David Hallyday, lorsqu’il évoque son fils Cameron, laisse transparaître une émotion douce et sincère. Avec une fierté discrète et une pudeur palpable, il parle de ce jeune homme de 21 ans qui, contrairement à son grand-père Johnny Hallyday, n’a “rien demandé” à la célébrité. Ce fils de rockeur, apparu au côté de son père dans un duo virtuel émouvant, reflète la double facette de l’héritage familial, mais aussi le désir de tracer sa propre voie. Un héritage qui ne semble pas écraser sa personnalité, mais qu’il doit parfois affronter, involontairement, face à la presse et aux attentes du public.

Dans l’émission “On refait la télé” sur RTL, David Hallyday a partagé quelques confidences sur son fils, soulignant ses talents artistiques tout en affirmant que Cameron préfère s’épanouir loin des projecteurs. “Il pourrait chanter, mais ce n’est pas sa passion”, a déclaré David, insistant sur la liberté de choix qu’il souhaite offrir à son fils. Cameron, selon son père, n’a pas l’intention de suivre les traces de son grand-père. Bien qu’il ressemble physiquement à Johnny Hallyday, cette ressemblance n’est pas un poids, mais une évidence naturelle que les observateurs ne manquent pas de souligner. Mais pour Cameron, il ne s’agit pas d’incarner cette figure légendaire. Ce n’est ni sa vocation ni son désir.

Ce qui frappe dans le récit de David Hallyday, c’est la tendresse et la lucidité avec lesquelles il parle de son fils. Bien que l’héritage musical soit omniprésent dans leur famille, il est évident que David cherche avant tout à donner à Cameron la possibilité de se construire selon ses propres envies. Il l’imagine davantage dans le domaine du cinéma, où il nourrit une vraie passion pour les arts visuels. “Il adore la mode et le cinéma”, raconte son père, “et il est très créatif”. Une sensibilité que Cameron doit à sa mère, Alexandra Pastor, une figure du monde de la mode, qui lui a transmis son goût pour les couleurs, les formes et l’esthétique. Son choix d’étudier le business à l’université témoigne d’une volonté de rester fidèle à son propre chemin, même s’il n’efface pas son talent artistique ni ses aspirations créatives.

David, dans ses propos, fait un pari sur l’avenir de son fils, mais un pari sans pression. “Le but, c’est qu’il aime”, répète-t-il, insistantsur l’importance de laisser à Cameron le temps d’explorer, de découvrir et de choisir son propre destin. Un destin qui ne sera pas dicté par l’héritage familial, mais qui s’inscrira dans une démarche personnelle. Cameron, qui à 21 ans n’a pas encore pris de décision ferme concernant son avenir, se retrouve souvent confronté à des attentes qu’il n’a pas formulées. Son apparition dans le clip virtuel aux côtés de son père et de son grand-père a ravivé cette attention médiatique à son égard. Mais David veille à lui rappeler qu’il doit rester maître de sa vie, sans être prisonnier de son nom ou de l’aura de ses proches.

Cette situation met en lumière l’équilibre fragile entre héritage et liberté. D’un côté, la célébrité qui émane naturellement de son nom et de l’héritage familial, de l’autre, la volonté de David de ne pas enfermer son fils dans un rôle qu’il n’a pas choisi. Cameron, malgré la visibilité que lui confère son nom, reste un jeune homme qui “dessine, observe, apprend et doute”. Dans cet équilibre, David trouve la force de lui offrir ce dont il a besoin : un espace pour respirer, un temps pour se définir, loin des projecteurs.

Il est intéressant de noter que, dans cette famille où la musique a occupé une place centrale, chacun des membres semble chercher sa propre voie, sa propre manière de se réaliser. David, tout en étant le fils de Johnny Hallyday, a choisi un chemin musical qui lui était propre. Cameron, lui, ne souhaite pas faire de la musique son métier, et cette décision semble être acceptée avec sagesse par son père, qui comprend que l’art peut prendre de multiples formes. Il se pourrait qu’un jour Cameron ne devienne pas le “nouveau Johnny”, mais un créateur à part entière, dans un univers qui lui est propre. Peut-être dans le cinéma ou la mode, domaines dans lesquels il semble posséder un potentiel évident.

Ainsi, à travers ses confidences, David Hallyday dévoile un aspect profondément humain de sa relation avec son fils. Un père désireux de protéger son enfant des attentes extérieures tout en l’accompagnant dans sa quête personnelle. Loin des projecteurs et de l’héritage pesant d’une grande figure, Cameron Smet avance à son propre rythme, avec des rêves différents, mais tout aussi légitimes. Et c’est dans cette liberté, dans cette possibilité d’être soi-même, que réside, peut-être, la vraie force de l’héritage familial.