Le vestiaire du FC Barcelone a vécu ce dimanche l’un des épisodes les plus tendus de la saison.

Après l’angoissant 3-2 contre le Deportivo Alavés à Montjuïc, Raphinha Dias Belloli s’est éclatée publiquement et sans filtre dans le tunnel des vestiaires, désignant directement Robert Lewandowski comme le grand responsable de la fragilité collective de l’équipe.

Selon des témoins oculaires et des sources internes au club, l’ailier brésilien a crié devant plusieurs coéquipiers et membres du staff :

« Nous jouons à 10 contre 12 à chaque match où ce joueur est sur le terrain ! “Il ne se peut pas qu’il soit encore titulaire après tout ce que nous voyons !”
La phrase, captée par les micros ambiants et confirmée par au moins quatre personnes présentes, est tombée comme une bombe nucléaire à Can Barça et circule déjà en boucle à travers les groupes WhatsApp de joueurs, journalistes et managers.

Le match contre Alavés avait été une épreuve.
Barcelone a mené 2-0 avec des buts de Lamine Yamal et Ferran Torres, mais en seulement douze minutes de la deuxième mi-temps, il a permis le retour basque: un penalty enfantin de Lewandowski (handball absurde dans la surface après avoir perdu un ballon au début), un deuxième but né d’une défaite du Polonais dans la zone de création et un troisième but qui est intervenu après une contre-attaque que le ‘9’ Blaugrana n’a même pas pu poursuivre.
Seuls un superbe but sur coup franc de Raphinha à la 87e minute et un but de Pedri à la 93e minute ont empêché la catastrophe.
Pour autant, le résultat du maquillage n’a pas apaisé les esprits. Dans les vestiaires, alors que Hansi Flick donnait toujours des instructions tactiques, Raphinha a explosé. Selon les versions correspondantes :

Il s’adresse directement à Lewandowski : « Lewy, avec tout le respect que je vous dois, mais vous n’en donnez pas. “Vous nous tuez.”
Puis il haussa le ton en regardant le staff : « Combien de temps allons-nous continuer comme ça ? C’est le dixième match consécutif qui nous condamne ! On ne court pas, on n’appuie pas, on perd tous les ballons et en plus il prend des pénalités enfantines !
Il a clôturé son discours par la phrase désormais célèbre : “Nous jouons à 10 contre 12, et nous le savons tous”.
Le silence qui suivit fut mortel. Ni Lewandowski (qui regardait le sol), ni Flick, ni les capitaines (Ter Stegen et Frenkie de Jong) n’ont su ou voulu réagir sur place. Seul Gavi, selon des sources, aurait hoché la tête tout en retirant ses protège-tibias.
Les chiffres de Lewandowski cette saison sont dévastateurs :
5 buts en 15 matches de championnat (le pire bilan depuis 2009-10). 0 but lors des 7 derniers matchs. 11 revirements qui se sont soldés par un but du rival (record historique en Liga). 3 pénalités causées contre (toutes dues à des mains ou des fautes évitables).
0,31 but attendu (xG) par match, le plus bas de sa carrière.
Pendant ce temps, Raphinha vit le meilleur moment de sa vie sportive : 14 buts et 11 passes décisives toutes compétitions confondues, meilleur buteur de l’équipe et seul joueur culé dans le top 10 du Soulier d’Or.
Des sources du vestiaire assurent que le Brésilien avait déjà prévenu en privé Flick et Deco il y a trois semaines : “Si nous continuons comme ça, nous allons jeter la Ligue”.
La réaction sur les réseaux a été immédiate. #RaphinhatieneRazon est devenu une tendance mondiale en moins d’une heure, avec plus de 280 000 tweets.
D’anciens joueurs comme Gerard Piqué (“Parfois il faut dire la vérité même si ça fait mal”) et Bojan Krkić (“Le vestiaire le sait toujours avant tout le monde”) ont alimenté le feu.
Même Vitor Roque lui-même, remplaçant régulier, a mis en ligne une histoire avec la phrase “Le football ne ment pas” accompagnée d’un emoji de feu.
De son côté, l’entourage de Lewandowski a laissé entendre hier soir que le Polonais “est dévasté” et qu’”il envisage de demander à partir en janvier si la situation ne change pas”.
Son agent, Pini Zahavi, a déjà contacté des clubs de MLS et d’Arabie Saoudite, où ils proposent des contrats astronomiques jusqu’en 2027.Hansi Flick, lors de la conférence de presse après l’entraînement de lundi, a tenté d’éteindre le feu avec de l’eau tiède : « Nous sommes une famille. Il y a des émotions après les matchs, mais tout se raconte à l’intérieur.

“Robert est notre capitaine offensif et il continue d’avoir ma confiance.”

Cependant, lorsqu’on lui a demandé si Lewandowski débuterait samedi prochain contre Majorque, l’Allemand a répondu par un bref : “Je déciderai de cela dans la semaine.”

Dans le club, personne n’ose prédire l’issue. Laporta, selon des sources proches, est “furieux” de la fuite, mais aussi “conscient que la performance de Lewy n’est pas durable”.

Deco, pour sa part, a déjà activé l’opération de sortie : le nom de Viktor Gyökeres (Sporting CP) revient avec force pour janvier, tandis que celui de Vitor Roque gagne des nombres entiers pour être le ‘9’ titulaire à partir de 2026.

Ce qui est sûr, c’est que Raphinha a brisé le tabou. Le Brésilien, arrivé en 2022 en tant que star et passé deux ans dans l’ombre, est devenu la voix la plus autoritaire du vestiaire.

Et son message a été clair : soit l’avant-centre change, soit le Barça ne gagnera plus rien d’important.

Le prochain chapitre sera écrit samedi à Son Moix. Mais plus personne n’en doute : au Barça d’aujourd’hui, celui qui porte le brassard invisible, c’est Raphinha.