💥 La start-up nation vient de s’effondrer : La grande arnaque enfin révélée

Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, le Président Emmanuel Macron a brandi un étendard flamboyant : celui de la « Startup Nation ». L’idée était simple, ambitieuse et séduisante. La France, se devait d’être ultra-moderne, audacieuse, et prête à injecter massivement des capitaux pour faire émerger une nouvelle génération de champions technologiques nationaux, des « licornes » capables de rivaliser avec les mastodontes étrangers comme les GAFAM ou Alibaba. La start-up était vendue comme le remède universel : une source inépuisable d’emplois, de croissance, d’innovation et, surtout, le véhicule d’une nouvelle souveraineté industrielle et technologique.
Le ton était donné. Cinq ans, puis sept ans plus tard, la promesse a été renouvelée sans cesse : révolutionner notre paysage industriel grâce à des entrepreneurs de génie. À l’ère où des termes comme biotech, fintech, cleantech ou greentech sont entrés dans le langage courant, le gouvernement a déroulé le tapis rouge à une multitude de jeunes pousses au potentiel de croissance féroce. L’objectif était clair, presque gravé dans le marbre : aboutir à l’émergence de 25 licornes françaises d’ici 2025. Une licorne, pour rappel, est une start-up non cotée dont la valorisation dépasse le milliard de dollars, incarnant l’espoir d’une croissance économique fulgurante.
Aujourd’hui, à un an de l’échéance et après un effort financier colossal, il est temps de dresser un bilan. Et, comme une illusion qui se fissure, le constat est loin d’être brillant. Non seulement la Startup Nation est loin de tenir toutes ses promesses, mais en y regardant de plus près, l’initiative révèle un tout nouveau système qui semble avoir servi un dessein plus sombre : celui d’enrichir une caste déjà privilégiée, massivement financée par l’argent du contribuable français.
L’injection massive de milliards : La France au tapis rouge
Pour financer cette nouvelle croisade technologique, l’État a mis le paquet, changeant d’échelle avec des sommes qui donnent le vertige. L’initiative initiale « French Tech » (pré-2017) était dotée de 200 millions d’euros. En 2019, le gouvernement a frappé plus fort avec le plan « Deep Tech » : 2,5 milliards d’euros injectés avec l’ambition de créer 500 nouvelles start-ups par an.
Le point culminant a été atteint en 2021 avec le plan « France 2030 », un engagement de 54 milliards d’euros sur cinq ans pour rattraper notre retard industriel et technologique. Une enveloppe gigantesque, dont la moitié était directement destinée aux acteurs émergents, c’est-à-dire nos futures start-ups et licornes.
Pour ces jeunes sociétés, qui démarrent avec une idée originale mais doivent financer la recherche, le développement, la formation du personnel et l’équipement, le ticket de départ est toujours exorbitant. Des exemples comme Doctolib illustrent bien cet appétit vorace pour les capitaux frais. Fondée en 2013, Doctolib est passée d’une levée de 4 millions d’euros en un an à 150 millions en 2019, atteignant le statut de licorne la même année. Aujourd’hui valorisée à près de 6 milliards d’euros, elle a récolté près de 710 millions d’euros au total. Back Market a fait encore mieux, réussissant à rassembler plus d’un milliard d’euros et pesant 5,7 milliards d’euros.
Pour convaincre les investisseurs privés, l’argument est souvent le même : les multinationales qui dominent le monde aujourd’hui, de Microsoft à Tesla, ont toutes été des start-ups. Et si l’on ajoute le soutien indéfectible de l’État, les perspectives semblent trop alléchantes pour être ignorées.
La Banque Publique d’Investissement, Bpifrance, est devenue l’organe d’investissement incontournable. Elle prête, prend des participations et garantit les projets. En 2023, elle a injecté 63 milliards d’euros dans l’économie, dont 10 milliards d’euros pour le seul soutien à l’innovation. En 2022, une année record pour les levées de fonds privés, les business angels et autres capital-risqueurs ont apporté un gâteau de 12 à 14 milliards d’euros. Jamais l’écosystème n’avait paru aussi robuste et dynamique.
L’effondrement de l’illusion : La licorne est un animal en voie d’extinction
Alors, après tant d’efforts financiers et de communication politique, où en sommes-nous ? La première déception est cinglante : l’objectif de 25 licornes d’ici 2025 est largement hors d’atteinte. À l’heure actuelle, la France ne compte que 13 licornes. Il faudrait mettre les bouchées doubles pour en aider douze autres à dépasser le milliard de dollars en une seule année, un exploit qui semble illusoire dans un contexte d’austérité et de coupes budgétaires.
Mais la déception la plus amère concerne la rentabilité. Le modèle défendu par la Startup Nation repose sur des entreprises qui, malgré leur croissance en chiffres d’affaires, ne parviennent pas à générer de profits. Les deux tiers des start-ups françaises sont dans le rouge. En moyenne, l’année 2023 s’est soldée par des pertes équivalentes à 16,5 % du chiffre d’affaires. Face à cela, les 750 plus grosses start-ups qui ne perdent pas d’argent déclarent ensemble un milliard de bénéfices… un chiffre dérisoire face aux milliards injectés.

