À 67 ans, Mimie Mathy s’éteint dans le silence – La vérité derrière son dernier message

Mesdames, messieurs, en apparence leur histoire était un compte de fait. Mimi Mati, star adoré du petit écran et Benoît Girard, chef cuisinier discret, formait l’un des couples les plus attachants de France. Mariés depuis près de 20 ans, leur amour semblait à l’épreuve du temps, des différences et des regards.

Mais un matin d’hiver, tout bascule. Mimi découvre par hasard une série de messages sur le téléphone de son époux. des mots tendres, des rendez-vous secrets et surtout une photo. Lui, bras dessus, brassous avec une femme inconnu. Ce moment précis, glaçant et silencieux va briser quelque chose de profond en elle. La France entière ne le savait pas encore, mais l’ange gardien de la télé venait de vivre sa première chute libre.

Derrière les sourires publics, un drame intime se tissait dans l’ombre. Une trahison qui allait tout emporter. Mimi Mati est née le 8 juillet 1957 à Lyon. Dès l’enfance, elle se distingue par sa vivacité, son humour et cette énergie solaire qui désarme les préjugés. Atteinte d’accondroplasie, une forme de nanisme, elle ne se laisse jamais enfermer dans le regard des autres.

Contre toute attente, elle se forme au théâtre à Paris puis perce sur scène avec le spectacle J’y suis, j’y reste. En 1993, elle connaît une ascension fulgurante grâce à une nounou pas comme les autres. Un téléfilm diffusé sur France I devant plus de 12 millions de téléspectateurs. Mais c’est son rôle de Joséphine dans Joséphine Ange Gardien, série lancée en 1997 qui fait dès l’ une icône.

Pendant plus de 20 ans, elle incarne la bonté, la magie et la tendresse. Elle devient une figure rassurante des foyers français, une étoile familière du lundi soir. Ce succès ne l’empêche pas de rester accessible, aimé du public pour son authenticité. Côté cœur, Mimi Mati rencontre Benoît Gérard en 2003 lors d’un spectacle à Saint-Brieux.

Lui est restaurateur, passionné de vin et de cuisine. Elle l’invite à dîner avec des amis. Le courant passe immédiatement. Moins d’un an après, ils s’unissent en Provence dans une cérémonie empreinte de simplicité et d’amour. Les photos de leur mariage font la une de Paris Match. Le couple devient le symbole d’un amour vrai, loin des clichés de la célébrité.

Durant presque deux décennies, il partage une vie entre Paris et leur maison du sud. Bonoît la suivant parfois sur les tournages, Mimi apparaissant à ses côtés lors de festivals ou d’événements culinaires. Il parlent souvent de leur différence avec tendresse, taille, notoriété, monde professionnel.

Ce décalage, loin d’être un obstacle, semble renforcer leur complicité. Mais derrière l’image lisse, certains proches parlent avec le recul de tension discrètes. Mimi, perfectionniste et très investi dans son travail, s’épuise parfois. Benoît, plus réservé, supporte mal l’attention médiatique. Leur maison se fait plus silencieuse.

Les projets à deux se raréfient. Mimi, dans les rares interviews personnelles, évoque parfois la difficulté de faire durer l’amour quand on vit à 100 à l’heure. La trahison ne vient pas d’un coup. Elle s’installe lentement, insidieusement. D’abord des absences de Bonoî justifiées par des dîners professionnels, puis un comportement distant, des silences prolongés, des nuits sans explication.

Mimi tente de comprendre, de raviver les liens. Elle propose un voyage, une pause. Il refuse jusqu’au jour où cherchant un numéro dans sa téléphone, elle tombe sur une conversation dissimulée. Les messages sont explicites, passionné. une autre femme plus jeune. Une liaison qui dure et cette photo prise dans un restaurant où ils allaient autrefois en couple.

Ce fut un choc d’une violence inouie. Mimi s’effondre, elle qui portait l’image d’un ange invincible, découvre la blessure la plus humaine, la plus sourde, celle d’être trahie, remplacé, ignoré. Elle garde le silence. Aucun scandale dans la presse, aucune plainte. Juste une décision, mettre fin à l’illusion. Le divorce n’est jamais annoncé officiellement, mais Mimi cesse de mentionner Benoît.

