L’image est restée gravée dans les esprits, diffusée en boucle sur les réseaux sociaux et repassée dans l’inconfortable silence des chaînes d’information. Elle illustre à elle seule l’état d’abaissement de la France sur la scène internationale : lors d’un récent sommet pour la paix en Égypte, Emmanuel Macron a été publiquement humilié par Donald Trump. Devant les caméras, l’ancien président américain a cherché Macron du regard, demandant ironiquement : « Mais où est Emmanuel ? Je ne le trouve pas. J’ai du mal à croire que tu adoptes pour une approche discrète particulièrement en ce jour. »

La scène, digne d’une moquerie d’écolier, est plus que « malaisante » ; elle est la démonstration d’un mépris flagrant envers le représentant de la France. Pendant que Donald Trump est titré « Le jour de gloire » dans la presse pour son rôle de « faiseur de paix » provisoire, Emmanuel Macron est réduit au rang de « sous-Macron », selon le terme cinglant utilisé par les commentateurs.

Tu fais profil bas » : Donald Trump humilie Emmanuel Macron lors du sommet  pour la paix en Égypte - Valeurs actuelles

L’Humiliation Diplomatique : Le Choix des « Durs » Contre les « Faibles »

Cet épisode d’humiliation permanente à l’international n’est pas un cas isolé. Il s’inscrit dans une décrédibilisation croissante du Président français. Vladimir Poutine l’a récemment comparé à un « sous-Napoléon », soulignant la vacuité de sa stature historique et stratégique. Mais c’est la franchise brutale de Donald Trump qui a le plus marqué. Le milliardaire américain n’a pas seulement moqué la discrétion forcée de Macron, il a ensuite énoncé sa philosophie diplomatique sans détour : « Je m’entends bien avec les durs, je ne m’entends pas avec les faibles. » Interrogé par une journaliste, il a confirmé que ces « dirigeants faibles » étaient présents dans la salle, désignant implicitement Emmanuel Macron.

L’analyse de la poignée de main entre les deux hommes est tout aussi révélatrice. On y voit un Trump exerçant une pression physique notable, promenant littéralement Macron comme dans un « cours de rock acrobatique violent », selon les détournements qui inondent les réseaux sociaux. Ce niveau de moquerie, de la vidéo parodique aux commentaires cinglants, fait passer la France pour un « guignol » à l’international, le résultat direct, selon les critiques, des choix de vote de 2017 et 2022.

L’impact de ces images, diffusées en continu et amplifiées sur les plateformes sociales, touche une large part de l’opinion publique, cimentant l’idée d’un abaissement de la France au rang de puissance secondaire, méprisée par ses homologues.

Le Chaos National : Crises et Records d’Instabilité

Sur le plan national, le bilan n’est pas plus reluisant. Emmanuel Macron cumule les crises et les records d’instabilité politique :

Un Record d’Instabilité Ministérielle

L’article de 20 Minutes est sans appel : « 130 ministres différents en un mandat. Macron bat un record absolu. » Cette valse permanente des portefeuilles ministériels crée une confusion telle que « personne ne sait qui c’est », hormis quelques rares personnalités. Ce désordre sert, paradoxalement, l’ego du Président en le maintenant comme la seule figure visible.

La Responsabilité Rejetée sur un Fond de Désordre

Face à l’instabilité (le Premier ministre Sébastien Lecornu ayant échappé de peu à des motions de censure, ou le cas de François Bayrou), Emmanuel Macron tente de rejeter la responsabilité du « désordre » sur les forces politiques adverses. Il déclare assurer « la continuité, la stabilité », une affirmation ironique compte tenu du chaos. Fait notable, il s’exprime depuis l’étranger, violant la règle diplomatique traditionnelle qui veut que l’on ne commente pas la politique intérieure hors des frontières.

Chute Historique dans le Baromètre de Popularité

La sanction populaire est cinglante. Le baromètre politique de Paris Match révèle un « tremblement de terre » : avec 78 % d’avis négatifs, Emmanuel Macron sort du classement du Top 50, se retrouvant à la 51e place. Il est même devancé par François Bayrou. Ce baromètre, mesurant l’estime et la popularité, montre un rejet profond et massif.

