Alors, tu te crois fort ?
Laisse-moi te dire ce qu’est vraiment la force.
On a tendance à associer la force à la musculature, voire à l’assurance.
Mais la vraie force n’a rien à voir avec la capacité à soulever des poids ou à crier fort.
La vraie force se révèle lorsque la vie te met à terre encore et encore, et que, malgré tout, tu te relèves.
Laisse-moi te parler d’un garçon nommé Eli Kizziah.
Il n’a que 14 ans et vient d’une petite ville appelée Corner, en Alabama.
Que Dieu bénisse cet adolescent, car son histoire est la définition même du courage.
Eli est comme tant d’autres enfants de son âge.
Il est en 4e au collège Corner, il arpente les couloirs avec ses amis, plaisante avec ses camarades et rêve d’avenir.
Il adore le football.
Il adore le football. Il joue même de la clarinette, se consacrant corps et âme à la musique qui le réjouit.
C’est un enfant qui veut choquer le monde.
Un enfant impatient de surmonter les obstacles.
Car à vrai dire, Eli n’est pas un enfant comme les autres.
C’était en avril dernier que ses parents, Charles et Sarah Kizziah, ont entendu des mots qu’aucun père et aucune mère ne devraient jamais entendre.
Rhabdomyosarcome.
RMS en abrégé.
Un cancer rare et agressif qui se développe dans les tissus mous, généralement les muscles, et se développe dans les muscles attachés au squelette.
Lorsque les médecins lui ont expliqué le problème, le monde a semblé s’effondrer.
Comment leur fils, souriant, sportif et clarinettiste, pouvait-il soudainement se battre pour sa vie ?
Les chances qu’on leur donnait ?
Quarante pour cent.
Quarante pour cent de survie.
Ces chiffres résonnaient dans leur esprit comme des pierres dans un bocal.
Mais Eli ?
Il a juste souri.
« La sclérose en plaques est agressive et rare », a dit doucement sa mère, Sarah, la voix brisée par les larmes.
« Eli a immédiatement commencé une chimiothérapie : 42 semaines de chimiothérapie et 6 semaines de radiothérapie. Et Eli n’a jamais cessé de sourire.»
Il n’a jamais cessé de sourire.
Imaginez.
Parce que vous voulez savoir ce qu’est la difficulté ?
La difficulté, c’est quand vos mains et vos pieds se déforment à cause de la chimiothérapie censée vous sauver.
La difficulté, c’est quand chaque pas vous rappelle les dommages laissés.
La difficulté, c’est quand on vous pose des attelles pour les jambes, non pas parce que vous en avez envie, mais parce que vous ne pouvez plus marcher sans.
La difficulté, c’est quand le cancer se propage, envahissant vos ganglions lymphatiques, votre estomac, vos poumons et votre poitrine.
Il ne reste pas immobile, il essaie de prendre possession de tout votre corps.
Et pourtant, vous refusez de capituler.
La difficulté, c’est quand les médecins découvrent des lésions cancéreuses au-dessus de la clavicule, et que chaque prière que vous murmurez signifie que le cancer n’a pas encore atteint votre cerveau.
La difficulté, c’est marcher avec un déambulateur, lentement et prudemment, tout en rêvant de défiler avec la fanfare du lycée Corner cet automne.
Parce que le cancer peut vous ôter vos forces, mais il ne peut pas vous ôter vos rêves.
Et vous voulez savoir ce que signifie aussi la difficulté ?
La difficulté, c’est sourire même quand on est mis à terre, encore et encore.
La difficulté, c’est refuser de laisser le désespoir vous voler votre joie.
La difficulté, c’est planifier de vaincre un cancer de stade 4, même lorsque les chances sont minces, et oser croire qu’on peut inspirer le monde en même temps.
C’est ça la difficulté.
Et c’est ça Eli.
Eli Kizziah n’est pas seulement un garçon atteint d’un cancer.
Il n’est pas qu’une statistique, un pourcentage, ou un dossier médical rangé dans un tiroir d’hôpital.
C’est un guerrier. C’est un fils, un frère, un ami et un battant qui refuse d’abandonner.
Même lorsque son corps faiblit, son esprit se renforce.
Même lorsque les traitements lui volent son énergie, son sourire illumine la pièce.
Même lorsque la peur tente de s’insinuer, la foi élève un mur autour de lui.
Chaque jour est un combat, mais Eli ne se bat pas seul.
Ses parents sont là, lui tenant la main malgré la douleur, lui murmurant des encouragements et versant des larmes silencieuses quand il ne regarde pas.
Sa communauté est là aussi : ses camarades de classe, ses professeurs, ses voisins et ses amis, tous derrière lui, l’encouragent.
Et peut-être, juste peut-être, son histoire dépassera-t-elle sa petite ville et inspirera-t-elle des personnes qu’il n’a jamais rencontrées.
Car si un garçon de 14 ans peut affronter un cancer de stade 4 et garder le sourire, alors peut-être que nous pouvons tous trouver la force d’affronter les difficultés qui se présentent à nous.
L’avenir d’Eli n’est pas encore écrit.
Mais il croit qu’il faut surmonter les obstacles.
Il croit que le cancer n’a pas le dernier mot.
Et il croit qu’il faut vivre chaque jour avec joie, quoi qu’il arrive.
Alors, la prochaine fois que vous vous croyez fort, souvenez-vous d’Eli.
Souvenez-vous de son appareil dentaire, de son déambulateur, de son sourire indémodable.
Souvenez-vous du garçon qui rêvait de défiler dans la fanfare de son lycée, même en menant le combat le plus dur de sa vie.
Souvenez-vous du garçon qui incarne la vraie force de caractère.
Parce qu’Eli Kizziah sait ce qu’est la force de caractère.
Et le monde ne l’oubliera jamais. 🙏
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