“Je suis profondément désolée” : Nicole Ferroni présente ses excuses à Caroline Darian, la fille de Gisèle Pelicot, après son passage dans son émission sur Téva

Nicole Ferroni a pris la parole sur Instagram pour adresser des excuses publiques à son invitée Caroline Darian, figure engagée contre les violences sexuelles intrafamiliales, violemment critiquée après son passage dans “Piquantes”, l’émission de l’humoriste.

Ce week-end, Nicole Ferroni a publié une vidéo sur Instagram dans laquelle elle revient sur la polémique née après la diffusion d’un extrait de son émission “Piquantes” sur Téva. Dans cette séquence, diffusée il y a quelques jours, l’humoriste et animatrice recevait Caroline Darian, fondatrice de l’association “M’endors pas”, qui se bat contre la soumission chimique et les violences sexuelles.
“J’ai eu la mauvaise idée de lui poser une question sur les rapports qu’elle entretenait actuellement avec sa mère”
Au cours de l’interview, Nicole Ferroni lui a posé une question sur l’état de ses relations avec sa mère, Gisèle Pelicot, qui fut au cœur du retentissant procès dit des viols de Mazan, au cours duquel son ex-mari Dominique Pelicot, a été condamné à 20 ans de prison pour avoir drogué, violé et livré son ex-femme à des dizaines d’inconnus pendant une décennie.

Dans l’extrait, diffusé sur le compte Instagram de Téva, Caroline Darian confirmait ne plus avoir de contacts avec sa mère depuis la fin du procès. Une confidence qui a provoqué un flot de commentaires haineux, certains accusant la militante de “chercher le buzz” en s’exprimant sur une affaire aussi médiatisée. En mars dernier, Caroline Darian a porté plainte contre son père Dominique Pelicot pour “abus sexuels” et “administration de substances psychoactives”.

Face à la violence de la réaction en ligne, la chaîne a supprimé la séquence du réseau social. Nicole Ferroni, elle, a tenu à assumer sa part de responsabilité. “C’est une femme qui est très impliquée contre les violences sexuelles intrafamiliales, contre l’inceste. Et c’est normalement le cœur de son combat, de son propos, y compris dans le cadre de mon émission“, commence-t-elle dans une vidéo postée sur son propre compte.

“La semaine passée, j’ai eu la mauvaise idée, la regrettable idée, de lui poser une question sur les rapports qu’elle entretenait actuellement avec sa mère Gisèle Pelicot. Et dans le cadre de cette question-là, beaucoup d’internautes ont commenté le fait que Caroline Darian cherchait à avoir de la lumière. Alors non, je me permets de le dire, cette personne ne cherche pas de la lumière, elle cherche de la justice. Elle cherche à défendre son combat“, poursuit l’animatrice.

“Je suis profondément désolée de toute la haine qu’elle reçoit actuellement. Je m’en sens en partie responsable et je lui présente mes excuses”, ajoute-t-elle, se filmant lors d’un déplacement dans les Alpes. “Mais je vous demanderai peut-être au minima avant de commenter quoi que ce soit, de vous renseigner sur le cœur de son combat et notamment sur les actions de son association. Allez voir ce qu’elle fait avant de commenter des choses qui ne méritent pas d’être dites”, conclut-elle.

Cette affaire intervient dans un contexte personnel déjà extrêmement complexe pour Caroline Darian. Le 29 mai dernier, à l’occasion du festival Hay, elle est revenue publiquement sur les liens rompus avec sa mère. Si elle affirme ne plus lui parler, elle reste lucide sur le traumatisme vécu par Gisèle Pelicot : “Je pense que ma mère est incapable de reconnaître ce que j’ai vécu, parce que sinon, je crois qu’elle meurt.” Elle évoque une “façon de se protéger” pour la septuagénaire. Malgré tout, Caroline Darian se dit “admirative” du combat de sa mère. “Je ne peux qu’être reconnaissante pour ce qu’elle a fait“, confiait-elle dans la presse britannique.

VOIR LE :

“Voilà, c’est fini” : 2 jours après l’annonce de son éviction, Anne-Sophie Lapix reprend le tube de Jean-Louis Aubert pour conclure le “20 Heures” de France 2

Quelques semaines avant son dernier JT, la présentatrice s’est lâchée à l’antenne en lançant plusieurs sujets en chanson.

Malgré les circonstances, Anne-Sophie Lapix garde le sourire. Huit ans après son arrivée à la tête du “20 Heures” de France 2, la journaliste a annoncé à son équipe qu’elle arrêtait la présentation du JT à la fin de la saison. Son dernier journal est prévu pour la mi-juillet, et d’ici-là, l’originaire du Pays Basque continue d’annoncer les grands titres de l’actualité. Dans son édition du jeudi 29 mai, elle a même lancé une grande partie de ses sujets les plus “légers” en poussant la chansonnette, piochant dans le riche répertoire de la chanson française. Avec une certaine justesse…
Pas une première
Tour à tour, Anne-Sophie Lapix a entonné “Il en faut peu pour être heureux”, morceau tiré du “Livre de la jungle”. Puis, elle a repris “La java de Broadway” de Michel Sardou, “La Grenade” de Clara Luciani, “J’me voyais déjà” de Charles Aznavour ou encore “Voilà, c’est fini” de Jean-Louis Aubert pour conclure ce “20 Heures” à la tonalité particulière. Sa bonne humeur s’est révélée contagieuse, les internautes partageant en masse les extraits sur les réseaux sociaux.

La journaliste est coutumière de ce genre de parenthèses musicales. En décembre dernier, elle avait décidé d’alléger l’atmosphère en chantant, par surprise, les notes du refrain d’”On va s’aimer” au moment de lancer un reportage sur la condamnation de Gilbert Montagné pour plagiat. Puis elle s’était essayée au titre “Une fille de France” de l’artiste italien Gianni Nazzaro, avant de saluer les téléspectateurs le sourire aux lèvres. En octobre 2022, déjà, la présentatrice avait dévoilé un autre de ses talents en célébrant les années 80 avec une petite danse sur un morceau de “Earth, Wind and Fire” en introduction d’un sujet sur le musée des arts décoratifs. En 2021, pour célébrer les 100 ans de Georges Brassens, Anne-Sophie Lapix avait chanté “Chanson pour l’Auvergnat”.

Qui pour remplacer Anne-Sophie Lapix ?

La direction de France Télévisions a encore quelques semaines pour trouver le ou la successeur(e) d’Anne-Sophie Lapix à la rentrée. Plusieurs noms sont à l’étude, à commencer par celui de Caroline Roux. La présentatrice de “L”événement”, l’émission politique de France 2, et de “C dans l’air”, le magazine de débats diffusé sur France 5, ferait figure de favorite, selon “Le Parisien”. Les noms des jokers Maya Lauqué (“13 Heures”) et Sonia Chironi (“20 Heures” du week-end) pourraient eux aussi figurer sur la short-list. Quant à l’actuelle titulaire du poste, elle devrait rester dans le groupe audiovisuel public, avec qui elle “travaille sur de nouveaux projets”.