L’élection de Miss France 2026, qui s’est déroulée ce week-end au Zénith d’Amiens, restera dans les mémoires non seulement pour le sacre de Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, mais aussi pour une séquence polémique qui a défrayé la chronique sur les réseaux sociaux. À peine l’annonce du Top 12 faite, deux candidates éliminées, Aïnhoa Lahitete (Miss Aquitaine) et Julie Zitouni (Miss Provence), ont déclenché une véritable controverse après avoir exprimé leur frustration sur Instagram, provoquant un débat sur le fair-play et l’attitude des prétendantes au titre.

Le show du 5 décembre, diffusé en direct et très suivi par les téléspectateurs, s’est terminé sur une note positive pour la Miss Tahiti, couronnée devant des millions de spectateurs. Cependant, la fête a été rapidement ternie par des propos tenus par Aïnhoa Lahitete et Julie Zitouni juste après leur élimination. Comme l’a relayé le blogueur Aqababe, une vidéo Instagram privée, filmée en coulisses, a fait le tour de la Toile en quelques heures, et a choqué bon nombre de fans et d’internautes.

Dans cette vidéo, Aïnhoa Lahitete ne cache pas sa déception et laisse éclater son incompréhension après l’annonce du Top 12 : « Désolé mais c’est quoi ce Top 12 ? Je ne veux pas faire ma rageuse hein. Allo la Terre ? ». Des mots qui, bien qu’originaux et exprimés sur un ton apparemment léger, montrent clairement la frustration de la jeune femme de ne pas avoir été retenue parmi les demi-finalistes. À ses côtés, Julie Zitouni, plus énervée encore, lâche un « des grosses putes » qui n’a pas tardé à enflammer les réseaux sociaux. Aïnhoa tente de modérer ses propos en précisant : « Pas toutes hein, mais beaucoup », mais ses paroles, tout comme celles de sa camarade, ont été largement perçues comme un manque de respect et de fair-play envers les autres candidates.

Très vite, cette séquence est devenue virale, suscitant des réactions vives sur les réseaux sociaux. Les deux Miss ont été accusées de manquer de sportivité et de porter atteinte à l’image du concours et du comité Miss France. Alors que la compétition a pour vocation de célébrer la beauté, l’élégance et la convivialité entre les candidates, ces propos ont mis en lumière la pression immense à laquelle sont soumises les jeunes femmes, mais aussi la difficulté de gérer l’échec dans un tel concours.

Face à l’emballement médiatique, Julie Zitouni a rapidement pris la parole pour tenter de désamorcer la polémique. Dans une nouvelle vidéo, relayée par Aqababe, elle a expliqué que ses propos avaient été tenus « sur le ton de l’humour » et qu’elle ne pensait « absolument pas cela ». Julie a précisé qu’il s’agissait d’un moment de relâchement, partagé avec ses camarades après des semaines de préparation intense. « On en riait toutes », a-t-elle ajouté, insistant sur le fait qu’après un mois d’entraînement très encadré, elles n’avaient « pas dit de grossièretés depuis longtemps ». Selon elle, ces paroles maladroites ne visaient en aucun cas à nuire ou à blesser les autres candidates, mais étaient plutôt le fruit d’un moment de détente dans un contexte de pression extrême.

Malgré les excuses de Julie, cette séquence continue de faire réagir. Elle a déstabilisé une partie du public, qui considère qu’en tant que candidates à Miss France, elles doivent incarner des valeurs de respect et d’élégance, même dans les moments de frustration. Le monde des concours de beauté, où la compétition est féroce et où les relations entre les candidates peuvent parfois être tendues, a une image publique à maintenir. Cette situation met en lumière la pression psychologique à laquelle sont confrontées ces jeunes femmes, dont l’avenir est souvent déterminé par les décisions du public et du jury.

À ce jour, Aïnhoa Lahitete n’a pas réagi publiquement à la polémique, laissant planer un certain silence sur la situation. Si certains estiment que les propos de Julie Zitouni étaient un simple moment de relâchement, d’autres jugent que cet incident aurait pu être évité, surtout à un moment aussi médiatisé que celui-ci. La question du fair-play et de l’image personnelle dans ce type de concours reste donc au cœur du débat.

Dans tous les cas, l’incident n’a pas entaché le sacre de Hinaupoko Devèze, qui est désormais la nouvelle Miss France 2026, célébrée pour son parcours et sa prestation. Mais cette polémique rappelle que derrière les paillettes et les couronnes, les compétitions de beauté peuvent être un terrain de tensions et de défis émotionnels. La gestion des échecs, des déceptions et des frustrations reste un aspect important de ces aventures humaines, et les candidates sont constamment scrutées, non seulement pour leur beauté, mais aussi pour leur comportement et leur capacité à incarner les valeurs du concours.