Olivier Villa se confie comme jamais : révélations intimes sur Patrick Sébastien, la famille, le deuil et la mort

Le 2 décembre, Jordan de Luxe recevait dans son émission Le Jet un invité rarement vu dans les médias : Olivier Villa, fils de l’animateur emblématique Patrick Sébastien. Pour cette apparition exceptionnelle, l’artiste de 44 ans s’est livré avec une sincérité rare, abordant sans détour des sujets profondément personnels. À l’image de son père, il ne pratique ni la langue de bois ni les réponses convenues. Et lorsque la conversation a dérivé vers la mort, les blessures familiales ou la dépression, il a choisi l’honnêteté la plus brute.

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Une famille hors normes, marquée par le drame

Patrick Sébastien, figure incontournable de la télévision française, est père de quatre enfants issus de quatre histoires différentes. Une trajectoire familiale peu commune, parfois heureuse, parfois tragique.

Avec sa première épouse, Martine, il accueille son premier fils, Sébastien. Le jeune homme, alors âgé de 19 ans, perdra la vie dans un accident de moto. Un drame d’autant plus cruel que le garçon allait devenir père à son tour. Cette disparition brutale laissera une cicatrice profonde dans la vie de l’animateur, mais aussi dans celle de ses proches.

De sa relation suivante avec Sylvie naît Olivier Villa, celui qui s’est exprimé au micro de Jordan de Luxe. Viendront ensuite Benjamin, né de sa relation avec Fanfan, puis Lily, adoptée avec Nathalie, sa dernière compagne.
Malgré la notoriété de leur père, tous restent assez discrets médiatiquement. Ils apparaissent rarement en interview, chacun préférant mener sa vie à l’écart du vacarme du show-business.

Olivier Villa : un artiste discret, mais une parole rare et puissante

Compositeur, parolier, chanteur et guitariste, Olivier Villa a construit sa carrière loin des plateaux de télévision et de la célébrité tapageuse. L’entretien accordé à Jordan de Luxe, long de plus d’une heure, offre donc un regard précieux sur cet homme de l’ombre longtemps resté silencieux.

Au fil de la discussion, il aborde d’abord la notoriété écrasante d’un père adulé du public, puis son enfance particulière, façonnée par des allers-retours entre anonymat et lumière. Il évoque également sa propre fragilité, les combats menés contre la dépression, les moments où tout semblait s’effondrer.

La dépression : “À un moment, on veut juste en finir”

Dans un moment de confession bouleversant, Olivier Villa raconte la période la plus sombre de son existence. Sans dramatisation, mais sans atténuer la réalité, il admet avoir traversé des pensées suicidaires.

“Il y a des trucs, à un moment, où on a envie de se foutre en l’air parce que c’est trop dur.”

Cette déclaration, prononcée d’une voix posée, révèle l’intensité de ses souffrances. Il explique que son père l’a aidé à avancer, non pas en minimisant la douleur, mais en l’accompagnant et en lui apprenant à “dédramatiser”. Une relation père-fils complexe, mais profonde, où la tendresse semble toujours avoir sa place malgré les tempêtes.

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Une relation douloureuse avec sa mère

Le passage le plus surprenant de l’entretien est sans doute son évocation du conflit violent qui l’oppose à sa mère. Avec une franchise désarmante, Olivier Villa confie avoir coupé les ponts.

Selon ses dires, sa mère aurait accusé Patrick Sébastien de violences à son encontre, accusations dont lui-même affirme n’avoir “aucun souvenir”. Pour lui, ces accusations n’avaient qu’un objectif : créer le chaos.

Il s’agit pour Olivier d’une blessure profonde, suffisamment lourde pour l’amener à une décision radicale :

“J’ai fait le deuil de ma mère, je n’irai pas à son enterrement.”

Une parole rare, sans fard, qui révèle l’ampleur de la rupture familiale.

Un choix encore plus étonnant : ne pas assister aux obsèques de son père

Si son refus d’assister aux obsèques de sa mère peut s’expliquer par le conflit qui les oppose, Olivier Villa surprend davantage lorsqu’il annonce qu’il n’ira pas non plus à l’enterrement de son père, qu’il aime pourtant profondément.

Interrogé sur ce choix, il s’explique avec une logique implacable :

“Ça m’emmerde de voir des gens qui font semblant de pleurer… et puis de voir des gens qui mettent des lunettes noires alors qu’ils ne pleurent pas derrière, la presse, etc.”

Pour lui, les enterrements sont trop souvent des théâtres d’hypocrisie, où les démonstrations de tristesse deviennent des postures plutôt que des émotions authentiques. Il refuse cet environnement, ces regards, cette foule parfois remplie de curieux plus que de proches.

Il raconte avoir déjà abordé le sujet avec Patrick Sébastien. Selon lui, son père en a parfaitement compris les raisons et ne l’a pas jugé :

“Il m’a dit : ‘J’en ai rien à foutre. Je m’en fous, je serai mort.’”

Une réponse dans la droite ligne de la personnalité de l’animateur : provocatrice, décomplexée, mais surtout empreinte d’un humour noir qui lui est propre.

Un entretien à cœur ouvert

Tout au long de la conversation, un fil rouge se dessine : celui d’un homme qui a grandi dans une famille complexe, parfois chaotique, mais toujours marquée par l’amour, les excès, la passion et la vérité brute.
La notoriété de son père, le drame de la perte d’un frère, l’ombre de la dépression, les conflits familiaux… autant de thèmes qui auraient pu être soigneusement évités. Pourtant, Olivier Villa choisit de les exposer tels qu’ils sont, sans fioritures.

Il ne cherche pas la polémique, encore moins la pitié. Il raconte simplement son histoire, sans chercher à se justifier ni à nuire à quiconque. Ce ton authentique, presque pudique malgré les révélations, donne à l’entretien une dimension humaine rare.

Un témoignage qui marque

À travers ses confidences, Olivier Villa offre une perspective inédite sur l’une des figures les plus populaires de la télévision française, mais surtout sur les coulisses émotionnelles d’une famille comme les autres, avec ses bonheurs, ses drames et ses fractures irréparables.

Cet échange, dense et plein d’humanité, rappelle que derrière les personnalités publiques se cachent des histoires intimes souvent méconnues, parfois douloureuses, mais toujours profondément humaines.