Il disparaît de ses publications. Elle annule des engagements, prétexte un surmenage et l’ange commence à se replier sur lui-même. Le 6 mars 2025, à 7h28 du matin, les pompiers de la caserne du 16e arrondissement de Paris reçoivent un appel paniqué. C’est l’assistante personnelle de Mimi Mati. Elle n’a pas réussi à joindre sa patronne depuis deux jours, ce qui est extrêmement inhabituel.

Une inquiétude sourde s’est installée. Arrivé sur place, les secours entrent dans l’appartement par une clé confiée à une voisine. Il la trouve allongée dans son lit, paisible, les yeux clos, une main sur la poitrine. Aucun signe de violence ni désordre, une tasse de thé froide sur la table de nuit. L’ange gardien s’est éteint dans un silence total.

L’annonce officielle rédigée sobrement par son agent à 11h02 ce même jour indique une disparition paisible à son domicile parisien des suites de complications cardiaques. Mais les rumeurs elles s’emballent immédiatement. Le mot qui circule dans les rédactions à demi-motes cœurs brisés. Car tous ceux qui la connaissaient vraiment savent qu’elle ne s’est jamais remise de sa séparation.

Le deuil de cette relation qu’elle a tenté de vivre dans l’ombre l’a rongeait lentement. Elle s’était mur dans le silence. Depuis presque un an, Mimi Mati avait disparu des plateaux. Elle avait refusé plusieurs propositions de rôle, annulé des interventions publiques, décliner des invitations à la télévision.

Seul quelques photos volées par la presse People la montraient voûé, lunette noire, quittant discrètement son immeuble. L’isolement avait gagné du terrain. Sa dernière apparition publique remonte au 23 avril 2024 lors d’un gal de bienfaisance pour les enfants hospitalisés. Elle avait prononcé un discours très émouvant terminant par ses mots “Même les anges se perdent parfois dans les nuages”.

Une phrase qui à l’époque avait ému sans alarmer. Aujourd’hui, elle sonne comme un adiocodé. Autour d’elle, le cercle s’était réduit. Certaines amies comme Michel Bernier ou Muriel Robin avaient tenté de lui tendre la main. Mimi répondait poliment mais gardait ses distances. Elle disait avoir besoin de temps, digérer certaines choses.

Elle écrivait, semble-t-il, un livre intime, mais rien n’a été retrouvé dans ses papiers. Le médecin légiste confirme dans un rapport remis au parquet que le décès est bien naturel. Insuffisance cardiaque aigue sur terrain fragiles sans signe de médication abusive ni traumatisme, peut-on lire. Pourtant, la presse, les réseaux sociaux, les hommages spontanés évootent tous une cause plus insais : la douleur muette, la solitude affective, l’absence d’un sens à poursuivre.

C’est l’un des paradoxes les plus bouleversants de cette disparition. Celle qui a incarné la joie, l’écoute, l’aide inconditionnelle à la télévision pendant plus de deux décennies est partie sans personne à ses côté. Le contraste entre son image publique et sa fin privée saisit les esprits. Dans les heures qui suivent, les chaînes interrompent leur programmation.

TF1 diffuse une émission spéciale. Les réseaux se remplissent de messages d’adieux. Les plus jeunes se souviennent de ses fictions, les plus âgés de ses sketchs. Tous parlent d’elle avec la même tendresse, notre mimi, l’ange de notre enfance. Mais une question revient, l’ancinante. Comment a-t-elle pu tomber si bas dans le silence sans que personne ne s’en rende compte ? Des voix commencent à accuser le système, l’industrie, la solitude des célébrités.

Des articles soullignent que la disparition de Benoît Gérard dans sa vie a tout changé. Une vie de lumière étouffée par un chagrin têtu. Certains évoquent des tentatives de retour. Des producteurs affirment qu’elles préparaient un nouveau projet, un téléfilm plus personnel, presque autobiographique. Mais rien ne s’est concrétisé.

