, voire de contrarier. Et plus elle surprenait, plus le public la suivait fascinée par cette capacité à réinventer les règles.
Au cinéma, ses rôles contribuèrent à élargir les contours de son identité artistique. dans Leila et les autres, elle révélait une facette plus dramatique tandis que vivre au paradis l’inscrivait dans une tradition de réalisme poignant qui marquait durablement la mémoire des spectateurs. Son accent populaire, si souvent moqué dans un paysage audiovisuel qui privilégiait les normes, devint paradoxalement l’un de ses plus grands atouts.
On avait l’impression qu’à travers elle, les rues d’Alger s’invitaient à l’écran avec leur énergie, leur contradiction, leur vérité brute. Puis elle se mit à chanter comme si son corps ne pouvait plus contenir toute l’expression qu’elle portait en elle. Son premier album brisait les frontières habituelles en mélangeant son traditionnel et rythmes urbains.
Mais c’est en France qu’elle surprit véritablement grâce à un album produit avec Audace par Universal Music France. Là, elle jouait ouvertement avec les clichés sur les femmes maghrébines se moquant des attentes, des préjugés, des regards qui la définissaient avant même qu’elle ne parle. Cette manière de renverser les stéréotypes fidèles un objet culturel inclassable ni tout à fait algérienne selon certains, ni totalement française selon d’autres.
Sa collaboration avec la réalisatrice Yamina Bengigui dans un film devenu incontournable lui permit d’incarner des personnages où la comédie et la douleur se rencontraient. Mais c’est avec le réalisateur Nadir Mocknesch qu’elle athénit son sommet artistique un rôle de femme d’affaires manipulatrice et presque tragique où elle mêlait violence intérieure, humour mordant et une forme de fragilité inattendue.
Le public découvrait alors ce que certains devinaient. Depuis longtemps, elle n’était plus seulement une figure populaire. Elle devenait une artiste majeure, capable de porter des récits complexes, de donner une dignité éclatante à des femmes oubliées ou caricaturé. À travers chacun de ces rôles, elle sculptait une identité artistique qui n’avait rien de lisse, une identité faite de contradiction, de fulgurance, de liberté revendiquée.

Elle refusait de se laisser enfermer et cette résistance farouche faisait d’elle une silhouette unique dans l’espace culturel algérofrançais. Une femme qui ne jouait pas un personnage. Elle jouait toutes les femmes qu’elle avait côtoyé, toutes les voies que l’histoire avait tenté de faire terre. Tout au long de sa carrière, elle avança comme une funambule sur un fil tendu entre admiration et rejet, suscitant des réactions aussi passionné que contradictoire.
Sa liberté de temps si naturel pour elle apparaissait comme un acte de défi dans une société où la visibilité féminine restait éminemment politique. Dès les années 1970, certains chroniqueurs conservateurs accusèrent sa présence dans les cabarets de salir l’image de la femme algérienne. Le quotidien El Mjahid écrivit même une chronique sévère soulignant que son style trop direct heurtait la morale.
Mais là où d’autres se seraient excusé ou retiré, elle répondit par l’excès assumant haut effort tout ce que l’on prétendait lui reprocher. Son franc parler la mit à plusieurs reprises en conflit avec les institutions culturelles. En 1985, écarté d’une tournée télévisée pour cause d’incompatibilité de style, elle lança au directeur de programme une phrase devenue légendaire.
Je ne suis pas là pour réciter des slogans, je suis là pour dire la vie. Cette déclaration rapportée plus tard par Liberté Algérie illustrait à elle seule l’essence de son rapport à l’art, une vérité brut impossible à discipliner. Cette insubordination publique lui coûta plusieurs années d’absence sur les écrans nationaux, mais renforça son statut de figure subversive dans les cafés les quartiers populaires et auprès des jeunes artistes.
