Le château de Dammarie-lès-Lys est une école de l’excellence, mais parfois, le confort des lieux et la familiarité du quotidien font oublier aux élèves l’exigence du métier qui les attend. Ce mardi 18 novembre 2025, la professeure de chant emblématique, Sofia Morgavi, a dû recadrer la promotion, non pas sur une erreur technique ou un manque de justesse, mais sur un détail en apparence anodin : leur tenue. La scène, à la fois cocasse et révélatrice des attentes de l’enseignante, a été marquée par l’arrivée insolite de Victor, qui s’est présenté à son cours… en pantoufles.

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Le “Fashion Faux Pas” de Victor

Comme chaque semaine, les treize académiciens encore en compétition ont rejoint Sofia Morgavi pour une séance dédiée à l’affinage de leur technique vocale. La routine s’installe, mêlant conseils, exercices et démonstrations individuelles. Mais au moment où Victor s’est levé pour s’exécuter, un détail, impossible à ignorer, a attiré l’œil de la professeure : il portait une paire de véritables pantoufles, assortie à une tenue ultra-décontractée.

Sofia Morgavi, qui accorde une importance capitale à l’image et à la présence scénique même en cours, n’a pas pu laisser passer. Sa réaction, lancée sur un ton d’abord humoristique, cachait un message pédagogique très sérieux.

« Je n’aime pas quand vous êtes en pantoufle. Ça me donne envie d’être en pantoufle aussi. »

Derrière la plaisanterie, l’enseignante a développé son point de vue, soulignant que la tenue fait partie intégrante de l’identité artistique. Pour elle, les cours sont une préparation au métier, un espace où chaque détail compte. La manière de s’habiller, de se coiffer, de se chausser, façonne la perception que l’artiste a de lui-même et que les autres ont de lui.

Une Leçon sur l’Identité Artistique

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Sofia Morgavi a insisté sur le fait que la façon dont on se présente en cours influence la mentalité et l’engagement : « Les chaussures et la coiffure, ça donne une identité forte. C’est quand je suis un peu [mal à l’aise] que je vais à mon cours de chant… [en traînant des pieds]. »

Elle s’est adressée directement à Victor, réputé pour son souci du détail dans ses performances : « Toi qui est tellement dans le détail… » Ce rappel à l’ordre, bien que bienveillant, était clair : un artiste doit être prêt à performer à tout moment. Se présenter en pantoufles, c’est symboliquement mettre une distance avec l’exigence du plateau et de la discipline.

Après avoir recadré l’ensemble de la promotion, Sofia a conclu, non sans un sourire pour désamorcer la tension : « Bref, c’est dit, je ne t’en veux pas, mais s’il vous plaît, faites cet effort. » L’objectif n’était pas de les humilier, mais de leur inculquer un réflexe de professionnel.

Le Coup de Théâtre Final

La suite du cours a réservé un retournement inattendu qui a fait éclater de rire toute la salle et la professeure elle-même. Malgré son “fashion faux pas”, Victor s’est lancé dans l’exercice du jour et a impressionné tout le monde par sa performance vocale. Son aisance, sa justesse et sa technique étaient au rendez-vous, contredisant l’effet de sa tenue ultra-décontractée.

Sofia Morgavi, incapable de cacher son admiration face à la qualité du travail, a fini par plaisanter, faisant preuve d’une grande auto-dérision et d’une flexibilité qui la caractérisent :

« Et bien, ce n’est pas mal du tout. Tu as bien fait de mettre des pantoufles. Pour le coup, tu es très à l’aise. Tu étais dans tes pantoufles ! Alors, si c’est pour être aussi à l’aise, je dis oui. »

Cette séquence illustre parfaitement la dynamique de Sofia Morgavi : elle est exigeante, pointilleuse sur les détails, car elle sait que ce sont eux qui construisent un artiste, mais elle reste toujours humaine et capable de reconnaître un talent indéniable, même s’il est chaussé de manière inappropriée. Quant à Victor, fidèle à lui-même, il a réussi à transformer une remarque sur ses pantoufles en un moment culte du château, prouvant qu’il peut être décontracté dans son apparence, mais jamais dans son travail.