À 73 ans, Biyouna coupée de ses enfants – que s’est-il vraiment passé ?

La disparition tragique de Biyouna : L’icône de la liberté disparaît sans laisser de trace

À 73 ans, Biyouna, la célèbre actrice et chanteuse algérienne, symbole de la liberté et de la rébellion contre les tabous, a disparu dans un silence glacé qui a secoué le monde entier. Comment une femme qui a incarné l’audace et l’indépendance, qui a défié les conventions sociales avec son humour corrosif et ses chansons percutantes, a-t-elle pu s’effacer ainsi sans un mot ? Cette disparition, aussi soudaine qu’inexpliquée, soulève des questions qui restent sans réponse, plongeant ses fans, et même ses proches, dans un profond mystère.

Une disparition brutale

L’année 2025 a vu la fin d’une ère. Biyouna, qui avait toujours été une figure publique omniprésente, a brusquement disparu des radars. Aucun message sur ses réseaux sociaux, aucune apparition à la télévision, plus aucune image dans les journaux. Le silence a été total. Et puis, un jour, l’inquiétude a été lancée par l’une de ses filles, qui a révélé publiquement qu’elle n’avait pas pu contacter sa mère pendant plusieurs semaines. Cela a immédiatement suscité des spéculations : Biyouna était-elle malade ? Ou, pire encore, isolée contre son gré ? Les hypothèses les plus sombres ont alors pris forme.

Le mystère de son entourage

Le voile de mystère qui entoure les derniers mois de la vie de Biyouna est aussi épais que troublant. Aucun membre de sa famille n’a pris la parole. Ses enfants, qui étaient autrefois mentionnés dans ses interviews, se sont volatilisés. Aucun proche n’est venu parler de son état de santé, et encore moins de son décès. Tout semble avoir été soigneusement contrôlé par un cercle restreint, inconnu du public. Est-ce une volonté de protéger l’artiste, ou y a-t-il autre chose derrière ce silence ? Les fans, désemparés, se sont tournés vers les médias pour obtenir des réponses, mais l’obscurité est restée totale.

L’héritage en question

Le 25 novembre 2025, un simple communiqué de presse a annoncé sa mort à l’hôpital Benny Messus, dans la banlieue d’Alger. Aucune émotion, aucun détail, pas même une image de la défunte. La famille a demandé une intimité absolue, laissant le public dans l’incertitude totale. Le mystère s’est épaissi lorsque des informations non confirmées ont circulé, selon lesquelles Biyouna serait arrivée à l’hôpital dans un état de santé très critique, sans qu’aucun membre de sa famille ne soit présent. Ces révélations ont ravivé les spéculations : avait-elle été isolée volontairement ? Et si oui, par qui ?

Des hypothèses inquiétantes

Les théories ne manquent pas. Certains croient que la décision de l’isoler pourrait avoir été motivée par des raisons de santé, une volonté de protéger l’artiste des pressions extérieures. D’autres, plus cyniques, évoquent des conflits familiaux, des querelles d’héritage qui auraient pu mener à son retrait du monde. Les rumeurs d’une manipulation de son image et de ses biens affluent sur les réseaux sociaux, alimentées par les témoignages anonymes de ceux qui l’ont côtoyée. Biyouna, qui avait toujours défié les attentes et brisé les chaînes de la tradition, semble maintenant être prise dans un piège où la vérité se dérobe à chaque tentative de décryptage.

Le poids du silence

Ce qui est particulièrement frappant dans cette affaire, c’est le silence assourdissant qui a entouré sa disparition. Une figure aussi emblématique que Biyouna aurait-elle dû partir sans un mot, sans une cérémonie publique, sans que l’on sache réellement qui a été à ses côtés dans ses derniers instants ? Ce silence contraste profondément avec la femme qu’elle était, une femme d’audace et de voix. Le fait qu’aucun hommage public n’ait été rendu à l’artiste, ni en Algérie ni en France, semble encore plus étrange pour une figure de sa stature. Ses enfants, ses amis, ses collègues de la scène et de la musique… tous se sont tenus à l’écart, laissant un vide béant dans le monde culturel.

L’héritage de Biyouna

Si son héritage artistique reste incontestable, la gestion de son patrimoine soulève des interrogations. Détentrice d’une discographie riche, de droits d’auteur, et d’une carrière cinématographique qui a marqué les esprits, Biyouna n’a laissé derrière elle aucune trace officielle sur l’avenir de ses biens. Aucun notaire n’a été cité, aucun acte de succession n’a été révélé. Des sources indiquent qu’elle possédait des résidences à Alger et à Paris, mais tout reste flou sur le sort de ces propriétés et des revenus générés par son œuvre.

Une fin tragique et solitaire

En fin de compte, la disparition de Biyouna soulève des questions bien plus larges sur la place des artistes dans la société, sur la façon dont leurs vies et leurs œuvres sont gérées une fois que la célébrité s’estompe. Les derniers mois de sa vie, marqués par l’isolement et le silence, rappellent tragiquement la vulnérabilité des icônes culturelles vieillissantes, souvent oubliées ou manipulées par ceux qui les entourent. Sa disparition est l’un des nombreux exemples d’artistes réduits au silence, non seulement par la société mais parfois par leurs proches eux-mêmes.

Une dernière question sans réponse

Alors que le débat fait rage sur les réseaux sociaux, une question persiste : pourquoi Biyouna a-t-elle été réduite au silence ? Était-ce un choix, ou un acte imposé ? Si la fin de sa vie a été aussi obscure, c’est peut-être parce qu’il est difficile d’accepter que l’on puisse faire disparaître une voix aussi forte, une femme aussi audacieuse, en la privant de tout regard extérieur, de tout témoignage. Pour Biyouna, la fin n’a pas été un dernier acte de résistance, mais un silence organisé. Et ce silence, au fond, pourrait être la plus grande tragédie de toutes.