ONFRAY EXÉCUTE PRAUD EN 17 SECONDES — « MACRON, UN GÉNIE ? » LE STUDIO ENTRE EN APEPSIE !

Dans le paysage médiatique français, rares sont les moments où une discussion de plateau télévisé se mue en véritable séisme intellectuel. Pourtant, l’échange récent entre le journaliste Pascal Praud et le philosophe Michel Onfray a fait l’effet d’une déflagration, touchant le cœur d’une énigme qui obsède la classe politique et les citoyens depuis des années : le « mystère » Emmanuel Macron. Loin des analyses tièdes et des éloges convenus, Onfray n’a pas seulement critiqué le président ; il a méthodiquement démantelé le mythe fondateur de son pouvoir, le postulat de son intelligence supérieure. Ce faisant, il a jeté une lumière crue sur la nature profonde du leadership à l’ère contemporaine, une ère où l’intelligence du cœur et de l’action a été sacrifiée sur l’autel d’une simple, mais redoutable, séduction.
Le point de départ du débat, tel que posé par Pascal Praud, était d’une simplicité désarmante, mais d’une pertinence absolue. Praud rapportait l’anecdote d’un ami, fraîchement sorti d’une rencontre avec le chef de l’État. Le témoignage était dithyrambique : Macron y est décrit comme un homme « exceptionnel », doté d’une « intelligence » fulgurante, d’une « énergie » palpable, « courtois », et d’un « charme » irrésistible qui « séduit tout le monde ». Ce portrait, qui a servi de socle à l’ascension de Macron, dessine l’image d’un surdoué politique, d’un individu hors norme capable de maîtriser n’importe quel dossier.
Le Paradoxe de la Catastrophe
Mais c’est là que Praud introduit le paradoxe qui fait vaciller la narration officielle : comment cet « homme aussi intelligent, aussi brillant, aussi remarquable, qui sait prendre des informations comme peu de gens, qui a une capacité de synthèse » peut-il, à l’arrivée, être jugé « catastrophique » pour la France dans « tous les domaines » ? Le journaliste énumère alors les champs de ruine : la politique étrangère, où la France est « fâchée avec tout le monde » ; la sécurité ; l’immigration ; l’histoire ; et le rapport même avec les Français. Rien, selon cette observation, ne semble avoir fonctionné. Le mystère Macron, c’est l’énigme de l’échec total produit par un génie présumé.
Face à cette aporie, les analystes politiques s’épuisent souvent en explications alambiquées. Praud lui-même cherchait une réponse nuancée, tentant de concilier la brillance individuelle et la déroute collective. C’est à cet instant précis que Michel Onfray intervient pour balayer la complexité d’un revers de main d’une franchise déroutante. Pour le philosophe, il n’y a « pas de mystère ». Il n’y a qu’une contradiction fondamentale.
L’Intelligence Définie par ses Preuves
Le cœur de la réponse d’Onfray est une attaque directe contre la définition même de l’intelligence appliquée au pouvoir. « Il y a simplement une contradiction entre le fait que vous puissiez dire de quelqu’un qu’il est intelligent et donner en même temps la démonstration qu’il ne l’est pas. C’est qu’il ne l’est pas ». Le verdict est sans appel. Pour Onfray, l’intelligence en politique ne se mesure pas à un QI ou à la capacité de réciter des notes de synthèse, mais à ses résultats. Si les preuves de l’action sont des « preuves du contraire », alors le postulat initial de l’intelligence s’effondre.
Onfray renforce son propos en proposant sa propre définition, une définition exigeante, philosophique, de la véritable acuité intellectuelle. L’intelligence, selon lui, est « l’art de mettre en relation des choses qui a priori sont sans relation ». C’est la capacité de voir la causalité, la connexion, le chemin invisible entre des éléments épars. Lorsqu’un « type intelligent » identifie cette relation, on s’exclame : « mais bon sens, c’est bien sûr, je n’y avais pas pensé ! ».
Par cette grille de lecture, Emmanuel Macron n’atteint pas ce standard. Son accession au pouvoir, loin d’être une preuve de génie, est réduite à une affaire de conjoncture politique et de capacité de séduction. Le philosophe va même jusqu’à comparer l’élection présidentielle : « Non, pas quel type [intelligent], il a été élu une fois. Il aurait voulu être réélu, il l’a jamais été », faisant référence à des figures historiques. Le fait d’être élu n’est pas un brevet d’intelligence.
Le Règne de la Séduction
Ce qui est confondu avec l’intelligence chez Macron, soutient Onfray, n’est autre que la « séduction ». Et c’est précisément cela qui « colle absolument à notre époque ». Le succès de Macron ne réside pas dans sa capacité à résoudre des problèmes complexes, mais dans son talent à dire « à chacun ce que chacun a envie d’entendre ». C’est l’intelligence relationnelle, le charme, l’art de la prestidigitation verbale qui permet de masquer le vide ou l’échec stratégique.
C’est un glissement sémantique et politique d’une gravité insoupçonnée. En valorisant la séduction — la capacité de plaire, de charmer et de vendre une image — au-dessus de la compétence réelle à produire des résultats positifs pour la nation, la société valide un mode de gouvernance fondé sur l’apparence. La politique devient alors une performance théâtrale où le meilleur acteur, et non le meilleur stratège, est récompensé.