Peut-être que l’envie n’y était plus. Peut-être que l’énergie l’avait quitté. Au cimetière Bonparnas, une cérémonie discrète est organisée 3 jours plus tard. Quelques personnalités du monde artistique sont présentes, mais l’essentiel du public est composé d’anonymes, des familles, des enfants, des inconnus venus dire merci.

Aucun discours officiel, juste une chanson. Il en faut peu pour être heureux. Chantez doucement à l’unisson. Le dernier rôle de Mimi Mati ne sera jamais diffusé. Il s’est joué dans le silence, dans la pudeur, loin des caméras, là où les cœurs parlent bas. Au lendemain de la disparition de Mimi Mati, l’examen de son patrimoine révèle une réalité bien différente de l’image légère et souriante qu’elle offrait au public.

Pendant plus de 30 ans de carrière, elle avait accumulé des revenus considérables grâce à ses rôles, ses spectacles et diverses collaborations médiatique. Selon les documents consultés par ses proches, sa fortune reposait principalement sur les droits de diffusion de la série Joséphine, Ange Gardien, dont certaines rediffusions continuaient à générer des montants significatifs.

À cela s’ajoutai des investissements prudents dans l’immobilier effectués au fil des années avec l’aide de conseiller fiable. Elle possédait un appartement parisien estimé à plus de 2ux millions d’euros ainsi qu’une maison en Provence où elle aimait se retirer entre deux tournage. Ces biens constituaient l’essentiel de son patrimoine tangible, même si certains contrats récents laissaient entrevoir des projets encore non finalisés au moment de son décès.

Du côté des revenus artistiques, les royalties issues de ces anciens spectacles continuaient à arriver régulièrement, même si les montants avaient diminué ces dernières années. Mimi avait également prêté sa voix à plusieurs œuvres caritatives sans jamais chercher à en retirer un avantage financier.

Sa générosité discrète se retrouvait partout. Mais l’aspect le plus frappant concerne l’absence totale de conflits financiers. Aucun héritier ne sait disputer ses biens. Mimi, n’ayant pas d’enfant avait rédigé un testament clair, une partie destinée à ses sœurs, une autre aux associations qu’elle soutenait, notamment celle dédiée aux enfants hospitalisés.

Les associations ont reçu des fonds importants, mais c’est l’hommage moral qui domine. Selon plusieurs membres de ces organismes, Mimi suivait personnellement certains dossiers d’enfants malades et finançait anonymement des soins coûteux. Ces gestes révélés après sa disparition ont bouleversi le public.

Il dessine une femme dont la richesse ne se mesurait jamais en chiffre. Du point de vue juridique, la succession s’est déroulée sans heure. Les documents notariés montrent une planification méticuleuse. Elle avait anticipé chaque détail : répartition des biens, gestion poste de ses archives artistiques, droit sur ses œuvres passées.

Elle souhaitait que tout soit simple, fluide pour éviter toute forme de bataille ou de polémique. Certains experts financiers évoquent aussi une forme de prudence exemplaire. Contrairement à d’autres célébrités, Mimi n’a jamais cherché à multiplier les investissements risqués. Ses comptes étaient équilibrés, ses dépenses modées. Elle préférait sécuriser ses proches et soutenir des causes qui lui tenaient à cœur.

Cette approche confère aujourd’hui une grande clarté à son héritage. Un point rarement évoté concerne ses contrats avec TF1. Bien que certains épisodes de Joséphine Ang gardien a été tourné à un rythme plus espacé ces dernières années, elle percevait encore des revenus liés à la vente internationale de la série. Ces accords conclus avec une grande rigueur assuraient un flux réguillé même en période d’inactivité offrant une stabilité que peu d’artistes pouvaient se permettre.

Enfin, il existe un volet plus intime. Les objets personnels, les manuscrits, les carnets de notes qu’elle conservaient depuis des décennies. Ces archives confiées à ses sœurs témoignent d’une artiste méticuleuse, organisée, sensible. Elles comprennent des projets inachevés, des ébauches de scénarios et même quelques lettres jamais envoyées.

