Théo Curin émeut Marianne James aux larmes en évoquant ses premiers pas avec ses prothèses dans Un dimanche à la campagne

L’histoire de Théo Curin force le respect. A l’âge de 6 ans, le sportif de haut niveau a été amputé des quatre membres après avoir contracté une méningite fulgurante. Malgré son handicap, il est devenu un nageur de talent qui a multiplié les exploits et a accumulé les médailles au cours de sa jeune carrière. “Philippe Croizon [qui est atteint du même handicap, a traversé la Manche, NDLR] m’a donné envie de me dépasser”, avait confié le jeune homme. En plus de ses exploits sportifs, Théo Curin a démarré une carrière dans la comédie. Il a fait ses débuts dans Vestiaires, le programme court de France 2, avant de jouer aux côtés d’Alessandra Sublet dans le téléfilm Handigang ou dans Plus belle la vie. Il s’est aussi lancé dans l’animation avec Aux jeux citoyens sur France 3 aux côtés de Carole Gaessler. Cet été, c’est en participant à Fort Boyard qu’il a à nouveau bluffé les internautes.

Théo Curin a confié ne pas avoir de souvenirs de son enfance avant ses sept ans

Théo Curin comptait parmi les premiers invités de la deuxième saison d’Un dimanche à la campagne aux côtés de Marianne James, l’auteure-compositrice-interprète et du chanteur Black M, ce dimanche 3 septembre. Il a ému aux larmes l’emblématique membre du jury de Nouvelle Star en faisant le récit de ses premiers pas avec ses prothèses, alors qu’il avait 7 ans, deux ans après son amputation. Théo Curin a révélé ne pas avoir de souvenirs avant l’âge de 5/6 ans. “Le premier vrai souvenir que je pourrais décrire dans les moindres détails, c’est le jour où je remarche pour la première fois avec des prothèses”, a-t-il indiqué. Frédéric Lopez a lancé les images très émouvantes de ce moment précieux.

Théo Curin évoque la fierté de ses parents à ce moment clé de sa vie

Cette séquence a aussi beaucoup touché le jeune homme, qui a expliqué pourquoi ce moment comptait particulièrement à ses yeux. “Je me dis que le combat le plus dur est passé, le fauteuil c’est passé. Le fauteuil, je n’aimais pas ça. Et quand je lève mes fesses de ce foutu fauteuil et que je marche avec ce petites prothèses, c’est un soulagement énorme. Je me dis, je vais pouvoir retrouver mes potes, refaire du vélo avec eux, refaire du foot, retourner dans des endroits sans trop galérer”, a-t-il expliqué. Mais Théo Curin a aussi évoqué la fierté de ses parents en le voyant réaliser ce premier exploit. “Il y a mes parents dans la salle et quand tes parents te regardent avec des étoiles dans les yeux, c’est le plus beau des cadeaux. C’est ma plus belle réussite jusqu’à aujourd’hui et ça le restera tout ma vie”, a-t-il conclu.