Star Academy 2025 : Michael Goldman dévoile des règles inédites pour une semaine spéciale comédie musicale

Pas de répit au château de Dammarie-les-Lys. À peine remis des émotions du dernier prime, marqué par l’élimination de Thol qui a profondément touché la promotion 2025, les élèves de la Star Academy ont replongé dans le travail dès le lendemain matin. L’atmosphère, un temps alourdie par la tristesse et la pression de la compétition, s’est rapidement transformée en une concentration studieuse, presque fébrile. Et pour cause : la semaine qui s’annonce s’annonce décisive — et totalement inédite.

Après un débrief appuyé mené par Marlène Chaffe, qui n’a pas hésité à recadrer les académiciens sur leurs prestations vocales et scéniques, les élèves ont également eu droit à une visite surprise : le passage d’Ed Sheeran en personne (ou du moins d’un imitateur ou intervenant clairement affilié dans la vidéo), venu choisir Anou pour un futur duo exceptionnel prévu aux Zéniths de Paris. Une annonce qui a fait vibrer les murs du château et galvanisé toute la troupe. Mais la véritable onde de choc est arrivée quelques minutes plus tard, lorsque Michael Goldman, le directeur emblématique de l’émission, a convoqué les académiciens pour leur annoncer les règles des évaluations de la semaine.

Et cette fois, rien à voir avec les évaluations classiques. Le directeur a imposé un thème qui lui tient particulièrement à cœur : la comédie musicale.

Une semaine sous le signe du théâtre musical

Pour Michael Goldman, ce choix n’a rien d’anodin. La comédie musicale représente, selon lui, la synthèse parfaite de tout ce qui est enseigné à la Star Academy : le chant, évidemment, mais aussi l’expression scénique, la mise en scène, l’intention artistique, et l’incarnation d’un personnage. Autrement dit, un exercice complet, exigeant, qui pousse les artistes en devenir à sortir de leur zone de confort.

C’est précisément pour cela que cette semaine est aussi excitante que stressante pour les élèves. D’ordinaire, ils disposent de plusieurs jours pour préparer leurs évaluations. Mais nouveauté de taille : cette fois, les évaluations auront lieu… dès lundi matin. Une échéance avancée qui laisse aux candidats très peu de temps pour se préparer.

Au château, la nouvelle a immédiatement eu l’effet d’un électrochoc. Certains ont laissé échapper un souffle paniqué, d’autres ont rapidement pris des notes, tandis que quelques-uns échangeaient déjà des idées de mise en scène. Car cette semaine, il ne suffira pas de chanter juste : les académiciens devront proposer un véritable mini-spectacle.

Un rôle à incarner, une scène à imaginer

Michael Goldman a détaillé les attentes : chaque élève devra choisir une chanson parmi une liste imposée, mais aussi incarner un personnage lié à l’univers du morceau. Ils pourront créer une scénette, imaginer des dialogues, travailler une intention dramatique et justifier l’ensemble de leurs choix artistiques. L’objectif n’est plus seulement de chanter une chanson, mais de donner vie à une histoire — même en quelques minutes.

« Une prestation comme sur une scène de Broadway ou du Mogador », a résumé le directeur, rappelant que les plus grandes carrières musicales se sont parfois construites grâce à un talent d’interprète autant que de chanteur.

Parmi les titres proposés, les académiciens ont découvert une liste éclectique mêlant variétés françaises et tubes intemporels : Speed de Zazie, Jennifer, Blessure de BB Brunes, Fête de trop d’Eddy de Pretto, Voyage, voyage dans une reprise de Desireless par Florent Pagny, ou encore Dancer encore de Calogero et Tin Greg. Un panel de chansons qui permet à chacun de trouver un univers capable de révéler sa personnalité artistique.

Une mise en garde de taille : attention au piège des doublons

Si les élèves ont accueilli la liste avec enthousiasme, Michael Goldman les a immédiatement mis en garde. « Évitez d’être plusieurs sur le même titre », a-t-il insisté. Selon lui, choisir tous la même chanson serait une erreur stratégique. « Si quatre élèves choisissent Voyage, Voyage, la comparaison sera inévitable, et risquée », a-t-il rappelé.

Ce conseil a fait mouche. Les élèves savent que la moindre erreur peut les mener sur la sellette, surtout lors d’une semaine aussi dense et exigeante. Le choix du titre devient alors déterminant : il peut propulser un académicien vers les sommets ou, au contraire, l’exposer dangereusement.

Une mobilisation générale au château

À peine les consignes données, les élèves sont partis réviser en urgence. On les a vus courir dans les couloirs, se positionner dans des salles de répétition improvisées, répéter quelques notes, murmurer des idées, griffonner des schémas de mise en scène. L’effervescence était palpable, presque électrique.

Certains ont immédiatement sollicité l’aide de Bastien — dont l’expérience dans les comédies musicales est un atout précieux. Son œil averti et ses conseils techniques sont déjà convoités par plusieurs camarades en quête de précision scénique.

Une chose est sûre : la semaine s’annonce intense au château, peut-être même l’une des plus intenses depuis le début de la saison. Entre l’urgence de la préparation, la nécessité de se dépasser et la créativité exigée par cet exercice hors norme, les académiciens n’auront pas une minute à perdre.

La Star Academy confirme une fois de plus sa volonté de former des artistes complets, capables de chanter, bouger, jouer et émouvoir. Et si l’on en croit les réactions au château, cette semaine spéciale pourrait bien révéler des talents insoupçonnés… et redistribuer les cartes dans la compétition.