Si la carrière professionnelle de Mimie Mathy a toujours été jalonnée de succès, sa vie sentimentale n’est pas en reste. Depuis 2005, l’actrice iconique partage sa vie avec Benoist Gérard, un chef cuisinier et restaurateur qu’elle a rencontré lors d’un de ses spectacles. Entre eux, l’amour est solide et sincère. Ils vivent une histoire paisible, marquée par une grande complicité et un profond respect mutuel. Pourtant, malgré leur bonheur conjugal, une ombre a plané un temps sur leur désir de parentalité.

Mariée à 45 ans, Mimie Mathy n’a jamais eu d’enfants biologiques. Ce n’était pas un choix délibéré, mais plutôt le résultat d’un timing de vie. Dans une interview accordée à TV Magazine en 2013, elle avait confié que son mari lui avait proposé d’essayer d’avoir un enfant, mais que cela n’avait pas fonctionné. « Benoist et moi en avons parlé. J’avais 45 ans. Il m’a proposé d’essayer, mais ça n’a pas marché.

C’est comme ça », déclarait-elle avec une forme d’acceptation mêlée de résignation. Elle reviendra plus tard sur ce sujet douloureux dans les colonnes de Télé Star en 2017 : « Ne pas avoir d’enfant n’était pas un choix. J’ai rencontré mon mari à 45 ans. Je ne voulais pas faire un enfant toute seule. On s’est laissé une chance. Elle n’est pas venue », confiait-elle avec une sincérité touchante.

Au-delà de cette difficulté biologique liée à l’âge, Mimie Mathy a toujours été hantée par une angoisse plus profonde : la transmission éventuelle de sa maladie à un enfant. Née avec une forme d’achondroplasie, elle savait qu’il existait une chance sur quatre que son enfant hérite de cette pathologie génétique. Lors de son passage dans l’émission Sept à Huit animée par Audrey Crespo-Mara en février 2025, elle s’est exprimée avec émotion :

« À 45 ans, prendre le risque d’attendre cette fameuse échographie des quatre mois et de se dire ensuite : qu’est-ce que je fais ? Est-ce que je le garde ? Est-ce que je ne le garde pas ? Est-ce qu’il m’en voudra si je le mets au monde et qu’il est comme moi ?… Ce sont des questions que l’on ne peut pas se poser consciemment. »

Profondément humaine et lucide, Mimie a préféré ne pas prendre ce risque, consciente de la dureté du monde. Elle ne souhaitait pas que son enfant souffre des mêmes douleurs ou affronte les mêmes regards que ceux qu’elle a connus. Finalement, elle a trouvé un autre chemin vers la maternité du cœur : e

lle s’est investie pleinement dans l’éducation des quatre enfants que son mari avait déjà d’une précédente union. Aujourd’hui, elle s’épanouit dans ce rôle affectif et discret, prouvant qu’il existe mille façons d’aimer, de transmettre et de construire une famille, même sans lien biologique.