Ses relations avec les autorités religieuses ne furent guère plus simple. Une interview donnée à Canal Algérie dans laquelle elle affirmait croire en Dieu mais pas en ceux qui veulent nous faire terre déclencha une tempête. Des sermons virulents circulèrent de des rumeurs de menaces anonymes se répandirent.
Bien que non confirmé, elles suffirent à créer autour d’elle une atmosphère d’inquiétude. Mais l’artiste ne recula jamais sur la question de la liberté d’expression. Elle défendait l’idée qu’une femme pouvait rire, chanter, parler, critiquer et que ce simple fait constituait déjà une révolution silencieuse. En France également, son style détonnait.
Sa gestuelle expressive et sa diction volontairement populaire déstabilisent un paysage audiovisuel souvent adepte du minimalisme. Un article asserbe paru dans Telérama jugea sa performance trop. Trop de mouvement, trop de voix, trop d’ail. Mais ce même trop qui agaçait certains critiques parisiens devint un symbole auprès de la diaspora maghrébine, celui d’une femme qui refusait de se réduire d’une artiste qui n’avait pas l’intention de se conformer à des normes qui n’étaient palestiennes.
À ces tensions publiques s’ajoutaient des blessures plus intimes, rarement dévoilées. Une amie évoqua un jour, lors d’une émission sur France-Maghreb Orient, la solitude qui pesait parfois sur la comédienne. Elle faisait rire tout le monde mais chez elle, il restait un silence lourd. Cette confidence révélait ce que son humour corrosif masquait la fatigue d’une femme qui, malgré son énergie affichée, se sentait souvent isolé, trahi par ceux qui l’idéalisaient autant qu’il la condamna.
Les controverses culminerd, lorsqu’une société de production liée à Netflix l’approcha pour une série consacrée aux grandes figures féminines du Maghreb. Le projet s’effondra. Elle exigeait un personnage libre, complexe, non réduit au rôle de victime. La production refusa. Elle claqua la porte. Pour certains, c’était l’ultime provocation.
Pour d’autres, un acte de fidélité absolue envers elle-même. Ainsi, chaque controverse loin de la brisée sculptait un peu plus sa légende. Elle restait cette voix indoccile qu’aucune institution ne parvenait à dompter une artiste qui choisissait toujours la vérité même lorsqu’elle blessait, dérangeait ou isolait.
À mesure que les années avançaient, son corps commença à lui rappeler ce que son esprit refusait encore d’admettre. La fatigue, l’essoufflement, le souffle court qui la surprenait au réveil. Elle parlait de moins en moins non par résignation, mais par choix, comme si chaque mot devait désormais être pesé, économisé, maîtrisé.
Les médecins qu’elle consultaient discrètement évoquaient des complications respiratoires dont elle ne voulait pas entendre le nom. Le cancer, ce mot qu’elle refusa longtemps de prononcer s’étit insinué dans sa vie sans qu’elle ne lui offre la moindre place publique. Ses proches décrivent est une femme à la fois lucide et profondément secrète.
Son cercle intime s’était réduit à l’essentiel deux niès, une amie d’enfance et quelques artistes avec qui elle échangeait encore parfois via des messages vocaux rapide. Un humoriste de Marseille raconta plus tard qu’elle corrigeait encore ses blagues, lui rappelant qu’une bonne chute devait frapper, là où ça fait rire et mal en même temps.
Même affaiblie, elle restait cette maîtresse de l’ironie, cette femme qui savait que l’humour était une arme peut-être la dernière qu’il lui restait. Elle refusait obstinément les apparitions publiques. Même lorsque le ministère de la culture tenta de lui rendre hommage, elle déclina l’invitation sans détour. La télévision nationale, elle n’eut plus droit à son visage.
[Musique] “Je ne veux pas être filmé dans l’ombre”, confia-t-elle à un proche. Sa volonté de contrôler sa propre disparition était aussi forte que celle avec laquelle elle avait autrefois contrôlé sa présence. Pour elle, offrir une image affaiblie serait une forme de trahison. Trahir personnage, l’artiste, mais aussi la femme qu’elle avait toujours incarné.