L’Ère du « Lynchage » Médiatique

Pour Emmanuel Macron, la poignée de main avec Donald Trump fut "un moment de  vérité"

Le climat politique se reflète dans le traitement médiatique. Les commentateurs notent l’évolution du Président dans la presse : de la période « clash » à la période « lynchage ». Ce « tabassage » se traduit par un choix de photos délibérément peu flatteuses, voire agressives : une illustration de Paris Match le montre droit et sombre, façon « vampire Nostradamus », tandis qu’une photo dans 20 Minutes le dépeint la bouche ouverte et le visage tordu, dans un style dur, pour annoncer qu’il dissoudra l’Assemblée en cas de censure.

La Justice et les Médias : Le Laxisme Érigé en Humanisme

L’analyse des débats sociétaux et des erreurs médiatiques récentes renforce le sentiment de délitement moral et de confusion.

Le Simulacre de la Panthéonisation et l’Éloge du Laxisme

Lors de la panthéonisation de Robert Badinter, Emmanuel Macron a prononcé des mots qui ont scandalisé une partie de l’opinion et des forces de l’ordre. Le Président a opéré une assimilation choquante : « Ceux qui dénoncent le laxisme d’une justice qui ne tue plus, n’aiment pas que la justice soit juste. Chaque fois que ses ennemis traitent Robert Badinter de laxiste, il lui décerne le titre d’humaniste. » Cette légitimation du laxisme comme une forme d’humanisme est perçue comme une provocation, surtout lorsque l’on se souvient que les « ennemis » visés étaient les policiers qui manifestaient sous les fenêtres du ministère de la Justice en 1982.

L’indécence atteint son paroxysme avec l’article de Libération commentant le procès du meurtre atroce de la petite Lola. Le journal remercie Robert Badinter car l’abolition de la peine de mort « empêche d’infliger à son tour la barbarie ». Ce commentaire nie la barbarie subie par la victime et écarte l’idée d’une « peine de mort » qui, bien qu’abolie, est toujours souhaitée par une majorité de Français face à des crimes atroces. La peine maximale encourue par l’auteure, 20 ans de réclusion, représente un coût estimé entre 600 000 et 800 000 euros pour la société, une « belle économie » potentielle soulignée par les critiques.

Le « Bobard » Quotidien de France Télévisions

La crédibilité des médias publics est également mise à rude épreuve. Le JT de France 2 a accumulé les « bobards » et les erreurs.

L’incident le plus retentissant est la confusion entre Dominique Bernard et Samuel Paty par Léa Salamé et Julien Bugier, qui ont attribué à Dominique Bernard (assassiné par un terroriste Inguche, pris un peu par hasard) le fait d’avoir montré des caricatures de Mahomet, raison de l’assassinat de Samuel Paty (poignardé puis décapité par un terroriste tchétchène). Cette erreur, répétée de 13h à 20h malgré les alertes de téléspectateurs, a créé un malaise profond, notamment chez les enseignants, certains craignant que Paty soit perçu comme ayant « mérité » son sort. Le compte Twitter de France Info s’est excusé, mais l’erreur a soulevé la question de la « faute collective » dans une rédaction pléthorique et coûteuse (10 000 personnes, 4 milliards d’euros de budget).

Une autre gaffe majeure a été la diffusion, lors du 20h, d’images de propagande du Hamas datées de… juillet 2026, jetant un doute sur la véracité des informations dans un contexte de crise sensible. Enfin, l’expression maladroite du nouveau ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, déclarant à Léa Salamé que le gouvernement « n’est pas sourd, on n’est pas autiste » pour parler du rejet d’une réforme, a provoqué un tollé immédiat et un communiqué d’Autisme France.

Ces erreurs, la confusion des genres entre presse people et politique (comme Closer parlant de politique et Le Parisien d’émotion larmoyante pour Laurent Nuñez), et le manque de rigueur (150 personnes pour faire un JT) sont la marque d’un journalisme en déliquescence.

En conclusion, entre un Président méprisé à l’étranger et un pays rongé par les crises politiques et la confusion médiatique en interne, l’image de la France est profondément affectée. Le sentiment dominant est celui d’une nation qui s’abaisse, affaiblie par son propre désordre et l’arrogance de ses élites.