Brigitte Bardot : une année mouvementée et un intrus inattendu à La Madrague

Difficile d’évoquer Brigitte Bardot sans penser immédiatement à La Madrague, cette villa mythique de Saint-Tropez devenue au fil des décennies presque aussi célèbre que l’icône elle-même. Nichée sur la route des Canebiers, ouverte sur la mer et jalousement protégée derrière ses murs, la propriété fascine. Elle attire les regards, les curieux… et parfois des visiteurs un peu trop audacieux. L’été dernier, l’un d’eux a même réussi à s’y introduire et à y passer plusieurs nuits, convaincu que Bardot l’attendait. Un épisode rocambolesque qui, ajouté aux soucis de santé de l’actrice, a contribué à faire de 2025 une année particulièrement éprouvante.

Une période difficile pour la star tropézienne

Depuis la disparition d’Alain Delon à l’été 2024, un ami de toujours dont la mort l’a profondément bouleversée, Brigitte Bardot se remet difficilement. Déjà fragilisée moralement, elle a ensuite dû affronter plusieurs alertes médicales qui ont rapidement suscité l’inquiétude de ses proches comme de ses admirateurs.

Le 27 septembre, à 91 ans, elle est hospitalisée pour subir une opération. Une intervention qualifiée de « banale » par son entourage, mais qui a tout de même nécessité trois semaines de surveillance. Ses équipes se voulaient rassurantes : l’intervention s’était « déroulée de manière particulièrement satisfaisante ». Après quelques jours de convalescence à La Madrague, elle doit cependant retourner à l’hôpital, provoquant cette fois un réel émoi chez ses fans, redoutant un affaiblissement durable.

Heureusement, les nouvelles se veulent encourageantes. Selon ses proches et notamment son mari, Bernard d’Ormale, Bardot est désormais rentrée chez elle. « Depuis dimanche, elle se repose beaucoup et reprend des forces », explique-t-il dans les colonnes de Paris Match. Une bonne nouvelle… aussitôt suivie d’une révélation surprenante concernant un incident survenu l’été précédent.

Un intrus passe plusieurs nuits dans le jardin de La Madrague

La Madrague n’est pas seulement une demeure : c’est un lieu de légende. Acquise par Bardot en 1958, elle est devenue un symbole de liberté, de bohème et d’intimité préservée. Et c’est justement cette intimité qui attise depuis toujours la curiosité. « Vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui s’approchent de La Madrague, par mer ou par route, pour tenter de l’apercevoir », raconte Bernard d’Ormale.

Mais si la plupart des visiteurs se contentent d’observer la maison de loin ou de tenter leur chance lors d’une balade en bateau, certains franchissent un cap. L’été dernier, un homme présenté comme un « original » est allé bien plus loin. Parvenant à pénétrer dans la propriété, il a passé deux ou même trois nuits d’affilée sur la balancelle du jardin, persuadé que Brigitte Bardot l’attendait personnellement. Bernard d’Ormale confie avoir été stupéfait en découvrant l’individu et explique que les gendarmes sont intervenus pour l’emmener. Mais l’histoire ne s’arrête pas là : l’homme est revenu à plusieurs reprises, manifestement déterminé à revoir la star.

Cet incident a profondément inquiété l’entourage de Bardot, en particulier dans une période où sa santé la rendait vulnérable. Face à cette intrusion répétée et à l’agitation qu’elle suscite, un dispositif inédit est mis en place.

Une dizaine de vigiles recrutés pour protéger Bardot

Pour garantir la tranquillité et la sécurité de l’actrice durant sa convalescence, son équipe décide d’avoir recours à une mesure exceptionnelle : l’embauche d’une dizaine de vigiles chargés de surveiller en permanence les abords de la villa. Ils se relaient de jour comme de nuit pour filtrer les visiteurs, empêcher toute intrusion et assurer une présence rassurante dans un contexte devenu particulièrement sensible.

Cette équipe de sécurité accompagne même Bardot jusqu’à l’hôpital Saint-Jean, à Toulon, lorsqu’elle doit y retourner brièvement. Au plus fort de la crise, la star n’est jamais laissée seule. Aujourd’hui, alors que la situation semble plus apaisée, le nombre de vigiles a été réduit : ils ne sont plus que quatre à se relayer autour de la propriété, selon les informations de Paris Match. Mais leur présence reste indispensable.

Retrouver la sérénité à La Madrague

Installée derrière les murs de sa forteresse tropézienne, Brigitte Bardot peut enfin goûter à un repos bien mérité. La villa, qui fut pendant longtemps un refuge contre la pression du monde extérieur, semble davantage que jamais jouer son rôle protecteur. Loin du tumulte médiatique, elle se ressource en douceur.

Comment occupe-t-elle ses journées ? Bernard d’Ormale raconte avec humour que son épouse passe beaucoup de temps dans son lit, devant la télévision. « Elle passe de CNews à BFM, des fascistes aux rouges ! », plaisante-t-il, soulignant que Bardot conserve un esprit vif et un intérêt marqué pour l’actualité politique et sociale.

À 91 ans, l’ancienne actrice continue d’alimenter la curiosité et l’admiration du public. Mais la série d’événements récents rappelle combien sa vie privée doit être préservée et combien la ferveur qu’elle inspire peut parfois tourner à l’excès. L’intrus de la balancelle n’est qu’un exemple parmi d’autres de cette fascination singulière que Bardot exerce toujours, même après des années éloignée des plateaux de cinéma.

Une icône toujours sous les projecteurs malgré elle

Brigitte Bardot n’a jamais cessé d’être un personnage public, même lorsqu’elle s’est retirée du cinéma pour se consacrer à la défense des animaux. Chaque détail concernant sa santé, sa vie, ses choix suscite une vague d’attention immédiate. Mais cette notoriété, qui fait d’elle une figure de légende, s’accompagne aussi d’une intrusion permanente dans son espace personnel.

L’incident de l’été dernier met en lumière l’une des conséquences les plus extrêmes de cette célébrité : l’effacement de la frontière entre admiration et indiscrétion. L’entourage de Bardot reste donc vigilant, sachant que l’actrice aspire désormais avant tout au calme et à la paix.

Alors que 2025 touche à sa fin, l’essentiel est peut-être là : Brigitte Bardot est rentrée chez elle, se rétablit, et retrouve peu à peu sa routine dans ce lieu si cher à son cœur. À La Madrague, la star peut prendre le temps de se reposer, bercée par le clapotis des vagues, gardée par ceux qui veillent sur elle, loin — espérons-le — des visiteurs trop entreprenants.