Malgré l’insistance de Praud, qui lui demande s’il ne connaît pas des personnes intelligentes qui font des erreurs, Onfray maintient sa position : les échecs de Macron ne sont pas des bévues isolées ; ils sont systémiques. « Il n’y a que des bêtises. En tout cas, il y a il n’y a que des dans aucun domaine. Ni la sécurité, ni l’immigration, ni l’histoire, ni le rapport avec les Français. Rien n’a fonctionné ».
Les Multiples Visages de l’Intelligence
Cependant, le philosophe ne se contente pas d’une simple sentence d’incompétence. Il introduit une distinction cruciale qui enrichit le débat et nuance la critique, tout en la rendant plus dévastatrice. Il existe différents types d’intelligences. Onfray cite l’exemple de « l’intelligence de la main » chez son frère mécanicien, capable d’accomplir des prouesses là où dix jours de travail intellectuel n’auraient mené à rien. Il évoque « l’intelligence musicale », l’oreille absolue d’un compositeur.
Appliquant cette grille au Président, Onfray concède que Macron possède sans doute des « intelligences de dossier » — la capacité de comprendre, d’assimiler, de maîtriser des informations techniques. C’est la compétence de l’énarque, du banquier d’affaires, de l’homme qui excelle dans l’analyse théorique.
Mais, et c’est le point de rupture, il lui manque les qualités essentielles au leadership politique véritable :
L’intelligence de l’action : La capacité à traduire la connaissance en résultats concrets et efficaces sur le terrain.
L’intelligence du cœur : L’empathie, la connexion avec le peuple, la compréhension profonde de ses souffrances et de ses aspirations, sans laquelle aucune politique n’est juste ou acceptée.
L’intelligence de la volonté : La force d’âme, la détermination à maintenir un cap stratégique sans être constamment guidé par les sondages ou l’opportunisme, et l’audace de faire ce qui est juste, y compris si cela est impopulaire.
L’Ombre du Cadre Maastrichtien
En dépit de ce jugement personnel très sévère, Onfray rappelle que son combat principal n’est pas contre l’individu Macron, mais contre le système qu’il incarne et qui l’a façonné : « J’ai contre [le projet] de Maastricht et le projet mastrichien depuis 1992 ». Macron n’est alors qu’un agent au service d’une configuration économique et politique qui le dépasse. Lorsqu’un dirigeant est pris dans cette « configuration mastrichienne », il ne peut que faire « semblant de dire il y a qu’a il faudra je ferai ». L’échec n’est pas seulement personnel, il est systémique, orchestré par un carcan européen qui vide l’homme de pouvoir de sa souveraineté et de son libre arbitre.

L’échange entre Praud et Onfray n’est pas un simple fait divers médiatique ; il est un révélateur. Il force la France à affronter une vérité dérangeante : le leadership de l’ère moderne se définit moins par l’efficacité et l’intégrité que par une capacité à séduire, à promettre sans tenir, et à briller dans la théorie tout en sombrant dans la pratique. En pulvérisant le mythe de l’intelligence maconienne, Michel Onfray nous rappelle avec une clarté brutale que ce que l’on attend d’un chef d’État, ce n’est pas un surdoué de l’éloquence, mais un homme doté de l’intelligence de l’action, du cœur et de la volonté. Sans ces qualités cardinales, le chemin de la France restera celui d’une nation dirigée par un « homme brillant » dont les résultats demeurent, tragiquement, « catastrophiques ». Il est temps de juger nos dirigeants non plus sur leur capacité à charmer, mais sur la solidité de leurs preuves.
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