La chanteuse Nicole Croisille est morte, retour sur une vie romanesque

Nicole Croisille, voix de la chanson française dans les années 1970 mais aussi comédienne et danseuse, est morte à 88 ans dans la nuit de mardi à mercredi “des suites d’une longue maladie”.

Nicole Croisille débute très jeune à l’Opéra de Paris comme danseuse avant de se former auprès de Marcel Marceau. Mais c’est dans les années 60 qu’elle découvre le jazz en Amérique en chantant dans les clubs de Chicago, tout en poursuivant une carrière en France dans la danse, le théâtre et la chanson. Elle participe notamment à la revue de Joséphine Baker et chante déjà en amateur à Saint-Germain-des-Prés.

Inoubliables “Dabadabada”

Tout devient sérieux lorsqu’elle fait la première partie de Jacques Brel à l’Olympia en 1961, puis devient meneuse de revue à Broadway trois ans plus tard. Mais c’est en France, évidemment, qu’elle se fait connaître grâce au film “Un homme et une femme” de Claude Lelouch, où elle interprète le fameux “Dabadabada”, intemporel et inoubliable. “Elle a été la voix de ma vie et de mes films”, assure au micro de France Inter Claude Lelouch, très ému par sa mort. “C’était une femme admirable qui avait tous les talents : elle savait chanter, danser, c’était une femme courageuse, une merveilleuse comédienne. Nous avons fait une dizaine de films ensemble”, salue le cinéaste. “J’aime cette femme profondément d’une façon rationnelle et irrationnelle.”

Claude Lelouch raconte avoir eu avec Nicole Croisille “une relation hors norme.” “Elle a joué un rôle important dans ma vie”, dit-il. “Elle est comme Anouk Aimée, Jean-Louis Trintignant, Pierre Barouh, Francis Lai”, assure-t-il. “Je suis très triste, d’autant qu’elle était la dernière de l’équipe à partir.” Le cinéaste tient à “rendre hommage à son courage, car elle s’est battue contre cette maladie.”

Des tubes exportés à l’international

Ce sont dans les années 70 qui vont lui apporter ses plus grands tubes, ses plus grands succès personnels d’interprète, avec notamment “Téléphonez-moi” ou “Parlez-moi de lui”. Elle va reprendre ses tubes en anglais, en italien, en allemand, ce qui va l’aider à se faire connaître en Europe et même aux Etats-Unis.

Nicole Croisisse qui incarnait l’énergie, la force et l’élégance, notamment lorsqu’elle reprenait le blues du businessman, toujours pour Claude Lelouch, dans le film “Itinéraire d’un enfant gâté”.

“Une star à part entière”

Le cinéaste Claude Lelouch explique avoir rencontré Nicole Croisille par hasard. “Le hasard qui a toujours du talent dans ma vie”, souligne-t-il. “Un soir de 1965, on venait de terminer avec Francis Lai de trouver la musique du film et je lui dis : ‘Il faut maintenant que l’on trouve la voix d’Anouk Aimée’ puisque Anouk Aimée ne pouvait pas chanter. Il fallait absolument trouver un souffle qui ressemble à celui d’Anouk. Un soir, par hasard, je suis allé boire un verre dans une boîte à Paris qui s’appelait Le bilboquet, et là, il y avait un piano-bar et elle chantait avec le piano-bar. D’un seul coup, en écoutant cette voix, elle avait 26-27 ans, elle était belle, et je me suis dit : “Ça y est, c’est la voix d’Anouk”, détaille Claude Lelouch. “J’ai tout de suite vu qu’elle avait un bloc de générosité hors norme”, se rappelle-t-il. “Après, elle a montré qu’elle était une star à part entière et qu’elle avait un talent réel. Le miracle s’est confirmé. “

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Michel Sardou : Découvrez sa somptueuse villa à Bormes-les-Mimosas… Un véritable paradis caché !

Le chanteur a acheté une immense villa luxueuse dans le Sud de la France.

Il a quitté la Normandie pour une splendide propriété ensoleillée, une immense villa de haut luxe dans le style provençal, avec piscine à débordement, pelouse manucurée, salle de cinéma et vue panoramique sur la Méditerranée. Même s’il est né à Paris, Michel Sardou est du Sud et il y revient ! Après avoir vendu son manoir de Normandie où il vivait depuis 15 ans et soldé sa passion des chevaux de course, le chanteur est devenu l’heureux propriétaire de cette maison de prestige du cap Bénat, à Bormes-les-Mimosas, dans le Var. De là, il domine l’île du Levant et celle de Port-Cros, mais aussi le Cap Nègre où il pourra rendre visite au couple Sarkozy/Bruni qu’il compte parmi ses amis. Il réside dans un domaine privé et sécurisé, au calme. On note aussi l’existence d’un petit port privé à proximité pour les excursions en mer. Le choix est parfait, dans un coin recherché où il fait beau 300 jours par an. De quoi lui rappeler son ancienne maison de vacances en Corse.

Bref, Michel Sardou veut s’offrir le soleil garanti pour les prochaines années… quand il se reposera de ses tournées harassantes. Ses parents étaient méridionaux, avec l’accent. Il s’en est souvenu après avoir vécu à Miami, à Megève et près de Deauville. Sa femme s’est occupée de tout, déménagement, formalités, travaux, embellissement. Lui se laisse vivre, comptant sur sa moitié pour aménager leur paradis terrestre. Les photos laissent deviner une maison spacieuse d’un étage, tout en longueur.

Il reste propriétaire d’un appartement dans le 16e arrondissement de Paris, une ville « que je ne reconnais plus », dit-il avec regret, où il ne retourne que pour remplir ses obligations. La villa « La Sorga » l’attend fin mars au terme de sa tournée. De là, il peut contempler son nouveau décor au pied des plages de sable fin et des falaises baignées de lumière, rafraîchi par la pinède. Ces biens d’exception se négocient plusieurs millions d’euros.