Le monde du débat télévisé est souvent un terrain de jeu impitoyable, où les mots peuvent être des armes redoutables et les échanges, des duels sans pitié. Mais il est des moments où la tension monte d’un cran, où une simple réplique peut transformer un débat en une “humiliation” retentissante. C’est ce qui s’est produit lors d’une émission de “La loupe politique”, dans une séquence devenue virale qui a opposé Knafo, et le journaliste Benjamin Duhamel. Un face-à-face électrique où la politique de couple a été mise sur la table, avec une riposte inattendue qui a laissé le journaliste sans voix.

Le piège a été tendu par Benjamin Duhamel, journaliste sûr de lui, qui a conclu sa question empoisonnée en évoquant la “politique de couple” dans le monde politique. Son intention était claire : attaquer, déstabiliser, pointer du doigt des pratiques qu’il jugeait critiquables. Il a commencé par mentionner “au Rassemblement National, la politique de père en fille”. Puis il a enchaîné en posant la question, “à Reconquête, la politique se fait en couple”. Une flèche lancée, il pensait avoir touché la cible, mettre son interlocuteur en difficulté. Grave erreur.

La réponse de Knafo n’a pas été une défense, mais un véritable “contre-missile”. Loin de regarder la balle, elle a regardé le joueur. Knafo n’a pas réagi à la question sur le fond de la politique de couple, mais s’est adressée directement à Benjamin Duhamel, lui rappelant gentiment qu’il était peut-être “mal placé pour parler de ça”. Sa réplique, lancée avec un sourire teinté de malice, a été d’une efficacité redoutable : “La question m’étonne beaucoup venant de vous, Benjamin”. Duhamel, visiblement décontenancé, a tenté de savoir “Pourquoi ?”. La réponse de Knafo a été sans appel : “Parce que je sais que vous aussi vous subissez beaucoup ces accusations de pistons, vous êtes le fils de, vous êtes le neveu de, et cetera. Donc ça m’étonne beaucoup venant de vous”.

Le coup est parti, précis, cinglant. Knafo a utilisé l’arme de son adversaire pour le désarmer. En quelques mots, elle a rappelé au journaliste ses propres liens familiaux, faisant référence à sa filiation avec des figures éminentes du paysage médiatique et politique. Une manière habile de lui renvoyer la balle, de le mettre face à ses propres “accusations de piston” qu’il aurait pu subir lui-même. C’était un “KO technique”, une “humiliation” en direct.

Le journaliste, pris de court, a bien tenté une dernière esquive, en affirmant qu’il n’était “pas un homme politique”. Une tentative désespérée de se sortir de ce guêpier, de minimiser la portée de la riposte. Mais le mal était fait. Le coup était déjà parti, et l’impact était total. La question finale de Knafo a terminé le match, scellant le sort de ce débat : “Ça change quelque chose ?” a-t-elle demandé, insinuant que sa position ne l’exemptait pas d’être également concerné par les dynamiques familiales.

L’arroseur a été arrosé en direct. La séquence est devenue un exemple parfait de ces moments où le rapport de force s’inverse, où la victime présumée se transforme en bourreau. Le malaise était palpable sur le plateau, l’embarras du journaliste évident. Cette scène a enflammé les réseaux sociaux, provoquant de vives réactions et un flot de commentaires. La question est désormais ouverte : cette réponse était-elle méritée, une riposte juste face à une question jugée déplacée, ou un coup bas, une attaque personnelle qui n’avait pas sa place dans un débat politique ?

Chacun aura son avis, mais une chose est sûre : Knafo a marqué les esprits, prouvant qu’elle n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Ce face-à-face restera comme un moment culte de la  télévision politique, une démonstration de force verbale et de répartie inattendue. La joute a mis en lumière la puissance des mots et la capacité à retourner une situation à son avantage, même en direct. Elle rappelle que dans l’arène médiatique, l’art de la rhétorique et la connaissance de son adversaire sont des atouts précieux. Et que parfois, la meilleure défense est une attaque bien placée, qui force l’autre à regarder sa propre position sous un jour nouveau. Cette “humiliation” de Benjamin Duhamel par Knafo restera un cas d’école de l’art du contre-interrogatoire et de la réponse inattendue.