Le procès de Dahbia Benkired jugée pour le meurtre et le viol de la jeune Lola en octobre 2022 se poursuit ce lundi 20 octobre 2025. Pour cette deuxième journée, deux médecins qui ont examiné le corps ont évoqué le calvaire enduré par la jeune fille avant sa mort.

Meurtre de Lola : "un cunnilingus", la dernière déclaration de Dahbia B. va heurter la FranceLaurent Sanson / Panoramic / Bestimage

Depuis le vendredi 17 octobre 2025, Dahbia Benkired se fait juger pour le meurtre et le viol de la jeune Lola survenus en octobre 2022. Ce lundi, deux médecins ayant examiné le corps de la jeune fille âgée de 12 ans lors de son décès, ont témoigné à la barre et ont fait d’effroyables révélations.

Le corps de la jeune fille a été découvert dans une malle déposée dans la cour de la résidence où vivaient la collégienne et sa famille dans le 19e arrondissement de Paris. Son autopsie a été réalisée le 15 octobre 2022. Selon Isabelle Sec, spécialiste de la médecine légale, indique ce lundi que le cadavre de la préadolescente est arrivé “dans un bon état de conservation, enroulé dans une couverture de survie”.

Ce que révèlent les examens

En visioconférence, la spécialiste ayant pu examiner le corps de Lola révèle avoir réalisé un “examen complet du corps à la recherche de lésions traumatiques”. Elle a pu noter 38 plaies et a relevé “plusieurs zones d’infiltration hémorragique, une multitude de plaies situées à l’arrière du thorax, une lésion osseuse au niveau de la mandibule gauche, une plaie face gauche du menton jusqu’à la face gauche du cou, deux plaies pénétrantes jusqu’à la cage thoracique”, comme le note 20 Minutes.

Elle note néanmoins n’avoir relevé aucune “plaie de défense” sur les mains de la jeune fille. Cette dernière, ayant perdu la vie à cause de “l’obstruction complète des voies aériennes supérieures“, du ruban adhésif recouvrant son nez et sa bouche”.

Un cunnilingus imposé par Dahbia B. à Lola juste avant sa mort

Les experts confirment également que Lola a bel et bien subi un viol comme le prouvent les lésions décrites au niveau ano-rectal qui attestent d’une pénétration et confirment la qualification de viol. Un élément qu’a pourtant toujours nié l’accusée. “Mme Benkired a toujours déclaré que Lola se laissait faire, l’absence de défense peut-elle abonder dans ce sens-là ?”, a demandé l’avocat de la défense, Me Valois. “Oui, tout à fait”, a alors répondu l’experte.

En ce qui concerne le démembrement du corps, le président de la cour a interpellé Dahbia Benkired sur le sujet. “Moi, je ne l’ai jamais touchée”, a-t-elle assuré. “Il faut relativiser, vous avez quand même dit que vous lui avez touché les seins et que vous lui avez imposé un cunnilingus”, lui a alors rappelé le président de la cour.

À quoi, l’accusée et principale suspecte dans le meurtre de Lola a rétorqué :  Je lui ai touché les seins mais rien d’autre. Si je l’avais fait, je l’aurais dit”. Par la suite, elle a toutefois avoir contraint Lola a pratiqué un cunnilingus “mais rien d’autre”.