Lucie Bernardoni prend la défense de Marlène Schaff : un appel à l’apaisement face aux critiques en ligne

Que les choses soient claires" : Lucie Bernardoni prend la défense de Marlène  Schaff face aux « rivières de haine » qu'elle reçoit - Public

Sur les réseaux sociaux, les débats s’enflamment souvent avec une rapidité déconcertante, entraînant dans leur tourbillon des artistes ou des professionnels qui, bien malgré eux, se retrouvent au centre d’attaques virulentes. Ces dernières semaines, c’est Marlène Schaff, professeure d’expression scénique dans l’actuelle saison de la Star Academy, qui en fait les frais. Critiquée pour sa manière d’enseigner et sa posture face aux élèves, elle a vu son nom envahir les fils de commentaires parfois d’une grande violence.

Face à cette vague de jugements, une voix s’est élevée : celle de Lucie Bernardoni. Ancienne finaliste emblématique de la Star Academy, aujourd’hui membre de l’équipe pédagogique du programme et auteure-compositrice-interprète reconnue, Lucie n’a pas hésité à prendre position. Très remontée, elle a publié un long message sur X (anciennement Twitter) afin de défendre avec fermeté son amie et collègue.


Un message de soutien fort et sans ambiguïté

Dans sa publication, Lucie Bernardoni a voulu recadrer le débat et rétablir une vérité qui, selon elle, a été largement déformée. Très directe, elle commence par clarifier les choses :

*« Que les choses soient claires et apaisées. Marlène Schaff est une femme bien et empathique. Elle était ma collègue, elle est devenue mon amie. De celles qui viennent vous soigner quand vous êtes malades. De celles qui savent tout en vous regardant sans ne rien dire ». *

Par ces mots, Lucie dresse le portrait d’une femme profondément humaine, attentive, sensible, à mille lieues de l’image rigide ou distante qui circule sur les réseaux sociaux. Elle insiste sur l’empathie et la douceur de Marlène, des qualités que l’on ne perçoit pas toujours à travers des montages télévisuels ou des extraits isolés diffusés sur les plateformes numériques.

Le message ne se limite pas à une simple défense ; il cherche à rappeler que l’émotion et la vérité se trouvent souvent de l’autre côté de ce que les internautes croient voir. Pour Lucie, les critiques portées contre Marlène ne reflètent en rien la réalité de la femme qu’elle connaît, fréquente et estime depuis de longues années.


Une amitié et une complicité qui précèdent la Star Academy

Un élément marquant du texte de Lucie Bernardoni concerne la profondeur de sa relation avec Marlène Schaff. Beaucoup ont cru que les deux artistes s’étaient rencontrées uniquement au château de Dammarie-les-Lys, mais leur histoire est bien plus ancienne.

Lucie rappelle qu’elles ont fréquenté la même école de formation dédiée aux professeurs de chant :

*« Nous avons fait la même école pour devenir professeur de chant par le passé. Nous nous sommes retrouvées en 2022 et nous ne nous sommes plus quittées ». *

Cette information replace leur complicité dans un contexte plus large, fait de parcours similaires, de passions communes et d’une vision partagée de la pédagogie artistique. Leur lien dépasse largement le cadre professionnel : il représente un socle d’amitié sincère et de confiance mutuelle.

Selon Lucie, Marlène fait désormais partie des personnes de référence dans sa vie, tant d’un point de vue personnel que dans le cadre du travail. Ce soutien amical solide explique sans doute la vigueur avec laquelle elle a décidé de réagir face aux critiques.

GALA - Star Academy : Ce qu'il faut connaître


Un soutien collectif au sein de l’équipe pédagogique

L’un des aspects les plus intéressants du message de Lucie Bernardoni est l’affirmation que Marlène Schaff n’est pas isolée. Bien au contraire : elle serait soutenue par l’ensemble de l’équipe pédagogique de la Star Academy.

Cet élément est essentiel, car il montre que derrière l’écran, la solidarité règne entre les professionnels qui accompagnent chaque semaine les élèves. Lucie précise que toute l’équipe se tient derrière Marlène et refuse de voir leur engagement entaché par des attaques qu’elle juge infondées.

Ce rappel de cohésion interne va à l’encontre de l’impression que pourraient laisser certains extraits montés ou certaines réactions à chaud diffusées en ligne. Pour ceux qui travaillent dans l’ombre du programme, la pédagogie ne se limite pas à la caméra : elle s’incarne dans des relations humaines, des discussions, des ajustements et des gestes bienveillants qui ne sont pas toujours montrés.


Pourquoi Marlène Schaff est-elle ciblée ?

Depuis plusieurs semaines, les réseaux sociaux s’en prennent à Marlène Schaff pour diverses raisons : certains lui reprochent son ton, d’autres ses méthodes, d’autres encore sa manière d’aborder l’expression scénique avec les candidats.

Le 14 novembre dernier, interviewée par France Dimanche, la professeure d’expression scénique avait déjà tenté de répondre à ces critiques :

« Ceux qui peuvent éventuellement me reprocher d’être trop sévère envers les élèves feraient mieux de revoir mes interventions, car ce n’est vraiment pas dans ma nature. Bien au contraire ! »

Mais cette mise au point n’a pas suffi à calmer les esprits. Sur X, certains messages très durs continuent d’être relayés :

– *« Elle a fait quoi dans la vie ? C’est quoi ses accomplissements pour pouvoir faire la leçon à la terre entière ? Inconnue au bataillon ». *
– *« Vous ne devriez pas croire que c’est la faute des méchants de Twitter si sa manière d’enseigner est critiquée. C’est de votre faute. Il s’agirait de se remettre en question ». *
– *« Sa façon de parler… On dirait un cours de maternelle. À force c’est insupportable ». *

Ces commentaires, souvent formulés sans nuances, illustrent bien la dureté avec laquelle les personnalités publiques peuvent être jugées en ligne. Ils témoignent aussi de la difficulté pour une enseignante de se défendre dans un environnement où chaque mot, chaque geste, chaque expression peut être sorti de son contexte.


Un appel au respect et à la bienveillance

Avec son message, Lucie Bernardoni souhaite surtout remettre de l’humanité dans un débat qui en manque. Elle ne prétend pas que tout le monde doit aimer Marlène Schaff ou adhérer à ses méthodes, mais elle appelle à un minimum de respect. Critiquer, oui ; harceler, non.

À travers sa prise de parole, elle rappelle que derrière les images diffusées sur TF1 se trouvent des professionnels engagés, des artistes passionnés, mais aussi des êtres humains, qui ressentent, doutent et cherchent à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Son intervention invite aussi les internautes à prendre du recul avant de juger hâtivement une personne qu’ils ne connaissent qu’à travers des fragments de séquences télévisées.


Conclusion : une mise au point nécessaire

En défendant Marlène Schaff, Lucie Bernardoni ne se contente pas de protéger une amie : elle dénonce une dérive trop fréquente sur les réseaux sociaux, où la critique se transforme en attaque personnelle. Son message a le mérite de redonner une voix à une professionnelle injustement ciblée et de rappeler que la pédagogie ne se voit pas toujours à travers un écran.

Cette prise de parole, ferme mais pacifique, est un appel au dialogue, à l’apaisement et à la compréhension. Peut-être permettra-t-elle à certains internautes de nuancer leur regard… ou, à tout le moins, de se souvenir que derrière chaque visage à la télévision, il y a une personne, avec sa sensibilité, ses qualités et son histoire.