En deux, lorsque les rumeurs d’un diagnostic de cancer du poumon commencèrent à circuler, un communiqué laconique du ministère de la culture algérien finit par confirmer la nouvelle. Mais elle, fidèle à elle-même, demeura silencieuse. Les médias cherchaient à comprendre. Les fans s’inquiétaient mais elle ne donna entretien ni déclaration.
À ses yeux, la maladie n’était pas un spectacle. Un épisode méconnu ajouta encore une tension particulière. Une maison de production française souhaitait lui confier un rôle dans une série retraçant le portrait de femmes maghrébines influentes. Selon un article du magazine Jeun Afrique, la collaboration échouie sur un désaccord profond concernant la façon de représenter les femmes musulmanes.
Elle voulait un personnage libre, complexe, refusant tout misérabilisme. On le lui refusa. Elle claqua la porte, affirmant que même au crépuscule, une femme garde sa dignité. Ce fut peut-être son dernier geste de rébellion, un refus aussi éclatant que ses premières provocations. Durant ces années sombres, elle tenta de régler ses affaires administratives avec un sérieux inattendu.
Elle rédigea son testament chez un notaire d’Alger, insistant sur l’absence d’hommages nationaux ou de cérémonies publiques. Aucun discours officiel, aucune couverture télévisée. Elle exigeait la discrétion absolue comme une manière d’achever en silence une vie faite de bruit d’excès de passion. Dans son appartement d’madania, où les rideaux restaient souvent tirés pour ne laisser rentrer qu’un rait de lumière, elle écoutait de vieux enregistrements de musique shabi et quelques chansons françaises.
La radio opposée près de son lit devint son dernier compagnon fidèle. Le monde extérieur se réduisait à quelques appels, quelques visites autorisées et leva et vient discret d’une infirmière privée. Son retrait n’était pourtant pas un effacement. C’était une façon de se tenir droite face à la maladie, une manière d’assumer jusqu’au bout la femme libre qu’elle avait toujours été.
Elle, qui avait tant donné de voix, gardait désormais ses silences avec la même intensité. Et ses silences lourds, maîtrisés, disait peut-être plus que tout ce qu’elle avait prononcé. Durant une carrière entière, l’aube du 25 novembre se leva sur les hauteurs enveloppées de brumes comme si la ville elle- même retenait son souffle.
À l’hôpital perché sur les collines de Benny Messous, le silence était presque palpable. Dans une chambre du service de pneumologie où une lumière tamisée filtrait à travers les store, elle s’étaignit à 5h43. Aucun mot, aucun témoin, seulement le bip régulier du moniteur qui finit par se taire, marquant la frontière invisible entre la vie et le retrait définitif.
L’infirmière de garde constata le décès puis appela le médecin de nuit qui rédigea l’acte officiel quelques minutes plus tard. Son visage, dit-on, semblait apaisé comme si la lutte des derniers mois avait enfin trouvé son point d’achèvement. Sa niè arriva une heure plus tard trop tard pour lui tenir la main une ultime fois.
Sur la table de chevet, un flacon d’oxygène vide côtoyait une vieille photographie en noir et blanc, ainsi qu’une radio usée, diffusant encore faiblement une chanson d’une diva orientale. Cette scène simple, sans artifice incarnait la sobriété qu’elle avait exigé dans ses dernières volontés. Le personnel hospitalier respectueux de son désir de discrétion ne transmit pas immédiatement l’information au médias.
Ce n’est qu’à la mi-journée qu’un bref communiqué du ministère de la santé algérien annonça la disparition de l’artiste sans fioriture ni détail superflus. Mais la nouvelle se propagea en quelques minutes. Sur les réseaux, les hommages affluèrent des messages de fans d’artistes de jeunes créateurs qui avaient grandi en l’écoutant.
