La mort du père Claude Giliot continue de hanter ceux qui l’ont connu. Prêtre érudit, discret, aimé de ses paroissiens, il semblait incarner cette sérénité que seule une foi profonde peut procurer. Et pourtant, le 15 mars dernier, seul dans son modeste appartement, au milieu des volumes poussiéreux de théologie et de poésie mystique, il a mis fin à ses jours. Une overdose de médicaments, une lettre courte, déchirante, dans laquelle il évoque l’amour, le pardon, la grâce divine… mais pas un mot sur la vraie raison de son geste.
Ce silence intrigue. Ce silence dérange. Car ceux qui l’ont approché les derniers mois ont perçu en lui un changement : un regard plus lourd, des absences de pensée, comme si un poids invisible s’était logé en son âme. Certains affirment qu’il vivait un tourment intérieur, une souffrance morale dont il ne parlait jamais, même à ses plus proches confidents. Était-ce une crise de foi ? Un chagrin personnel ? Ou quelque chose de bien plus grave, de bien plus inavouable ?
Claude Giliot n’était pas un prêtre ordinaire. Il avait baptisé le petit Émile, ce garçon disparu dans des circonstances tragiques qui avaient bouleversé la France entière. Il connaissait sa famille, les avait accompagnés dans les premières années. Il avait entendu, vu, peut-être compris ce que d’autres n’osaient même pas soupçonner. Puis, brusquement, il avait été mis à l’écart. Plus d’invitations, plus de messes partagées, plus de visites. On l’évitait. On ne lui adressait plus la parole dans les couloirs du presbytère. Pourquoi ? Qu’avait-il révélé ou refusé de taire ?
Certains murmures parlent d’une confession, terrible, irrévocable. Peut-être avait-il entendu une vérité qu’aucun homme ne devrait porter seul. Et fidèle au secret de la confession, il n’aurait jamais pu trahir cette parole, même si elle le consumait de l’intérieur. Ce devoir sacré aurait pu devenir sa malédiction. Comment vivre en sachant l’horreur, sans pouvoir l’exprimer ? Comment prier encore lorsque le doute s’insinue jusque dans le cœur même de la foi ?
Sa lettre, si brève, laisse entrevoir un homme déchiré entre la fidélité à son serment et l’éthique du silence. On y sent une immense fatigue, un sentiment d’impuissance, comme si son âme, épuisée par le poids d’un secret, n’avait plus trouvé refuge nulle part. Il ne demande ni pardon ni justification. Il écrit simplement qu’il espère « être compris dans l’au-delà ».
Aujourd’hui, alors que la justice poursuit son enquête sur l’affaire Émile, certains commencent à reconsidérer la place du père Giliot dans ce drame. Était-il une victime collatérale ? Un témoin sacrifié sur l’autel du silence ? Ou l’ultime détenteur d’une vérité que personne n’a voulu entendre ? Il est trop tard pour lui poser ces questions. Il est parti, emportant avec lui ce qui aurait pu peut-être tout éclairer.
Et dans ce vide laissé par son absence, ce ne sont pas ses mots qui résonnent le plus fort, mais ses silences.
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