Éric Antoine face à la tempête médiatique : la phrase de trop ?

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La scène semblait pourtant banale : un plateau télé, une conversation détendue, un artiste venu parler culture, image et talent. Et puis, comme souvent dans l’ère ultrarapide des réseaux sociaux, quelques phrases suffisent pour déclencher une onde de choc. Cette fois, c’est Éric Antoine, magicien et animateur à la popularité pourtant solide, qui se retrouve au cœur du cyclone. Une sortie sur CNews, prononcée sans agressivité mais avec franchise, a embrasé la toile en quelques minutes.

Tout commence lorsqu’Éric Antoine, interrogé sur son positionnement personnel, énumère tranquillement ses sensibilités : « Je suis végan, je suis écologiste, je suis féministe, je suis woke… » Un autoportrait revendiqué, assumé, qui aurait pu passer pour une plaisanterie ou pour un simple aveu d’opinions — après tout, les artistes ont souvent des engagements personnels. Mais ce n’est pas cette liste de convictions qui va déclencher la polémique : c’est ce qui vient juste après.

L’animateur affirme ne pas être « très CNews », qu’il juge trop centrée sur la peur, sur la désignation de boucs émissaires, et déclare même qu’elle ne devrait pas être considérée comme une chaîne d’information. Une critique frontale, directe, visant le média et ceux qui y travaillent. Et dans un contexte hyperpolarisé, cette sortie n’était pas anodine.

Les réseaux sociaux s’enflamment

Il ne faut que quelques minutes pour que X (ancien Twitter) s’embrase. Les réactions pleuvent à un rythme effréné. Certains saluent le courage d’un artiste qui ose dire ce qu’il pense. Beaucoup d’autres, en revanche, se disent déçus, choqués ou agacés.

On lit :
« Qu’il reste magicien. Nous, on n’a pas demandé d’analyse politique. »
« Dommage. Je l’appréciais, mais là il insulte une partie de son public. »
« Encore un artiste qui veut donner des leçons. »

Le ton monte, l’indignation gonfle, l’audience s’agite. Comme souvent, c’est moins le fond que le symbole qui choque : l’impression que certains artistes veulent dicter ce qu’il faut penser, voter, dénoncer. Beaucoup y voient une forme d’arrogance, d’autres une déconnexion. En quelques heures, Éric Antoine, habituellement considéré comme une figure bienveillante et fédératrice, devient la cible d’une partie de son propre public.

L’entrée en scène de Sonia Mabrouk

Mais l’élément qui va vraiment relancer la polémique, c’est la réaction inattendue d’une journaliste phare de CNews : Sonia Mabrouk. En quelques lignes, elle publie une réponse sèche, chirurgicale, qui surprend par son ton personnel.

Elle évoque une conversation hors antenne avec Éric Antoine, lors d’un débat tendu. Selon elle, l’animateur l’avait alors félicitée pour sa manière de lutter contre la haine dans l’espace public. Et elle conclut par une formule piquante, sous-entendant que l’image qu’il renvoie aujourd’hui contredit ses compliments passés.

Son message devient viral. Plus d’un million de vues en une nuit. La polémique change de dimension : elle n’est plus seulement un débat sur une opinion, mais un duel d’images, un jeu de contradictions que les internautes se plaisent à disséquer.

Le silence assourdissant de l’animateur

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Pendant ce temps, Éric Antoine ne dit rien. Pas de message, pas de rectification, pas d’explication. Ce silence intrigue, déroute, et certains l’interprètent immédiatement comme une forme de fuite. Les critiques se renforcent : « Il lance la polémique et disparaît », « Il n’assume pas ce qu’il dit ».

Dans les couloirs de M6, selon quelques sources relayées par la presse, la direction n’apprécie guère la situation. La chaîne évite traditionnellement les polémiques politiques, notamment lorsqu’elles concernent des figures populaires de programmes familiaux. Un animateur qui fâche une partie du public constitue toujours un risque : l’image se fragilise, les contrats deviennent plus sensibles.

La question de fond : les artistes doivent-ils donner leur avis ?

Ce qui ressort de toute cette affaire, c’est finalement un débat devenu récurrent : jusqu’où les artistes peuvent-ils exprimer leurs opinions politiques ? Ont-ils une responsabilité particulière vis-à-vis de leur public ? Ou au contraire, doivent-ils être libres de parler comme n’importe quel citoyen ?

Pour certains, les propos d’Éric Antoine n’ont rien d’extraordinaire : il partage une opinion, sur un ton calme, sans insulte personnelle, dans un pays qui garantit la liberté d’expression. Mais pour d’autres, le problème est ailleurs : lorsqu’un artiste médiatique dénigre frontalement un média regardé par une large partie de la population, il s’attaque indirectement à ses propres spectateurs, créant une fracture inutile.

Les réseaux sociaux amplifient tout, les positions se radicalisent, et les personnalités publiques se retrouvent piégées entre authenticité et diplomatie.

Erreur isolée ou début d’une pente glissante ?

Alors, Éric Antoine a-t-il commis une simple maladresse ou une grave erreur médiatique ? Il est encore trop tôt pour prédire les conséquences. Le public, comme toujours, tranchera. La mémoire numérique est parfois redoutable… mais parfois étonnamment courte.

Une chose est sûre : dans un paysage médiatique ultra-sensible, chaque mot compte. Et une critique anodine, formulée sans agressivité, peut se transformer en polémique nationale en un battement de cil.