La conséquence pour l’État est dramatique : pas de résultat, pas d’impôt. La balance fiscale reste largement négative, transformant l’initiative présidentielle en un véritable gouffre financier pour les finances publiques.
Un gâchis de 75 % : Le piège du modèle américain
Le rêve de la Startup Nation, souvent perçu comme la panacée, est désormais pointé du doigt pour son coût exorbitant face à un risque démesuré. Le taux d’échec en France, comme ailleurs, est de l’ordre de 75 % des projets, avec une faillite qui intervient généralement entre la troisième et la cinquième année. Pour les observateurs, c’est le sentiment d’un énorme gâchis qui prédomine, un gaspillage de temps, de ressources humaines, d’énergie et, surtout, d’argent public qui aurait pu être mieux employé pour soutenir l’économie traditionnelle.
Initialement, les échecs étaient attribués à de mauvaises idées. Or, depuis 2022, le contexte économique mondial a basculé. L’inflation galopante et les hausses de taux ont renchéri les charges et ont rendu le financement beaucoup plus coûteux. Les financiers, habitués à un retour sur investissement rapide, s’impatientent. Le taux d’échec restant élevé, la confiance s’érode, et le nombre d’investisseurs potentiels se réduit comme peau de chagrin.
La conséquence est brutale : les faillites s’accélèrent. Jusqu’à début 2023, elles étaient anecdotiques. Aujourd’hui, près d’une dizaine de nos « super start-ups futures licornes » ferment leurs portes chaque mois.
Le problème de fond réside dans une erreur d’appréciation fondamentale : la France n’est pas l’Amérique. Les idées libérales du gouvernement, calquées sur les États-Unis, première puissance mondiale et terre d’accueil de près de 500 licornes, ont fait oublier les différences structurelles majeures. Les États-Unis jouissent d’une culture d’entreprise dominante, de fonds d’investissement assis sur des montagnes de cash, d’un marché 50 fois plus vaste et d’une facture de l’échec personnel et financier dix fois moins élevée qu’en France.
De notre côté, l’environnement est plus rigide : droit du travail moins flexible, réglementations coûteuses et longues en cas de liquidation, et un marché plus restreint. Ajouter à cela un retard technologique significatif par rapport aux États-Unis, à la Chine et au Japon – responsables à eux trois de 45,5 % des inventions déposées dans le monde – et l’échec de la reproduction du modèle américain devient une évidence.
Les vrais gagnants : Le scandale Bpifrance

Mais au milieu de ce gâchis financier, tout le monde n’est pas perdant. Les grands gagnants sont les quelques associés privilégiés qui se partagent le capital des start-ups les plus en vogue : les fameux « premiers de cordée ».
Ces initiés ont bénéficié d’un maximum d’aides publiques, de précieux conseils pour l’optimisation fiscale, le tout en attendant la revente juteuse à une multinationale étrangère. Des plateformes comme Drivy, vendue aux Américains, la fintech Kiriba cédée aux Britanniques, ou encore Zenly, rachetée par Snapchat, illustrent une démarche purement mercantile, aux antipodes du rêve de réindustrialisation et de création de champions nationaux durables. L’argent public a ainsi servi de tremplin pour des fortunes privées, au détriment de l’objectif initial de souveraineté.
L’affaire prend cependant une tournure bien plus grave avec ce qui est déjà nommé le « scandale Bpifrance ». Le 19 juillet dernier, la Cour des comptes et le Parquet National Financier ont ouvert une enquête pour prise illégale d’intérêt contre 200 collaborateurs de Bpifrance.
Pour lever des capitaux et permettre aux particuliers de « participer à la grande aventure » de la Startup Nation, Bpifrance avait lancé des fonds d’investissement spécialisés dans les sociétés non cotées (BE1, BE2, BE3 et A1). L’accès était réservé à des épargnants pouvant bloquer 100 000 euros pendant cinq ans, avec la promesse d’un rendement annuel de 8 %.
Grâce au soutien massif de l’État, ces investissements ont vu leur valeur doubler en seulement 18 mois. Le hic : parmi les 15 000 épargnants séduits, se trouvaient 200 des 3 000 salariés de la Bpifrance, y compris son patron, Nicolas Dufour.
Cette affaire révèle l’envers du système : un modèle prétendument au service de la nation qui a surtout permis à des initiés de s’enrichir rapidement et massivement, utilisant des mécanismes créés et soutenus par l’État. C’est l’explication la plus cinglante de l’échec. La Startup Nation, ce n’était pas un rêve technologique, mais un miroir aux alouettes qui a gaspillé des milliards pour le seul bénéfice d’une élite, laissant la France avec un retard accru et un nouveau scandale. Entre la crise mondiale de confiance du capital-risque et la nécessaire reprise en main des comptes publics, il est fort à parier que l’illusion de la France Startup ne s’en remettra pas de sitôt.
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