Ce patrimoine immatériel d’une valeur sentimentale immense complète parfaitement l’ensemble. Au final, le patrimoine de Mimi Mati ne se résume pas à des chiffres ou à des biens matériels. Il reflète une trajectoire faite de travail acharné, de prudence, de générosité. et de fidélité à ses valeurs.

Les choix qu’elle a fait tout au long de sa vie témoignent d’une volonté farouche de protéger ce qu’elle aimait et de prolonger, même après sa disparition, la bonté qu’elle diffusait si naturellement. Le dernier matin de Mimi Mati commence sans témoin dans une lumière encore pâle de début de journée. Nous sommes le 6 mars 2025 à 5h52.

Selon les relevés du chauffrage connecté de son appartement, elle se lève brièvement. Les capteurs indiquent un déplacement léger entre la chambre et la cuisine. On suppose qu’elle s’est préparé une tasse de thé comme elle le faisait toujours lorsqu’elle avait mal dormi. Sur la table, les enquêteurs retrouveront une infusion encore dans son mug à moitié bu. Rien d’anormal, rien d’alarmant.

À 6h15, son téléphone signale l’ouverture d’une application de notes. Une dernière phrase y apparaît. Courte, simple, sans il est temps d’être en paix. Les experts ne trouvent aucune trace d’effacement ou de manipulation. Cette phrase écrite d’une main stable constitue le seul indice tangible de son état intérieur durant cette nuit silencieuse.

À 6h40, les rideaux sont entrouverts. Aucun appel effectué, aucun message envoyé. Elle reste seule dans son appartement, un lieu qu’elle avait choisi pour sa tranquillité. Les voisins, interrogés plus tard, diront n’avoir rien d’entendu d’inhabituel. L’immeuble dort encore. À 7h05, l’assistante de Mimi, inquiète de ne pas avoir reçu de réponse à plusieurs messages de la veille, tente de la joindre à nouveau.

Le téléphone sonne mais personne ne décroche. Elle envoie un dernier SMS. Rester non lu. Je passe si tu ne réponds pas. À 7h28, lorsque les pompiers entrent dans l’appartement, Mimi est déjà parti. Le médecin légiste estimera son décès autour de 6h50 d’une insuffisance cardiaque brutale. Elle repose sur le dos, mains croisées sur la poitrine dans une posture sereine.

Les draps sont parfaitement en place. Il n’y a aucun signe d’agitation ou de douleur. La scène évoque un endormissement profond, presque volontaire, mais sans élément permettant de conclure à autre chose qu’une défaillance du cœur. Ce qui bouleverse le plus les équipes présentes ce matin-là, c’est l’impression de douceur.

Pas de lutte, pas de désordre, simplement un corp a cessé de tenir. Un cœur qui s’est arrêté. Ce dernier moment invisible et discret contraste avec la lumière qu’elle avait apporté à des millions de foyers. Elle est parti comme elle avait vécu avec pudeur, sans bris, presque en s’excusant de déranger. La disparition de Mimi Mati laisse un vide immense, bien au-delà du monde du divertissement.

Dans les jours qui suivent, les hommages affluent de toutes parts, des artistes, des anonymes, des institutions caritatives qu’elle soutenait depuis des années. Les messages se ressemblent portés par la même émotion : gratitude, douceur, respect. Les téléspectateurs, eux racontent comment son sourire avait accompagné leur soirée, comment son personnage d’ange gardien avait parfois semblé guérir des blessures invisibles.

Mais au-delà de l’artiste, c’est la femme que la France pleure. Celle qui, dans l’ombre, avait traversé la travison, la solitude et un effondrement que personne n’avait su nommer. Sa disparition questionne la manière dont les célébrités vivent leur fragilité, souvent caché derrière des rôles qui exigent la force et la gaieté.

Son héritage, loin des chiffres, réside dans cette énergie lumineuse qu’elle a laissie dans le cœur du public. Une façon d’aimer les autres sans conditions, une présence qui, même absente, continue d’apaiser. Et l’on se surprend à penser que Mimi Mati, l’ange gardien de la fiction, n’a peut-être jamais cessé d’être un ange, même dans la réalité. M.