Depuis la France, plusieurs membres de la diaspora rendirent hommage à celle qui avait incarné une liberté féminine atypique. Le réalisateur de DC Paloma, dont elle avait marqué l’univers, publia une photographie en noir et blanc, sobre presque silencieuse. À travers les rues d’Alger notamment dans le quartier populaire de Bellouis Dad, des groupes se formèrent spontanément pour évoquer ses répliques, ses chanson, ses gestes comme si une part de leur propre histoire venait de s’effondrer avec elle. Une mosquée du
quartier fit entendre l’appel à la prière, suivie d’un silence épais, un hommage implicite que même ses détracteurs respectèrent. Son corps fut transporté à la morgue en attendant les obsèques qui euront lieu dès le lendemain au cimetière de Elalia. Une centaine de personnes seulement essentiellement des proches et quelques artistes assistèrent à l’inumation dépouillé fidèle à ses souhaits.
Aucune caméra, aucune allocation officielle, aucune mise en scène. Sur la tombe, une simple plaque blanche avec son nom gravé et rien de plus. Cette sobriété surprit certains, mais elle rappelait ce qu’elle avait toujours clamé. Ne jamais laisser l’institution reprendre ce qu’elle avait construit seule. Dans les jours qui suivirent un détail bouleversant circula une petite enveloppe retrouvée dans son appartement contenait une phrase manuscrite en arabe : “Ceux qui rien ne sont pas toujours heureux.
” Mim Ce murmure intime devint viral comme une dernière vérité offerte au public. Son héritage lui ne se mesurait ni en monument ni en décoration mais en rupture culturelle. Elle avait refusé les cases, refusé les étiquettes, refusé la docilité. Des maisons de production en Algérie comme en France envisageèrent des documentaires, mais sa famille s’y opposa, invoquant le respect de sa discrétion postume.
Une pétition circula pour qu’une salle de spectacle porte son nom. Aucune décision n’a encore été prise. Pourtant, dans les vidéos partagées par de jeunes artistes sur TikTok, dans les répliques ressuscité, dans les scènes de films visionnés des millions de fois, elle renaît. Elle laissait derrière elle un souffle d’insoumission, un écho puissant dans un monde qui avait parfois tenté de la faire terre.
Et si son silence final raisonne aujourd’hui encore, c’est parce qu’il porte en lui la mémoire d’une femme qui n’a jamais accepté d’être autre chose que libre.
News
💥 Michael Goldman et Sofia Morgavi (Star Academy) reprochent à Mélissa d’être trop “drama”
Dans la quotidienne de la Star Academy du mardi 18 novembre sur TF1, Mélissa a échappé de justesse à la…
🌟 Helena Bailly : la chanteuse qui a fait dire à Pierre Garnier “parler fort” sur scène Pourquoi ?
Dans un entretien avec Nouvelle 24, Pierre Garnier, figure montante de Star Academy 2023, a provoqué un véritable émoi en…
Elle a sauvé une sirène enceinte dans la rivière. 7 jours plus tard, voici ce qui s’est passé…
Elle a sauvé une sirène enceinte dans la rivière. 7 jours plus tard, voici ce qui s’est passé… Les larmes…
Elle a couché avec tous les milliardaires de la ville, elle finit par le regretter…
Elle a couché avec tous les milliardaires de la ville, elle finit par le regretter… il était une fois dans…
SALIMA, LA REINE QUI PERSÉCUTE SA BELLE FILLE ENCEINTE…
SALIMA, LA REINE QUI PERSÉCUTE SA BELLE FILLE ENCEINTE… il y a longtemps dans un joli village verdoyant d’Afrique vivait…
Une femme sans enfant a porté un bébé sirène et voici ce qui lui est arrivé plus tard…
Une femme sans enfant a porté un bébé sirène et voici ce qui lui est arrivé plus tard… Retourne mon…
End of content
No more pages to load






